retour Retour

28 - 2001, PJEV 24 - Approbation du choix de l'équipe de concepteurs et du marché de maîtrise d'oeuvre signé avec l'équipe Hannetel et associés/E.S.E. pour la restructuration et l'extension du square Léon-Frapié (20e)


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration PJEV 24 relatif � l'approbation du choix de l'�quipe de concepteurs et du march� de ma�trise d'?uvre sign� avec l'�quipe Haennetel et associ�s/E.S.E. pour la restructuration et l'extension du square L�on-Frapi�, dans le 20e.
Je donne la parole � Jean-louis ARAJOL.
M. Jean-Louis ARAJOL. - Monsieur le Maire, Paris, ville verte, m�rite bien cette appellation aussi �logieuse sur le domaine essentiel de l'action municipale qui concerne la qualit� de vie en mati�re d'environnement et d'espace vert.
Je voudrais � cet �gard rappeler � la nouvelle �quipe municipale tout de m�me, pour les avoir quelque peu "vendues" pendant la campagne municipale, les r�alisations nombreuses et �quilibr�es qu'elle trouve aujourd'hui et qui sont � mettre � l'actif de l'ancienne majorit� - force est de le constater- dont elle contestait pourtant hier le bilan.
En effet, notamment dans le 20e arrondissement, 4 jardins et squares ont �t� cr��s ou r�am�nag�s lors de la pr�c�dente mandature : le jardin naturel rue de Lesseps en 1996, le jardin L�o-Gaumont, en 1997, le square Pierre-Seghers en 2000, et le jardin rue Michel-de-Bourges en 1997. Il s'agissait l� d'un r�am�nagement.
Aujourd'hui, le pr�sent projet de d�lib�ration �voque la future restructuration et l'extension du square L�on-Frapi� eu �gard � l'op�ration d'urbanisme qui concerne la zone sensible de la cit� Foug�re.
A cet �gard, vous indiquez que le square sera un site "C" repens� en harmonie avec l'am�nagement de la cit� pour les besoins des riverains.
Quelle concertation comptez-vous mettre en ?uvre, Monsieur le Maire, avec les familles et les forces de police de l'arrondissement concernant les probl�mes pr�occupants que vous connaissez, notamment de s�curit� et de toxicomanie, tr�s cons�quents dans ce secteur du 20e arrondissement ?
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Avant que M. CONTASSOT ne vous r�ponde, je voudrais simplement vous dire, Monsieur ARAJOL, que je comprends parfaitement votre r�action, voire votre amertume, mais...
M. Jean-Louis ARAJOL. - Je ne suis pas amer.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - ... que c'est la beaut� de notre fonction : nous travaillons pour les Parisiens. Donc, m�me si ce qui a �t� d�cid� hier se fait aujourd'hui, l'important, c'est que cela se fasse.
Je passe la parole � M. CONTASSOT.
M. Jean-Louis ARAJOL. - Monsieur le Maire, excusez-moi, mais j'ai tellement entendu - moi qui suis nouveau dans cet h�micycle - de critiques sur l'ancienne majorit� que je crois qu'il est bon quand m�me d'�voquer tout ce qui a pu �tre fait et je ne cesserai de le faire chaque fois que, objectivement, ce sera le cas, tout simplement.
M. Alain DESTREM. - Merci.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - A ma connaissance, ces d�cisions ont �t� prises avec l'accord de l'opposition.
M. Jean-Louis ARAJOL. - Je n'en suis pas certain.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - On pourrait regarder. Je ne pense pas que l'opposition ait vot� contre la r�alisation de jardins publics.
Monsieur CONTASSOT, vous avez la parole.
M. Yves CONTASSOT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Sans refaire l'historique complet du r�am�nagement du square et de son extension, qui, je le rappelle, repr�sente quand m�me plus de 14.000 m�tres carr�s, compte tenu de cette importance et de son impact dans l'environnement, la pr�c�dente �quipe municipale a d�cid� de faire appel � une ma�trise d'?uvre priv�e et, de ce fait, pour respecter le Code des march�s publics et compte tenu du montant de la r�mun�ration de cette ma�trise d'?uvre, il a �t� n�cessaire de lancer un concours public de concepteurs.
