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106 - 2002, DRH 57 - Modification du statut particulier applicable au corps des éducateurs de jeunes enfants de la Commune de Paris


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DRH 57 relatif � la modification du statut particulier applicable au corps des �ducateurs de jeunes enfants de la Commune de Paris.
Je donne la parole � Mme Dominique BAUD.
Mme Dominique BAUD. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, confront�e � la p�nurie de personnel de Petite enfance s'agissant tant d'auxiliaires de pu�riculture que d'�ducateurs de jeunes enfants, je me r�jouis de la d�cision de la Ville de Paris d'introduire (je cite) : "la possibilit� de recruter 50 �l�ves �ducateurs de jeunes enfants ext�rieurs � la Ville qui b�n�ficieraient d'une allocation d'�tude d'un montant de 2.500 euros correspondant aux dix-huit derniers mois de leur scolarit�, en contrepartie de quoi ces �l�ves s'engageraient � travailler dans les services de la Ville pendant deux ann�es � compter de leur nomination dans le corps des �ducateurs de jeunes enfants".
Je crois n�anmoins que si cette solution aidera � la mise en place effective de nouvelles structures de cr�ches, elle n'apportera aucune solution imm�diate � la p�nurie de personnel dans les �tablissements existants, que d'autre part il convient de r�fl�chir d�s � pr�sent aux propositions qui pourraient leur �tre faites afin que ces �ducateurs restent en poste m�me apr�s leurs deux ann�es d'exp�rience parisienne obligatoire.
Je remercie donc le Maire de Paris de m'informer s'il est pr�vu imm�diatement des embauches de personnels autres que des auxiliaires de pu�riculture si difficiles � recruter, tels que (comme le pr�voit cette d�lib�ration) des �ducateurs de jeunes enfants pr�ts � rentrer dans la vie professionnelle et en plus grand nombre que ce qui est pr�vu actuellement dans les cr�ches, o� leurs comp�tences sont appr�ci�es et r�clam�es.
Un autre corps de m�tier m�riterait, tant pour elles-m�mes que pour les enfants, que l'on r�vise les normes de recrutement de personnel de la Petite enfance, je veux parler ici des psychomotriciennes.
Je vous remercie de me dire si une telle proposition pourrait �tre envisag�e dans les services de la D.A.S.E.S.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Monsieur DAGNAUD, vous avez la parole pour r�pondre.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, au nom de la 2e Commission. - Je r�ponds bien volontiers � Mme BAUD en l'absence de Mme TROSTIANSKY, mais ayant eu � travailler avec elle sur ces questions je vais essayer, Madame BAUD, d'apporter le maximum d'�l�ments de r�ponse � vos interrogations.
D'abord, je vous rappelle, mais je crois que vous l'avez bien compris, que cette disposition s'inscrit dans une politique d'ensemble dont elle n'est qu'un des points, m�me si c'est un point important.
Le principal trait de cette politique d'ensemble en mati�re de Petite enfance, c'est une politique dynamique de recrutement qui a �t� engag�e d�s la rentr�e 2001 et qui s'est, depuis, traduite par la cr�ation de 558 postes qui, pour la plupart aujourd'hui, sont pourvus ou en passe de l'�tre.
Nous avons effectivement de r�elles difficult�s pour accompagner ce mouvement de recrutement, pour des raisons diverses et vari�es qui tiennent notamment � la p�nurie g�n�rale de l'offre de formation par rapport aux besoins des collectivit�s, difficult�s renforc�es en R�gion parisienne par le fait que la Ville de Paris est en concurrence directe avec les autres collectivit�s franciliennes et que, compte tenu notamment de la difficult� d'acc�s au logement social ou au logement du parc priv� � Paris pour des agents qui, somme toute et malgr� nos efforts, ont des r�mun�rations modestes, l'attractivit� des collectivit�s de banlieue est souvent sup�rieure � la n�tre. C'est l� une vraie difficult� pour les agents.
N�anmoins, nous avons essay� de trouver les moyens de renforcer l'attractivit� de nos recrutements et c'est pourquoi, � l'appui des cr�ations de postes que j'ai indiqu�es, nous avons engag� une campagne active de visite aux �coles, d'appel � candidature avec une politique de communication et d'information sur les postes ouverts et donc disponibles.
Nous participerons �galement d�s f�vrier prochain � un Forum des m�tiers du secteur sanitaire et social qui a pour objectif de pr�senter les possibilit�s d'accueil � Paris et aussi de montrer la richesse des parcours professionnels qui sont propos�s aux agents et futurs agents.
Au-del�, notre intention est bien de fid�liser les agents dans le secteur de la Petite enfance. La d�lib�ration portant cr�ation de bourses d'�tudes est une partie importante de cette politique. Elle s'adresse, vous l'avez rappel�, � 150 auxiliaires de pu�riculture, � 50 �ducateurs de jeunes enfants et � 50 pu�ricultrices.
Le protocole d'accord A.R.T.T. que nous avons valid� l'ann�e pass�e participe � l'attractivit� globale de la Ville, s'agissant notamment des personnels de la Petite enfance qui se sont vus reconna�tre pour la premi�re fois un crit�re de p�nibilit� et ont donc �t� inscrits au niveau 2 du tableau des suj�tions, ce qui leur ouvre droit � une diminution de leur base l�gale de travail. Je crois que c'est un �l�ment d'attractivit� tout � fait cons�quent.
Enfin sachez qu'une �tude est diligent�e sur les m�tiers de la Petite enfance afin d'am�liorer les conditions de travail et de qualit� de vie professionnelle des personnels, dont les conclusions devraient �tre disponibles d�s le d�but de l'ann�e prochaine.
Voil�, Madame BAUD, chers coll�gues, ce que je pouvais vous indiquer. Je m'excuse de ne pas pouvoir �tre tr�s pr�cis sur la situation particuli�re des psychomotriciennes, mais je proposerai � Mme TROSTIANSKY de vous r�pondre directement.
M. Christian SAUTTER, adjoint. - Excellent !
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DRH 57.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DRH 57).

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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