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78 - 2002, JS 203 - Approbation de l'avenant n° 2 à la convention de délégation de service entre la Ville de Paris et la Société anonyme d'exploitation du Palais omnisports de Paris-Bercy (12e) pour autoriser l'exploitation et l'ouverture au public et aux associations sportives de la patinoire Sonja-Henie du Palais omnisports de Paris-Bercy. - Approbation des redevances d'utilisation de la patinoire Sonja-Henie du Palais omnisports de Paris-Bercy par les groupements et associations sportives. - Autorisation à M. le Maire de Paris de consentir au dépôt d'une autorisation de bâtir par la Société en vue de la réalisation des travaux préalables à l'ouverture de la patinoire Sonja-Henie au public


M. Christophe CARESCHE, adjoint pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration JS 203 relatif � l'approbation de l'avenant n� 2 � la d�l�gation de service entre la Ville de Paris et la Soci�t� anonyme d'exploitation du Palais omnisports de Paris-Bercy (12e) pour autoriser l'exploitation et l'ouverture au public aux associations sportives de la patinoire Sonja-Henie du P.O.P.B.
Mme BLUMENTHAL �tait inscrite, mais elle n'est pas l�.
M. Philippe S�GUIN. - C'�tait une fa�on de r�pondre � la question que posait M. CHERKI au sujet des cavaliers. Il n'a pas tort. Aussi longtemps que nous serons priv�s des questions comme nous allons l'�tre tout � l'heure, il faut bien que nous essayons de les placer quelque part.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme TA�EB.
Mme Karen TA�EB. - J'interviens en tant qu'�lue du 12e arrondissement, � la place de Mme BLUMENTHAL, qui s'excuse.
Monsieur le Maire, une patinoire ouverte en octobre 2002 � Bercy au Palais omnisports, qui aurait pu y croire en janvier 2002 ? C'est pourtant ce qui nous est propos� de voter aujourd'hui. Ce projet est n� de votre volont�, Monsieur le Maire, d'ouvrir plus largement au public les �quipements jusqu'alors r�serv�s � l'entra�nement des champions. Je remercie � ce titre Pascal CHERKI et David ASSOULINE d'avoir tout mis en ?uvre pour concr�tiser ce projet, que certains qualifiaient d'insens�. Cette d�cision est le r�sultat de l'accord du Conseil de surveillance et de la volont� de son Pr�sident et de celle de l'adjoint au Maire charg� des Sports. Elle permet de r�soudre un double probl�me. D'une part Paris ne dispose d'aucune patinoire permanente et les patinoires provisoires connaissent un succ�s notable. D'autre part, le quartier de Bercy ne dispose d'aucun �quipement sportif. Mais cela n'�tait pas aussi simple � faire. Bien qu'il n'existe pas de clubs r�sidant dans les �quipements sportifs except� au Parc des Princes, il fallait trouver une solution permettant la pr�paration, et l'entra�nement des �quipes de hockey et la section du patinage artistique du Club des "Fran�ais Volants". Il a fallu trouver un accord avec le repr�sentant des "Fran�ais Volants", qui estime que les propositions de Pascal CHERKI constituent une bonne solution pour le club. En effet, les horaires d�volus au public ont �t� fix�s de telle sorte que l'ouverture de la patinoire au public ne cr�e pas d'obstacle � l'entra�nement des membres du club. Par l'ouverture de la patinoire Sonja-Henie, la Ville poursuit une politique sportive plus ouverte aux besoins de la population en r��quilibrant l'utilisation des �quipements.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � M. ASSOULINE.
