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133 - QOC 2002-489 Question de M. Yves GALLAND et des membres du groupe Union pour la démocratie française à M. le Maire de Paris sur la situation sanitaire de l'hôpital Georges-Pompidou et des mesures adoptées pour lutter contre la prolifération de la légionellose


Libell� de la question :
"Au moment o� 6 plaintes contre l'h�pital Georges-Pompidou sont d�pos�es, M. Yves GALLAND et des membres du groupe Union pour la d�mocratie fran�aise demandent � M. le Maire de Paris de bien vouloir leur fournir des �l�ments d'information sur la situation sanitaire actuelle et sur les mesures adopt�es pour lutter de mani�re efficace contre la prolif�ration du germe de la l�gionellose."
R�ponse (M. Alain LHOSTIS, adjoint) :
"La bact�rie l�gionelle se diss�mine dans les conduits de climatisation ou les r�seaux d'eau. Elle se propage dans 13 % des cas � l'h�pital, mais aussi dans les autres lieux collectifs.
Pour combattre cette bact�rie qui est particuli�rement coriace, il faut avoir recours � des traitements au chlore ou � des chocs thermiques.
Cependant, lorsque les tuyaux d'eau sont en acier galvanis�, comme c'est le cas notamment � l'H.E.G.P., il faut employer d'autres m�thodes.
C'est la raison pour laquelle la D.G.S. a rendu obligatoire en mai 2002 la pose de filtres sp�ciaux sur toutes les douches fr�quent�es par les malades immuno-d�prim�s.
Dans tous les h�pitaux de l'A.P., les circuits ont �t� purg�s, engendrant des sur-consommations d'eau importantes.
Concernant plus particuli�rement la situation de l'H.E.G.P., aucun cas nouveau attest� de l�gionelle par contamination nosocomiale n'est apparu depuis un an.
Cependant, une surveillance clinique et microbiologique intense est mise en ?uvre dans l'�tablissement. Des mesures prises ont consist� en des poses de filtres anti-bact�riens et des raccords sur l'ensemble des points d'eau. Ceci garantit une s�curit� totale aux patients, en d�passant largement les recommandations de la circulaire du 22 avril 2002 relative � la pr�vention du risque li� aux l�gionelles.
L'H.E.G.P. a demand� au L.H.V.P. de proc�der � des campagnes trimestrielles de 28 pr�l�vements d'eau chaude pour la recherche de Legionella et Legionella pneumophila au cours de l'ann�e 2002.
Les deux r�seaux d'eau chaude font actuellement l'objet d'un maintien en temp�rature vers 55�C et d'une chloration continue. Les robinetteries sont r�guli�rement d�tartr�es et d�sinfect�es.
Les pr�l�vements d'eau chaude r�alis�s les 12 et 19 mars puis les 11 et 18 juin 2002 par le L.H.V.P. sur diff�rents points d'usage des zones basse et haute montrent des r�sultats tout � fait satisfaisants (50 unit�s par litre d'eau). La situation microbiologique du r�seau d'eau chaude est depuis plus de 10 mois consid�r�e comme tr�s bonne.
Le laboratoire de l'H.E.G.P. �tudie, quant � lui, les circuits d'eau froide. Sur ce point �galement, la situation du r�seau d'eau froide se normalise. La d�sinfection des robinetteries et la purge des colonnes a �t� particuli�rement efficace.
Pour mesurer la corrosion �ventuelle des tuyaux, un syst�me de surveillance de l'oxydation des canalisations (fer et zinc) a �t� mis en place avec le concours des services techniques et de la pharmacie de l'�tablissement.
L'ensemble du management de ce programme de pr�vention de la l�gionellose est confi� � un comit� de pr�vention qui se r�unit tous les 15 jours."

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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