M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question orale de Mme Laurence DOUVIN et des membres du groupe "D�mocratie lib�rale et ind�pendants" concernant la fermeture des voies sur berges � la circulation automobile du 14 juillet au 15 ao�t.
Madame DOUVIN, vous avez la parole.
Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.
Juste avant le dernier Conseil de Paris, c'est par la presse que nous avons appris le principe de la fermeture des voies sur berges � la circulation automobile du 14 juillet au 15 ao�t et, en r�ponse � une question d'actualit� sur ce th�me, M. BAUPIN, l'adjoint aux transports, confirmait cette annonce en ajoutant que des �tudes de faisabilit� seraient men�es avec la Pr�fecture de police.
Il y a quelques semaines - ce n'est pas si vieux - les voies sur berges �taient ferm�es pour cause de crue et les Parisiens n'ont certes pas oubli� la pollution due aux encombrements et la moins-value �conomique qui est li�e au temps perdu dans les "bouchons".
Aujourd'hui, Monsieur le Maire, nous voudrions conna�tre les r�sultats de cette �tude de faisabilit� et faire remarquer deux points :
- Tout d'abord, tous les Parisiens n'ont pas la chance de partir en vacances le 14 juillet et, donc, la diminution du trafic automobile n'est vraiment sensible qu'au mois d'ao�t, raison pour laquelle nous pensons pr�f�rable de cantonner cette exp�rience en la limitant du 1er au 15 ao�t.
- Second point, pour les Parisiens qui restent dans la Capitale durant cette p�riode, tous n'ont pas - et pour beaucoup d'entre eux, ils ne l'ont effectivement pas - le loisir de se promener la journ�e, en semaine, le long des berges et, donc, on peut se demander quels seront vraiment les b�n�ficiaires de cette mesure durant la journ�e.
En tout �tat de cause, il nous semblerait donc int�ressant de proc�der � une �valuation de cette fr�quentation afin de pouvoir faire un bilan significatif des avantages et des inconv�nients devant les Parisiens � l'issue de cette exp�rience.
Merci.
M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Merci.
Monsieur Denis BAUPIN, vous avez la parole.
M. Denis BAUPIN, adjoint. - Madame, comme vous l'avez indiqu�, j'ai d�j� r�pondu en partie � ces questions il y a un mois, mais je veux bien recommencer pour indiquer que nous comptons r�server les voies sur berges du 15 juillet au 15 ao�t aux pi�tons, aux cyclistes et aux rollers, de fa�on � reproduire l'op�ration qui se d�roule le dimanche depuis plusieurs ann�es et qui conna�t un succ�s ind�niable. De fait, les Parisiens, on peut le dire, ont vot� avec leurs pieds et avec leurs roues pour l'utilisation de ces voies sur berges depuis plusieurs ann�es et ont montr� combien cet espace �tait int�ressant pour la ballade et pour les loisirs.
Vous comparez la situation avec celle des inondations. Je crois que cette comparaison n'est pas valable. Certes, les voies sur berges ont �t� inond�es � une p�riode de fort trafic. Le trafic automobile au mois de juillet et au mois d'ao�t, notamment � partir du 15 juillet, est plus faible, �videmment, que le reste de l'ann�e et � peu pr�s comparable � un dimanche le reste de l'ann�e.
Notre souhait est de faire en sorte de reproduire l'exp�rience du dimanche pendant cette p�riode. Nous sommes en train de voir avec la Pr�fecture de police qui s'est exprim�e de fa�on tr�s favorable � ce projet, l'ensemble des modalit�s d'organisation.
Le souci que nous avons est plus un souci de s�curit�, d'am�nagement la nuit, que des probl�mes de report de circulation, ces questions nous semblant tout � fait g�rables.
Je voudrais vous dire, comme je l'avais indiqu� la derni�re fois, que tout cela n'est qu'une exp�rimentation. C'est bien une exp�rimentation : si elle se r�v�lait non valable, �videmment nous en tirerions les cons�quences. Nous nous y lan�ons sans dogmatisme mais sans frilosit� non plus et nous souhaitons r�ellement pouvoir faire profiter les Parisiennes, les Parisiens et tous les touristes qui viennent dans notre Capitale pendant l'�t�, d'un site qui est particuli�rement int�ressant, qui est, je le rappelle, class� par l'U.N.E.S.C.O. au patrimoine de l'humanit�.
M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame DOUVIN, vous avez la parole.
Mme Laurence DOUVIN. - Je vous remercie, Monsieur le Maire, de ces �l�ments de r�ponse, simplement j'ajoute que l'on ne peut pas comparer une exp�rience de week-end et une exp�rience sur une dur�e d'un mois et en tout �tat de cause cette exp�rience n'apportera aucun enseignement quant aux cons�quences qu'une mesure de cette nature pourrait avoir � une autre p�riode de l'ann�e, je veux dire en dehors de l'�t�, tant la situation en p�riode estivale est incomparable � la circulation automobile habituelle � Paris.