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109 - Vœu n° 43 déposé par les groupes "Démocratie libérale et Indépendants", "Ensemble pour Paris" et "Rassemblement pour la République et apparentés" sur la nécessité de maîtriser les effectifs du Cabinet du Maire


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au v?u n� 43 d�pos� par les groupes "D�mocratie lib�rale et Ind�pendants", "Ensemble pour Paris" et "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s".
La parole est � M. DESTREM.
M. Alain DESTREM. - Nous n'allons pas, Monsieur le Maire, revenir sur les effectifs du Cabinet du Maire de Paris...
M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Ah non, non !
M. Alain DESTREM. - ... mais compte tenu du fait qu'il a eu la gentillesse de nous donner la liste exhaustive des membres de Cabinet hier soir et �galement compte tenu du fait que j'ai quand m�me vu dans le budget modificatif qu'il y avait des cr�ations et des suppressions d'emplois, dont un certain nombre de charg�s de mission ext�rieurs au personnel de la Ville, je r��dite ma demande, c'est-�-dire d'�tre inform� des p�riodes auxquelles ces personnels ont �t� affect�s au Maire de Paris, en particulier les contractuels et d'avoir bien confirmation que ces co�ts suppl�mentaires ont �t� pris en compte par le fait que ce sont des contractuels et non des personnels appartenant � la Ville de Paris, dans la masse salariale du budget modificatif. Ce qui me permettra d'ailleurs au mois de septembre de poser des questions tr�s concr�tes sur certains membres du Cabinet du Maire et leurs appartenances.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Monsieur DAGNAUD, vous avez la parole.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint. - Si je peux me permettre un commentaire, en toute sympathie vis-�-vis de notre tr�s sympathique coll�gue Alain DESTREM, j'ai le sentiment que les 23 collaborateurs suppl�mentaires fantasm�s sont devenus des p�tards mouill�s et qu'aujourd'hui nos coll�gues sont oblig�s d'inventer de nouvelles questions pour justifier le d�p�t de ce v?u.
On a bien compris - puisque cela a �t� largement �voqu� hier - que les 23 collaborateurs suppos�s suppl�mentaires du Maire de Paris n'existent pas, que le tableau des emplois n'a fait que proc�der � une mise � jour administrative des 39 collaborateurs du Maire de Paris, qui s'inscrivent dans le cadre des 40 dont le Conseil de Paris a autoris� le recrutement et qu'il s'agit l� de tenir compte du statut particulier de 23 de ces collaborateurs, qui sont des contractuels et non pas des fonctionnaires.
Il y a donc une mise � jour administrative et d'ailleurs la d�lib�ration qui �voque ce mouvement s'intitule certes "cr�ation" mais �galement "suppression" et "transformation" d'emplois. Nous sommes bien l� dans le registre de la transformation d'emplois, il n'y a donc aucun ajout suppl�mentaire.
M. Alain DESTREM. - Monsieur le Maire, juste un mot, j'ai entendu parler en tr�s bons termes de Mme Florence WEBER, qui s'occupe au cabinet du Maire de sant�, Sida, toxicomanie, et Mme Florence WEBER, si j'ai tr�s bon souvenir, �tait il y a encore tr�s peu de temps au cabinet de M. KOUCHNER. Alors je voudrais que l'on me donne la r�ponse juste pour savoir si ce n'est pas ce que nous soup�onnions il y a quelques jours, qu'il y a eu un certain nombre de membres de cabinets minist�riels qui sont venus � la Ville comme d'autres.
Vous avez le temps de me r�pondre le mois prochain sur le cas de Mme Florence WEBER, renseignez-vous, elle �tait au cabinet de M. KOUCHNER il y a peu.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint. - A ma connaissance, le fait d'avoir �t� au cabinet de M. KOUCHNER ne constitue pas un d�lit ?
M. Alain DESTREM. - Non.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint. - Vous me rassurez !
S'agissant du cadre l�gal et de ce qui ressort du droit d'examen du Conseil de Paris, nous sommes bien dans le respect strict de la d�lib�ration qui a autoris� le Maire � s'adjoindre la collaboration d'un maximum de 40 collaborateurs. Il dispose aujourd'hui de 39 collaborateurs, et il a donc choisi de ne pas utiliser � plein la provision qui lui a �t� accord�e.
A partir de l�, je ne crois pas qu'il soit du ressort du Conseil de Paris de s'immiscer dans les crit�res de recrutement et l'�tude des C.V. des uns et des autres.
Il n'y a rien de secret mais le fait d'avoir travaill� dans un cabinet minist�riel ne constitue pas � mes yeux une faute.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur DESTREM, vous continuerez vos investigations.
En attendant...
M. Alain DESTREM. - Le Maire de Paris nous a dit le contraire hier.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - ... Donc, avis d�favorable.
Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 43 d�pos�e par les groupes E.P.P., D.L.I. et R.P.R.
Qui est pour?
Contre?
Abstentions ?
La proposition de v?u n� 43 est repouss�e.

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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