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31 - 2002, DFAE 105 - Communication sur le compte financier 2001 du Crédit municipal de Paris


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DFAE 105 relatif � la communication sur le compte financier du Cr�dit municipal de Paris.
Monsieur LECOQ, vous avez la parole.
M. Jean-Pierre LECOQ, maire du 6e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.
Mes chers coll�gues, la communication sur le compte financier 2001 du Cr�dit municipal de Paris qui vient devant notre Assembl�e aujourd'hui me permettra de faire plusieurs constatations.
Au-del� de toutes les assertions et commentaires p�remptoires, le Cr�dit municipal de Paris conserve des atouts ind�niables alors que beaucoup de ses homologues de province ont connu ou se trouvent dans une situation d�licate. Sa comp�tence reconnue en mati�re de ventes aux ench�res, celle acquise en mati�re de pr�ts sur gages, l'importance de sa client�le de fonctionnaires concourent � lui assurer un volume d'activit�s et de r�sultats d'une grande stabilit�.
Nous prenons acte des modifications et des r�formes d'organisation mises en ?uvre par la nouvelle Direction g�n�rale depuis son arriv�e. Nous les approuvons lorsqu'elles ont pour objectif de renforcer les contr�les sur l'�tablissement, de mieux appr�hender les risques et de r�pondre aux prescriptions �dict�es par les autorit�s de contr�le et de tutelle.
En revanche, nous vous redisons notre d�sapprobation quant � la fa�on dont ont �t� interrompus les accords pass�s avec la M.A.A.F., ce qui pourrait se traduire � terme par le paiement de lourdes indemnit�s.
Nous resterons �galement attentifs quant au r�sultat futur de la politique de relance commerciale du Cr�dit municipal que vous avez souhait� voir mise en ?uvre. Sympathique dans son principe, elle n'en reste pas moins risqu�e pour l'activit� et incertaine quant aux r�sultats. M�me si elle se veut dirig�e vers des publics cibl�s, elle intervient dans un contexte �conomique difficile o� la prise de mauvais risques alli�e � la croissance des d�penses li�es � cette strat�gie peuvent impacter les r�sultats futurs du Cr�dit municipal.
Nous resterons donc vigilants, Monsieur le Maire, quant � leur �volution future et nous ne doutons pas qu'il s'agisse �galement de votre pr�occupation premi�re.
(Applaudissements sur les bancs des groupes "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s", "D�mocratie lib�rale et ind�pendants", "Ensemble pour Paris" et Union pour la d�mocratie fran�aise).
M. LE MAIRE DE PARIS. - La parole est � M. SAUTTER.
M. Christian SAUTTER, adjoint, au nom de la 1�re Commission. - Monsieur le Maire, je remercie M. LECOQ de son intervention mod�r�e et je le remercie au sein du Conseil d'orientation et de surveillance de veiller � ce que les atouts ind�niables du Cr�dit municipal de Paris soient pleinement utilis�s.
J'ai tenu les m�mes propos. Je crois v�ritablement qu'apr�s une p�riode qui n'est pas glorieuse le Cr�dit municipal de Paris peut repartir de l'avant.
Vous avez fait allusion � l'arr�t d'un projet de filialisation qui avait �t� lanc� en mars 2001 en relation avec un groupement de mutuelles, les M.A.A.F. Une �tude faite � notre demande apr�s le mois d'avril 2001 par le Cabinet Ricol dont la r�putation je crois est connue, a montr� que les int�r�ts financiers de la Ville �taient gravement l�s�s dans ce projet d'accord qui avait �t� conclu - je le r�p�te - au mois de mars 2001.
Donc, avec l'appui de la totalit� du Conseil d'orientation et de surveillance, ce projet a �t� interrompu avec une argumentation juridique solide, qui nous a �t� fournie par le Cabinet Ricol. Cela ne veut pas dire que tous les projets de filialisation des activit�s bancaires sont abandonn�s mais que ce projet particulier qui l�sait les int�r�ts de la Ville de Paris l'est. Dans les orientations strat�giques du Cr�dit municipal de Paris, il est envisag� que les activit�s bancaires puissent �tre filialis�es dans la mesure o� ceci apporterait un savoir-faire dont le Cr�dit municipal de Paris ne dispose pas actuellement.
En ce qui concerne les orientations futures, le nouveau Directeur g�n�ral a propos� au Conseil d'orientation et de surveillance de nouvelles orientations qui consistent � renforcer les activit�s traditionnelles de pr�t sur gage, de cr�dit social aux fonctionnaires, d'aide aux m�nages en situation de surendettement. Il a propos� un certain nombre de pistes nouvelles. Je suis s�r que le Conseil d'orientation et de surveillance, Monsieur LECOQ, avec votre appui, aidera le Cr�dit municipal � avoir une strat�gie ambitieuse sans prendre de risque exag�r�.
Voil� ce que je voulais vous dire en r�ponse � vos questions.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Messieurs.
C'est une communication, il n'y a donc pas de vote.

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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