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113 - Vœu n° 45 déposé par M. Jacques DAGUENET et les membres du groupe communiste relatif à l'installation d'une antenne-relai de téléphones supplémentaires de 4 mètres sur l'immeuble de la S.A.G.I. au 121-125, avenue Ledru-Rollin


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous avons un v?u pr�sent� par le groupe communiste qui va �tre pr�sent� rapidement par M. DAGUENET. C'est le v?u n� 45.
M. Jacques DAGUENET. - C'est par rapport aux antennes-relais.
Les parents d'�l�ves, la F.C.P.E., et de nombreux habitants de Paris 11e, s'inqui�tent de la multiplication d'installations d'antennes-relais de t�l�phonie mobile notamment sur l'immeuble de la soci�t� d'�conomie mixte, la S.A.G.I., au 121-123, rue Ledru-Rollin.
Ces habitants refusent l'installation d'une antenne suppl�mentaire de plus de 4 m�tres, et dont le permis a �t� d�pos�.
Ils s'inqui�tent des cons�quences des rayonnements nocifs sur la sant� des enfants de l'�cole et des habitants proches.
Je rappelle que cette action s'ajoute � de nombreuses autres qui ont vu � Paris, comme ailleurs, des habitants et des �lus locaux, manifester. Catherine G�GOUT est intervenue pour le groupe communiste sur ce sujet, il y a quelques mois.
Je crois d'ailleurs que c'est � Niort qu'ont �t� refus�es ces implantations. Les inqui�tudes justifi�es de la part des scientifiques sur le caract�re nocif de ces ondes, sont reconnues notamment pour les enfants, ainsi que pour les personnes � risques.
Ces faits n�cessitent pour les pouvoirs publics d'une part de respecter le principe de pr�caution, et d'autre part, de suivre les indications du rapport "Zmirou" qui avait �t� nomm� par l'ancien Gouvernement, qui recommande d'�viter d'implanter de telles antennes � moins de 100 m�tres des �quipements publics : �coles, cr�ches, h�pitaux, etc.
Enfin, l'implantation et le fonctionnement des antennes-relais doivent s'inscrire dans une gestion r�pondant, je crois, � des crit�res de transparence, mais aussi de concertation avec les populations concern�es et, de ce point de vue, je me f�licite que la Ville travaille � un projet de charte avec les op�rateurs de radiot�l�phonie mobile.
Dans ces conditions, nous �mettons le v?u suivant au Conseil de Paris : "que M. le Maire de Paris d'une part intervienne aupr�s de la S.A.G.I. pour que celle-ci renonce, du moins suspende, son projet d'installer une antenne suppl�mentaire de plus de 4 m�tres de haut sur son immeuble, avenue Ledru-Rolin et d'autre part pour que �lus et population disposent d'un �tat des implantations de ces antennes autour des �coles, cr�ches, �quipements collectifs ainsi que les demandes de permis de construire et autorisation de travaux en cours et enfin que le Maire applique le principe de pr�caution et envisage d'�tablir avec les autorit�s concern�es un p�rim�tre de s�curit� autour des zones sensibles".
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci. Monsieur SAUTTER, vous avez la parole, tr�s rapidement.
M. Christian SAUTTER, adjoint. - Je voulais simplement dire que l'Ex�cutif est favorable � ce v?u de M. DAGUENET car ce matin, MM. CONTASSOT, LHOSTIS et moi-m�me avons pr�sent� un projet de charte d'implantation des antennes-relais qui concilie la n�cessit� de d�veloppement du t�l�phone mobile et le principe de pr�caution dans le domaine sanitaire.
Nous allons intervenir aupr�s de la S.A.G.I. pour que celle-ci suspende l'installation jusqu'� ce qu'on soit s�r qu'elle se conforme aux nouvelles dispositions.
Par ailleurs, lorsque que cette charte aura �t� n�goci�e et adopt�e par les op�rateurs, nous disposerons de la cartographie que souhaite M. DAGUENET.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 45 d�pos�e par M. DAGUENET.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u n� 45 est adopt�e.

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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