Ce concours a n�cessit� la d�signation par l'Assembl�e d�lib�rante des membres �lus constituant le jury.
Il y a eu deux phases :
- la premi�re concernant la s�lection des candidatures ;
- la deuxi�me concernant la proposition d'�quipe de concepteurs.
Le projet de d�lib�ration qui est pr�sent� � cette s�ance du Conseil concerne la d�signation du laur�at du concours et l'autorisation donn�e au Maire de Paris de d�signer le march� de ma�trise d'?uvre correspondant.
Je voudrais rappeler quelques dates qui expliquent simplement les d�lais.
Le programme de l'op�ration n'a �t� d�fini en Commission des op�rations immobili�res que le 13 octobre 1999. Il n'y a pas des dizaines d'ann�es ! Ce n'est pas nous qui g�rions � ce moment-l�.
La d�signation des membres �lus du jury au Conseil de Paris a �t� faite le 23 novembre 1999.
Le lancement du concours a eu lieu le 24 d�cembre 1999 et la remise de candidatures le 25 janvier 2000.
Il y a eu tout au long de l'ann�e 2000 un certain nombre de r�unions en Commission technique (analyse des candidatures), de r�unions du jury (s�lection des candidatures, remise des propositions par les candidats), de r�unions en Commission technique (proposition du laur�at) et la n�gociation ainsi que la mise au point du march� de ma�trise d'?uvre ont eu lieu en novembre 2000.
L'introduction du projet de d�lib�ration qui nous est soumis aujourd'hui dans le syst�me Alpaca a �t� faite le 3 janvier 2001, mais je voudrais rappeler qu'il n'y a pas eu de Conseil de Paris aux mois de f�vrier et mars 2001 nous permettant de d�lib�rer sur ces questions et, de ce fait, nous arrivons aujourd'hui avec un calendrier pr�visionnel g�n�ral qui, je dois le dire, m'�tonne tout autant que vous, mais qui n'est pas sp�cifique � ce projet car, depuis deux mois, j'entends dire r�guli�rement sur tous les projets de la Ville qu'en moins de quatre ans on ne sait rien faire � la Mairie de Paris s'agissant d'op�rations de cette envergure. Le calendrier consiste en l'engagement et la notification du march� de ma�trise d'?uvre au cours de cet �t� et la fin des travaux aura lieu (je suis un peu �tonn�) en ao�t 2003...
Donc, vous voyez � quel point l'�tat malheureux dans lequel se trouve ce square se retrouve li� aussi � des contraintes de d�lai tout � fait �tonnantes, pour ne pas dire plus...
Je crois qu'il faudra - et pas simplement sur ce square - que nous prenions un certain nombre de dispositions en liaison avec la Pr�fecture de police pour que l'on puisse garantir une certaine s�curit�, mais en �vitant de transformer certaines cat�gories de personnel en auxiliaires de police. De ce point de vue-l�, j'aurai l'occasion tr�s rapidement, avec le Pr�fet de police, de voir comment nous pouvons travailler en coh�rence sur ces questions pour assurer la s�curit� � la fois des personnels (je dis bien des personnels) et des usagers des parcs et jardins de la Ville de Paris.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Un mot l�-dessus. Dans la d�l�gation qui est la mienne, je suis tr�s sensible aux ph�nom�nes qui se d�roulent aujourd'hui dans les parcs et jardins et je pense qu'effectivement il faut qu'on ait des r�ponses � la fois de la Ville et peut-�tre de la Pr�fecture de police plus volontaires.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration PJEV 24.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, PJEV 24).

Juin 2001
Débat
Conseil municipal
retour Retour