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100 - Vœu n° 29 déposé par M. GAREL, au nom du groupe "Les Verts" relatif au renforcement de la politique de soutien aux salles de cinéma indépendantes


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l'examen d'un certain nombre de v?ux.
Nous commen�ons par le v?u n� 29 demandant le renforcement de la politique de soutien aux salles de cin�ma ind�pendantes.
Il est pr�sent� par M. GAREL.
M. Sylvain GAREL. - Au nom du groupe "Les Verts", je voudrais faire ce v?u qui s'inqui�te de la situation des salles de cin�ma ind�pendantes ou m�me plus largement des salles de cin�ma � un ou deux �crans qui sont de plus en plus menac�es dans Paris.
Tout le monde a pu lire ces derniers temps que le "Kinopanorama", une des salles mythiques du 15e, vient de fermer ses portes. Un autre cin�ma, le "Lucernaire", dans le 6e, un th��tre et un cin�ma, lui aussi est menac� parce qu'il est mis en vente et on n'est pas encore tout � fait certain de ce qu'il va devenir. Et il y a d'autres cin�mas qui sont menac�s.
Cette situation est due � la multiplication des multiplexes dans Paris mais aussi en proche p�riph�rie. Le ph�nom�ne des cartes de cin�ma qui a �t� d�velopp� par les grands groupes, la concentration des succ�s sur quelques films, font que les salles de cin�ma ind�pendantes ou isol�es sont fragilis�es.
Pourtant, Paris est la ville au monde o� il y a le plus de films programm�s et nous souhaiterions que cette situation perdure.
C'est pour cela qu'au nom de mon groupe, j'ai �mis le v?u que, dans les meilleurs d�lais, on mette en place une cellule de crise pour pouvoir r�pondre tr�s rapidement et avoir les informations le plus en amont possible pour emp�cher que des salles de cin�ma ne se transforment en fast-food, en parking ou en autre lieu de destination comme cela a �t� trop souvent le cas ces derni�res ann�es � Paris.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur S�GUIN, vous avez la parole.
M. Philippe S�GUIN. - Monsieur le Maire, nous voterons pour notre part le v?u d�pos� par M. GAREL qui r�pond � un vrai probl�me, et nous souhaiterions que la cellule de crise dont il appelle la cr�ation puisse se pr�occuper aussi de probl�mes tels que l'avenir du festival dont il �tait question il y a quelques instants, bref : que l'on y globalise les probl�mes du cin�ma � Paris.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur BLOCHE, vous avez la parole.
M. Patrick BLOCHE. - Je ne comprends pas tr�s bien le sens de la proposition de M. S�GUIN puisque s'il s'agit d'une cellule de crise, ce n'est pas un groupe de r�flexion qui pourrait exister sur la dur�e de la mandature pour r�fl�chir sur la politique du cin�ma � Paris.
En l'occurrence, je pense qu'il faut r�pondre ponctuellement au probl�me que pose M. GAREL. Son v?u est un v?u totalement justifi�. Je le remercie d'ailleurs, au nom du groupe socialiste et radical de gauche, de son initiative. La situation est tr�s sinistr�e � Paris pour la distribution ind�pendante. Il faut quand m�me dire ce qu'a �t� la responsabilit� de la pr�c�dente Municipalit� en ce domaine...
(Mouvements divers sur les bancs des groupes de l'opposition municipale).
... puisque la commission d�partementale d'�quipement cin�matographique, la C.D.E.C., o� la Mairie de Paris �tait pr�pond�rante, a donn� un accord favorable � toutes les demandes d'ouverture de multiplexes � Paris. Il faut, en ce domaine, prendre en compte une situation qui a amen�, malheureusement, � ce que de nombreux cin�mas ind�pendants disparaissent. Cette cellule de crise appara�t pleinement justifi�e. Parall�lement, nous pourrions, au-del� de cette cellule de crise, voir dans quelle mesure la Municipalit� parisienne pourrait apporter son soutien par des subventions d'investissement � la r�novation d'un certain nombre de salles de cin�ma. Nous sommes vraiment face � un probl�me sp�cifique. Pour avoir, durant la derni�re l�gislature � l'Assembl�e nationale, pris l'initiative d'un amendement qui n'a v�cu que l'espace d'une lecture et qui visait � interdire les cartes d'abonnement, qui ont fait beaucoup de mal pour les salles de cin�ma ind�pendantes, m�me si nous avons pu trouver, apr�s, un compromis plus ou moins acceptable, je pense que c'est un bon v?u et je me r�jouis que l'on propose, effectivement, une cellule de crise pour une situation de crise.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La s�ance est suspendue pour 5 minutes.

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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