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73 - QOC 2004-360 Question de M. Christophe LEKIEFFRE et des membres du groupe U.M.P. à M. le Préfet de police à propos de la prochaine édition de la Fête de la musique


Libell� de la question :
"Si cette F�te de la musique est bien une f�te, il ne doit pas �chapper aux organisateurs que le bien-�tre des riverains des voies concern�es doit �tre pr�serv�. Chaque ann�e, on constate dans Paris, comme dans le 2e arrondissement, quelques d�bordements : nuisances sonores insupportables, mais aussi distribution de boissons, en l'occurrence de la bi�re, sur la voie publique...
Christophe LEKIEFFRE et les �lus du groupe U.M.P. demandent au Pr�fet de police que ses services se montrent encore plus vigilants � l'�gard des demandes d�pos�es par les organisateurs de concerts, notamment au niveau de la nuisance sonore.
La d�livrance d'un accus� de r�ception par les services pr�fectoraux, qui rappelle quelques r�gles de port�e g�n�rale, en particulier l'arr�t de la f�te � 2 heures du matin et l'interdiction de la fermeture des voies de circulation, semble nettement insuffisant.
Aussi, puisque les services ont � conna�tre les lieux de festivit� et leurs organisateurs, il serait bon que ceux-ci signent une "charte". Ainsi, en cas de non-respect des r�gles convenues, les r�calcitrants s'interdiraient, de fait, toutes participations aux prochaines F�tes de la musique."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"Comme vous le savez, la F�te de la musique, initi�e par le Minist�re de la Culture et dont c'est la 23e �dition cette ann�e, repose sur le caract�re spontan� des animations.
Cette journ�e du 21 juin rend cependant n�cessaire une organisation minimale qui encourage les organisateurs � faire conna�tre leur projet et permet de garantir au mieux la s�curit�, la tranquillit� et l'ordre publics � l'occasion de cette f�te d�sormais traditionnelle.
Pour concilier ces diff�rents aspects de la manifestation avec son caract�re festif, la Pr�fecture de police, en liaison avec le Minist�re pr�cit� et la Mairie de Paris, a mis en place depuis plusieurs ann�es, une proc�dure de simple d�claration pour les animations sans installation et d'autorisation si des structures sont implant�es.
Elle a �galement mis en place des dispositions particuli�res comme par exemple le refus de manifestations autres que musicales, ou de vente et de distribution gratuite de boissons ou produits divers sur la voie publique.
De m�me, les animations sont limit�es � 0 heure 30 lorsqu'elles se d�roulent un jour de semaine.
Sur le 2e arrondissement, mes services ont enregistr� six d�clarations d'occupation de la voie publique et trois d'animations musicales � l'int�rieur d'�tablissements.
Trois d�clarants se sont vus opposer un refus en raison de l'inadaptation des lieux choisis ou afin de pr�venir d'�ventuelles nuisances sonores. Ils ont �t� invit�s � revoir leur projet sur un site diff�rent ou dans une configuration plus adapt�e.
D'une mani�re g�n�rale, il convient de rappeler que le nombre inhabituel de concerts et l'affluence exceptionnelle du public dans les rues de Paris ce soir-l� donnent � cette manifestation un caract�re particulier qui ne permet pas la mise en place de mesures trop restrictives et conduit � retenir des dispositifs souples adapt�s � l'�volution de la physionomie g�n�rale des secteurs concern�s, notamment en soir�e.
A l'issue de chaque �dition de la F�te de la musique, un bilan est effectu�. Les groupes � l'origine de nuisances sonores ou de d�bordements importants sont identifi�s et font l'objet lors de l'�dition de l'ann�e suivante de mesures particuli�res afin de pr�venir la r�p�tition des troubles constat�s.
Je puis vous assurer que la Pr�fecture de police s'attache, dans toute la mesure du possible, � maintenir le n�cessaire �quilibre entre le concept de f�te et de convivialit�, et le respect de l'ordre et de la tranquillit� publics."

Juin 2004
Débat
Conseil municipal
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