M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Bien ! Nous pouvons maintenant passer aux dossiers de la 3e Commission et nous commen�ons par l'examen du projet de d�lib�ration DVD 83 relatif au projet d'infrastructure de transport en commun dans Paris.
La parole est � Mme Sophie MEYNAUD.
Mme Sophie MEYNAUD. - Merci, Monsieur le Maire.
La r�alisation du tramway est l'un des objectifs majeurs du Contrat de Plan � Paris avec le prolongement de M�t�or, l'ouverture de la gare des Olympiades dans le 13e arrondissement et la r�alisation de la gare Eole �vangile-Aubervilliers sur la ligne E du R.E.R., aux limites du 18e et du 19e arrondissement.
Je tiens � exprimer ma satisfaction de voir � quel rythme avance le projet de tramway dont la r�alisation est d�j� act�e entre le pont du Garigliano et la porte d'Ivry. Cette r�alisation pose d'une bonne fa�on dans la partie sud l'articulation n�cessaire avec le T2 et la prise en compte, par exemple, d'une meilleure desserte du secteur Parc des Expositions et porte de Versailles.
De la m�me mani�re, je trouve extr�mement positif le fait que cette infrastructure majeure pour tous les quartiers p�riph�riques de Paris et pour les communes proches puisse se d�ployer du sud vers l'est. Il s'agit d'un outil essentiel pour le dynamisme de tout cet espace urbain qui en grande partie, regroupe des quartiers populaires, pour la plupart inscrits dans la politique de la ville.
C'est ce que nous propose cette d�lib�ration en projetant d'engager une nouvelle concertation sur le prolongement jusqu'� la porte de Bagnolet.
Cette nouvelle tranche porterait sur 6 kilom�tres et demi suppl�mentaires, offrirait des correspondances avec les lignes 1, 3 et 9 du m�tro, ainsi qu'avec de nombreuses lignes de bus. Cela permettrait une meilleure articulation pour des besoins de mobilit� de plus en plus diversifi�s, sans oublier la desserte d'�quipements importants, notamment scolaires et sportifs, situ�s en p�riph�rie.
Ce prolongement traduit �galement les pr�occupations que nous exposions r�cemment, lors de la r��valuation des objectifs de la Z.A.C. "Paris-Rive gauche", sur la n�cessit� de s'inscrire, gr�ce aux transports notamment, dans un espace de d�veloppement urbain global. Le prolongement annonc� du tramway des Mar�chaux constituerait un �l�ment de r�ponse � cette orientation.
Comme cela est le cas pour le premier tron�on, cette nouvelle implantation participerait � l'entreprise de requalification urbaine conduite le long du trac�.
Le tramway doit �tre un fil visible de la construction du Paris solidaire, o� chacun des espaces du territoire compterait pour un, aurait sa place avec ses sp�cificit�s.
On peut mesurer sur ces lieux, repr�sentant les anciennes barri�res, comme le tramway peut �tre un trait d'union qui compte dans les relations nouvelles � b�tir avec nos voisins sur tout le pourtour de la Ville.
Je ferai cependant deux remarques br�ves :
Cette d�lib�ration me permet de redire mon attachement � une requalification g�n�rale des boulevards des Mar�chaux qui compte de nombreux quartiers populaires o� vivent des centaines de milliers de Parisiens.
En tant qu'�lue du 18e arrondissement, j'aimerais ne pas �tre oblig�e d'attendre le tramway pour que s'op�re un v�ritable r�am�nagement de qualit� sur les boulevards du nord de la Capitale. C'est en partie ce � quoi r�pond le grand projet de renouvellement urbain qui me semble �tre un �l�ment majeur du d�veloppement de ces quartiers dans les ann�es � venir et nous devons y travailler.
D'autre part, pour conclure, j'en profite pour redire l'int�r�t que nous portons � travailler � la remobilisation de la petite ceinture pour la mettre au service du d�veloppement durable de Paris.
Nous en parlions encore lors du d�bat sur la Z.A.C. "Paris-Rive gauche" : les �tudes � mener sur cette question sont d'autant plus importantes que cette infrastructure peut �tre tr�s utile au d�veloppement �conomique de la Ville.
Sur cette probl�matique, nous y reviendrons d�lib�ration apr�s d�lib�ration, non pas pour qu'une d�cision unilat�rale soit prise mais pour �clairer le d�bat � mener dans la transparence avec les Parisiennes, les Parisiens et leurs �lus.
Naturellement nous voterons en faveur de la d�lib�ration qui nous est propos�e. Je vous remercie.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, ch�re coll�gue.
Monsieur Christophe NAJDOVSKI, vous avez la parole.
M. Christophe NAJDOVSKI. - Merci, Monsieur le Maire.
Vous nous proposez d'approuver les modalit�s de concertation sur le projet de prolongement � l'est du tramway des Mar�chaux. Sachez que nous sommes tr�s attach�s au projet de tramway des Mar�chaux et � ce projet de prolongement pour lequel la Ville de Paris a d�j� provisionn� 500 millions de francs au budget modificatif 2001, soit 76 millions d'euros.
