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123 - 2002, DVD 148 - Renaissance de la Bièvre à Paris. - Approbation des objectifs poursuivis et des modalités de la concertation préalable. - Autorisation à M. le Maire de Paris de lancer un concours restreint de maîtrise d'œuvre pour la conception des aménagements


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Il nous reste une d�lib�ration, il s'agit du projet de d�lib�ration DVD 148 relatif � la renaissance de la Bi�vre � Paris.
M. COUMET a la parole.
M. J�r�me COUMET. - Monsieur le Maire, un petit moment de po�sie.
"Elle coule fluette dans la vall�e de Saint-Quentin et, mythologiquement, on se la figure en une fillette � peine pub�re, en une na�ade toute petite ou en encore � la poup�e sous les saules. Comme bien des filles de la campagne, la Bi�vre est, d�s son arriv�e � Paris, tomb�e dans l'aff�t industriel des racoleurs, spoli�e de ses v�tements et de ses parures d'arbres".
Je m'arr�te l�. Cette description de Huysmans �dit�e en 1890 va-t-elle revenir d'actualit� ?
Une Bi�vre d�pollu�e en amont et r�duite � un r�le d'�gout � Paris.
Depuis quelques ann�es, notamment en tirant toutes les cons�quences des actions concert�es du Conseil r�gional d'Ile-de-France, des Conseils g�n�raux concern�s du Val de Marne et des Hauts de Seine, du S.I.A.A.P. et de la communaut� de communes du Val-de-Bi�vre, la potentialit� d'une Bi�vre d�pollu�e � l'entr�e de Paris n'est plus du domaine de l'utopie.
Les projets de mise � jour deviennent d'actualit�. De nombreuses associations se sont mobilis�es en ce sens. Des actions similaires r�alis�es dans d'autres villes de France et du monde d�montrent que ce r�ve peut devenir r�alit�.
Cette d�lib�ration est la premi�re �tape de cette concr�tisation, non seulement en travaillant au plan symbolique sur l'�vocation du trac� de la Bi�vre, sur son parcours parisien dans les 13e et 5e arrondissements, mais le projet pr�sent� est beaucoup plus ambitieux puisqu'il fixe comme objectif la remise � jour sur 3 sites : Kellerman, le square Ren�-le-Gall et l'annexe du Mus�um d'Histoire naturelle et le choix de l'un de ces projets � r�aliser avant la fin de la mandature.
C'est un beau projet et les �lus du 13e, dans toutes leurs sensibilit�s, se r�jouissent de sa concr�tisation et nous comptons sur votre d�termination, Madame la Maire, et sur celle du Maire de Paris � le mettre en ?uvre.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme TA�EB.
Mme Karen TA�EB. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, la renaissance d'un affluent de la Seine c'est tout un symbole de vie. Et, il faut se f�liciter du lancement de ce projet intitul� "renaissance de la Bi�vre", projet qui pr�sente un r�el int�r�t pour notre ville et la red�couverte de son patrimoine naturel et historique.
C'est � partir du XIXe si�cle que cette rivi�re a subi les effets d'une urbanisation qui a conduit � sa couverture progressive dans Paris puis totale en 1935, ce qui r�pondait � des pr�occupations d'hygi�ne tout en s'inscrivant dans une densification progressive des quartiers travers�s par la rivi�re sans oublier le d�veloppement sur ces berges d'activit�s pouvant �tre la source de nuisances comme les tanneries, ce qui n'est plus d'actualit�.
Ce projet pr�voit donc la restitution dans Paris de cette rivi�re au niveau de trois sites avec l'am�nagement � proximit� de circuits de promenades repr�sentant un potentiel lin�aire de 2,3 kilom�tres sur 5 kilom�tres, du parc Kellermann � la Poterne-des-Peupliers, du square Ren�-le-Gall au boulevard Arago et dans les terrains annexes du Mus�um national d'histoire naturelle.
