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26 - 2001, JS 156 - Mise en place d'un dispositif de stages sportifs pendant les vacances scolaires dénommé "école municipale des sports", et fixation des participations familiales


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration JS 156 relatif � la mise en place d'un dispositif de stages sportifs pendant les vacances scolaires d�nomm� "�cole municipale des sports".
Je donne la parole � Mme CAPELLE au lieu et place de Mme BACHE.
Mme Liliane CAPELLE. - Monsieur le Maire, je souhaite vous dire combien l'id�e de cr�er ces �coles municipales des sports est une initiative heureuse et bienvenue. Si la politique d'animation de la Ville de Paris peut para�tre satisfaisante pour les jeunes parisiens, ceux des �coles primaires - je pense alors aux centres a�r�s ou aux colonies de vacances propos�s par les Caisses des �coles ou encore aux centre d'initiative sportive -, elle est manifestement insuffisante pour les jeunes adolescents notamment.
Le dispositif propos�, celui d'un accompagnement de 5 jours, nous permet de sortir de la logique consum�riste qui pr�valait jusqu'� pr�sent et qui ne permettait pas de mener un travail v�ritablement s�rieux dans le long terme. C'est cette logique d'animation � la carte qu'il faut aujourd'hui modifier afin de proposer aux jeunes qui n'ont pas la possibilit� de partir en vacances ou qui restent quelques semaines dans la Capitale, des activit�s attrayantes et encadr�es.
J'ai bien not� qu'il s'agit d'un dispositif exp�rimental limit� dans le temps et dans sa capacit� d'accueil et je souhaite � l'issue de la p�riode estivale que nous tirions ensemble le bilan de ces �coles municipales afin d'en p�renniser le principe en 2002.
L'attente des jeunes pour une activit� de pr�vention efficace est importante, il ne faut pas d�cevoir cette esp�rance. Ces �coles municipales des sports en prennent le chemin. Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. Pascal CHERKI.
M. Pascal CHERKI, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Je vous prie d'excuser mon absence momentan�e et je remercie mon excellente coll�gue Mme Cl�mentine AUTAIN avec qui nous travaillons de concert, qui me paraissait la personne la plus appropri�e pour fournir les r�ponses en mon absence.
L'intervention de Mme Marinette BACHE, rapport�e par Mme CAPELLE, a le m�rite de mettre en lumi�re un dispositif nouveau que nous avons souhait� mettre en place au niveau de la Municipalit�, baptis� "Ecole municipale des sports".
Cela part de la r�flexion suivante. Beaucoup d'activit�s sont propos�es au niveau de la Ville concernant le domaine sportif, que ce soit les ateliers bleus, les centres d'initiation sportive, les centres scolaires sportifs. Elles ont leurs logique, m�me si cela peut donner l'impression d'une stratification. Par exemple, les ateliers bleus sportifs sont pris dans le cadre du Contrat �ducatif local, mais nous avons un souci auquel nous avons tent� de rem�dier, qui est la prise en charge des adolescents de 12 � 16 ans, qui ne sont pas concern�s directement par ces dispositifs municipaux existants dans le cadre des vacances pour des activit�s sportives. Je pense que tous les termes ont leur importance.
Il s'agit donc pour nous de concevoir des animations ou des occupations qui soient vraiment des projets sportifs coh�rents. C'est pourquoi nous avons con�u ce dispositif sur la base d'une semaine de stage de 5 jours, � la journ�e, car nous nous sommes aussi rendu compte que la prise en charge d'un adolescent � la demi-journ�e pose des probl�mes pour les familles monoparentales, pour les familles o� les 2 parents travaillent et ne permettait pas d'avoir une p�riode de travail avec ces jeunes sur un terme assez cons�quent.
C'est la raison pour laquelle nous les prenons sur 5 jours toute la journ�e, avec la prise en charge par la Ville du repas.
Cela consiste donc en des stages sportifs d'initiation, organis�s autour de deux disciplines : une discipline principale et une discipline d�riv�e, sur des �quipements sportifs appartenant � la Ville de Paris, avec des moniteurs sportifs agr��s, dipl�m�s nationaux.
Nous avons voulu faire un essai sur 840 jeunes car nous voulons tester ce dispositif pour voir s'il correspond bien aux besoins. Une �valuation sera faite par les services et aussi par les jeunes eux-m�mes car nous distribuerons au long de ces stages un questionnaire d'�valuation aupr�s des jeunes pour qu'ils nous fassent part de la mani�re dont ils per�oivent les choses, car une vraie �valuation doit �tre faite par le haut et par le bas.
J'insiste enfin sur le fait que les familles seront mises � contribution selon des tarifs pr�vus dans la d�lib�ration. Nous prenons en compte la capacit� contributive des familles mais estimons n�cessaire que m�me une participation symbolique soit exig�e afin que ce soit responsabilisant pour les familles et v�cu comme une forme d'engagement de leur part.
Je termine en disant qu'il s'agit dans notre esprit d'une des premi�res pierres d'un dispositif plus large de construction d'un service public d'animation sportive de la Ville de Paris car si nous avons une administration tr�s d�vou�e et comp�tente pour la gestion des �quipements sportifs, par rapport � d'autres villes, notamment de province, nous sommes en retard sur la capacit� qu'une ville peut avoir � impulser une action municipale publique en mati�re de sport, en lien avec le mouvement associatif parisien, les f�d�rations et ligues des disciplines concern�es.
Je remercie mon coll�gue charg� des finances, M. Christian SAUTTER qui a tout de suite compris l'importance politique de ce dispositif et avec lequel je n'ai eu aucune difficult� � faire budg�ter les cr�dits n�cessaires. Je souhaitais le remercier publiquement.
(Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste et radical de gauche).
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 156.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, JS 156).

Juin 2001
Débat
Conseil municipal
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