Le retour du tramway � Paris symbolise � lui seul la politique des d�placements que met en ?uvre la Municipalit�. Quel symbole en effet, de savoir que le tramway a �t� chass� de Paris au si�cle dernier par l'automobile, sous la pression notamment des constructeurs automobiles et que son retour est programm� pour 2006, � l'aube du XXIe si�cle. Nous esp�rons vivement que le tramway de rocade pr�figurera d'autres lignes dans Paris, dans les d�cennies � venir, marquant d�finitivement son retour dans la Ville.
Alors pourquoi d�fendre tout d'abord l'extension du tramway sur les Mar�chaux ? Parce qu'il b�n�ficie tout simplement d'atouts ind�niables.
Premi�rement par sa capacit� qui permet de transporter davantage de personnes que le bus.
Deuxi�mement par sa rapidit�, sup�rieure � celle des bus.
Troisi�mement par sa r�gularit� car il est implant� en site propre et b�n�ficie aussi de la priorit� aux carrefours.
L'implantation sur les boulevards des Mar�chaux permettrait aussi d'avoir de nombreuses correspondances avec les lignes de m�tro, R.E.R. et bus et permettrait de requalifier de fa�ade � fa�ade ces boulevards situ�s en p�riph�rie de la ville et trop longtemps d�laiss�s. D'ailleurs nous savons tous que beaucoup de ces boulevards sont plac�s en secteur de grand projet de renouvellement urbain, ce qui montre � quel point ils ont besoin d'une requalification urbaine.
Implant� sur les boulevards des Mar�chaux, il permettrait aussi de desservir dans le cadre d'un prolongement � l'est le bois de Vincennes au plus pr�s.
En ce qui concerne la concertation, nous souhaitons bien �videmment une concertation la plus large possible pour que les habitants des quartiers concern�s puissent �tre pleinement inform�s du projet et puissent se former une opinion la plus compl�te et objective possible sur ce projet.
En conclusion nous nous f�licitons de ce projet de d�lib�ration que nous voterons bien �videmment.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Perceptible dans le ton de votre intervention. Merci, cher coll�gue.
M. TOUBON �tait inscrit. Manifestement il n'est plus parmi nous. Est-ce que quelqu'un de son groupe souhaiterait intervenir � sa place ?... Non ?... Je n'insiste pas.
Pour la r�ponse, Monsieur Denis BAUPIN, vous avez la parole.
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
L'absence de M. TOUBON nous emp�chera d'avoir notre d�bat mensuel sur la question de la petite ceinture et des Mar�chaux. Je voudrais remercier mes coll�gues Sophie MEYNAUD et Christophe NAJDOVSKI qui ont rappel� l'int�r�t de ce projet majeur de notre mandature qu'est le tramway et particuli�rement son extension � l'est dont nous proposons de commencer la concertation pr�alable jusqu'� la porte de Bagnolet � l'automne prochain. Puisque l'ensemble des �l�ments ont �t� rappel�s et vu l'heure avanc�e � laquelle nous tenons cette discussion, je ne rappellerai pas tout l'int�r�t de ce projet.
Je reviendrai juste sur quelques aspects plus administratifs et juridiques puisque depuis la loi S.R.U. le lancement d'une concertation pr�alable sur un projet tel que cette extension du tramway, qui n'est pas pr�vue au contrat de plan Etat - R�gion n�cessite l'aval du Conseil d'administration du Syndicat des transports d'Ile-de-France.
Normalement, un Conseil d'administration devait avoir lieu la semaine pass�e, avant notre Conseil de Paris. Cela nous aurait permis de d�rouler le sc�nario de la fa�on la plus conforme possible. Malheureusement, du fait du changement de Gouvernement, ce Conseil d'administration a �t� report� au 23 juillet.
Notre d�lib�ration aujourd'hui n'est valable que sous r�serve de l'approbation ult�rieure par le Conseil d'administration du S.T.I.F. c'est pourquoi je vous propose, comme je l'avais indiqu� lors de la 3e Commission, que nous adoptions un amendement de forme qui modifierait l'article 1 de cette d�lib�ration, en ajoutant � la fin de l'article qui approuve les modalit�s de la concertation pr�alable la phrase suivante : "Sous r�serve de la d�lib�ration du Conseil d'administration du S.T.I.F." de fa�on que d�s que le Conseil d'administration aura donn� son accord � cette proc�dure, nous puissions lancer la concertation pr�alable c'est-�-dire � la rentr�e de septembre.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet d'amendement d�pos�, au nom de l'Ex�cutif, par M. Denis BAUPIN.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet d'amendement est adopt�.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 83 amend�.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ? M. TREMEGE et ses coll�gues.
Le projet de d�lib�ration amend� est adopt�. (2002, DVD 83).