C'est donc un objectif appr�ciable et les �lus du Mouvement des citoyens accueillent naturellement avec satisfaction l'association du Mus�um national � la concertation pr�alable. Mus�e pour lequel les �lus du Mouvement des citoyens ont soutenu le programme de r�novation au cours des derni�res ann�es.
Il reste � tenir compte d'un document qui nous a �t� transmis par l'Union des associations Renaissance de la Bi�vre qui met l'accent premi�rement sur l'objet de cette renaissance qui ne doit pas �tre de cultiver une quelconque nostalgie arch�ologique, ni de r�aliser un exploit hydraulique, mais d'am�liorer la qualit� de vie des Parisiens et des Franciliens, et deuxi�mement sur le fait que la partie parisienne du projet est assur�ment la plus difficile � r�aliser.
Par ailleurs, il nous para�t important de valoriser ce programme d'am�nagement qui r�pond � de v�ritables pr�occupations d'�cologie urbaine, et je pense qu'il serait important de mettre en place des expositions ou des pr�sentations en direction des �l�ves des �coles parisiennes.
Pour finir, les �lus de notre groupe souhaitent que le volet relatif � la pr�servation de la qualit� des eaux de la Bi�vre fasse l'objet d'une attention particuli�re.
Cela �tant dit, je voudrais rappeler � nouveau tout l'int�r�t que les �lus du Mouvement des citoyens accordent � ce projet dont ils soutiennent la mise en ?uvre.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Madame LE STRAT, vous avez la parole.
Mme Anne LE STRAT. - Merci, Monsieur le Maire.
Vu l'heure, je vous ferai gr�ce d'une intervention. Je voulais juste souligner aussi l'attention que portent les �lus "Verts" � ce tr�s beau projet. Nous avions d�pos� un amendement que je ne vous lirai pas et, en concertation avec Mme CONSTANTIN, je vous signale que nous approuvons l'amendement de l'Ex�cutif qui se substitue donc � notre amendement n� 53.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame CONSTANTIN, vous avez la parole pour r�pondre et pr�senter l'amendement de l'Ex�cutif.
Mme Myriam CONSTANTIN, adjointe, au nom de la 4e Commission. - A cette heure-ci, je ne vais pas faire d'intervention sur la Bi�vre. Je voudrais juste remercier les trois orateurs qui se sont exprim�s et dire qu'il s'agit pour nous, dans cette d�lib�ration, de r�pondre � l'attention, � la passion, au r�ve aussi en lui donnant la dimension du possible, de bon nombre de nos concitoyens qui voient, dans la Bi�vre, de l'histoire et du labeur des hommes et �galement la force d'inspiration. Ils pensent, nous pensons r�ellement que la Bi�vre a un r�le � jouer aujourd'hui.
Nous irons lentement, nous irons avec les Parisiens, nous irons aussi avec les communes en amont, mais nous irons, du moins si le Conseil de Paris approuve ce projet ce qui semble tout � fait bien parti.
Sur l'amendement de l'Ex�cutif et par rapport � celui d'Anne LE STRAT et des "Verts", ils ont situ� leur amendement sur le r�glement du concours, qui n'a pas de valeur juridique et qui, entre parenth�ses, n'est pas tout � fait le bon. Je tiens � votre disposition un projet de r�glement actuel. Il y a des myst�res qui m'�chappent dans les circuits, mais peu importe.
Vous l'aviez positionn� sur le r�glement du concours. Je pense qu'il est plus judicieux de le positionner sur l'expos� des motifs et par ailleurs d'ouvrir la possibilit� de sites d'ouverture suppl�mentaires plus tard, en liant cette opportunit� � la concertation qui va se d�velopper.
C'est le sens de l'amendement de l'Ex�cutif que je ne vous lirai pas sauf s'il y a n�cessit� de le faire, mais que vous avez tous sur les tables.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci. Je mets aux voix, � main lev�e, le projet d'amendement n� 53 bis d�pos� par l'Ex�cutif.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet d'amendement n� 53 bis est adopt�.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 148 amend�.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2002, DVD 148).

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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