M. David ASSOULINE, adjoint, au lieu et place de M. Pascal CHERKI, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Je voulais dire quelques mots sur ce dossier. Il est parti d'une id�e importante, nous avons la chance d'avoir un palais, � Paris, de sports et de spectacles impressionnant dans ses capacit�s et dans ses r�alisations. J'ai vite constat� que, pour les habitants de Paris, et notamment le quartier o� il �tait implant�, il �tait souvent v�cu comme une nuisance avec les arriv�es et les sorties aux spectacles, les stationnements, etc. Il fallait absolument que les habitants se r�approprient un lieu qui a vocation publique. Si la Ville est majoritaire dans la S.E.M., ce n'est pas par hasard. Cette patinoire �tait utilis�e exclusivement par un club et ses adh�rents, et notamment le sport de haut niveau. Ce n'�tait pas compl�tement logique. Il n'y a pas de club � r�sidence � part le P.S.G. au Parc, mais on conna�t l'exception, notamment il y a 32 repr�sentations avec 40 000 spectateurs ce qui n'�tait pas le cas de la patinoire de Bercy.
Ensuite des salles annexes. La maire du 12e me disait qu'il n'existait pas de lieu associatif dans ce quartier de Bercy. Cela partait du principe d'ouvrir Bercy sur le quartier. Les associations, dor�navant, pourront r�server des salles � Bercy pour leurs activit�s dans les salles annexes. Il y en a d'autres � part la patinoire et la patinoire est ouverte au public. J'ai �t� sollicit�, notamment par des journalistes la semaine derni�re, qui ont re�u une d�l�gation des adh�rents du Club des Fran�ais volants avant m�me que le Pr�sident ne la re�oive, ce qui aurait pu permettre de discuter et de prendre en compte l'avis de ces adh�rents.
La grande difficult�, je parle sous le contr�le de M. S�GUIN, �tait de concilier l'ouverture au public et le maintien de l'activit� des "Fran�ais Volants", et en particulier le maintien du sport de haut niveau puisque des champions olympiques s'y entra�nent. Il ne fallait pas opposer les deux. Nous avons r�ussi � ne pas opposer les deux.
Ceci dit, une prestation offerte par le Club des "Fran�ais Volants" en sports et loisirs, bien s�r, voit ses plages horaires r�duites. Le sport loisir, c'est pour la grande masse, mais les adh�rents des Fran�ais volants payent 8.000 F l'ann�e quand m�me. Nous avons d�cid� de l'ouvrir � tous les jeunes Parisiens, notamment ceux du quartier avec des tarifs qui sont en-dessous de la moyenne des tarifs pratiqu�s par toutes les municipalit�s de la R�gion parisienne. Je ne vais pas les citer. Avec 2 soir�es sp�ciales, qui ressemblent un peu � la soir�e bo�te de nuit pour les jeunes, le vendredi et le samedi soir, o� le tarif est un peu plus cher, mais nettement plus r�duit qu'une bo�te de nuit � Paris. C'est comme �a que l'on r�ussit � maintenir l'�quilibre parce qu'une patinoire, c'est dur � g�rer et il est difficile de maintenir l'�quilibre sans que cela ne gr�ve les finances. Cela ne va pas co�ter grand-chose par rapport � la r�alisation, notamment au regard du co�t de la construction d'une patinoire, le d�lai pour qu'elle sorte de terre. Je voulais en informer tout le monde parce que, ce qui est aussi important pour le contribuable parisien, c'est que les travaux qui vont permettre l'ouverture pour le grand public, sont assum�s enti�rement par le Palais omnisports de Bercy, par la S.E.M. C'est dans le fonctionnement que la Ville aide et permet que 500 jeunes patineurs, chaque fois que ce sera ouvert au public, jeunes ou moins jeunes d'ailleurs, les familles �galement, pourront d�s le mois d'octobre... Je vais oser un scoop puisque je l'ai propos� � Christophe GIRARD qui m'a dit qu'il le voyait d'un bon ?il. La patinoire devrait ouvrir au 1er octobre et le 1er week-end d'octobre, c'est la nuit blanche. Par cons�quent, l'inauguration se fera certainement en patinant cette nuit et s'int�grant � cette activit� pour lui donner tout son prestige et l'�lan n�cessaire.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C'est tr�s �mouvant !
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 203.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, JS 203).

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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