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97 - 2002, DAC 259 - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant à la convention signée avec la S.A.R.L. "Théâtre du Rond-Point" (8e) pour l'attribution d'une subvention. - Montant : 225.000 euros.2002, DPA 295 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour la modernisation et la restauration du Petit Palais - musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris (8e)


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DAC 259 relatif � la souscription d'un avenant � la convention sign�e avec la S.A.R.L. "Th��tre du Rond-Point" pour l'attribution d'une subvention.
La parole est � M. LEBEL.
M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Je vous remercie Monsieur le Maire, je profite de ce projet de d�lib�ration pour m�ler dans une seule intervention, si vous m'y autorisez, ce qui concerne les travaux du Petit-Palais et la subvention au Th��tre du Rond-Point des Champs-Elys�es, deux cas dans desquels apparemment ni les principes de la d�mocratie d�centralis�e que vous d�fendez officiellement, ni la logique, ni la coh�rence de la pratique administrative ne sont apparemment respect�es. Accessoirement d'ailleurs la loi P.M.L. non plus.
Il est curieux, Monsieur le Maire, qu'organisant une visite pour la presse au Petit-Palais r�cemment, le maire de l'arrondissement ne soit ni invit� ni inform� de ce qui se passait sur cet emplacement important du 8e.
Supposons m�me que je sois d'accord pour consid�rer que la r�novation du premier mus�e municipal soit une comp�tence du Maire de Paris parce qu'effectivement assez �loign�e des pr�occupations de terrain du maire du 8e.
Pourquoi faire voter le Conseil d'arrondissement sans aucune information pr�alable, en quelque sorte pro forma, sur rien moins que 64 millions d'euros et faire figurer cette somme sur les budgets d'investissements localis�s de l'arrondissement ?
C'est incoh�rent et c'est fausser compl�tement la v�rit� des chiffres. C'est du m�pris pour les �lus locaux et je tenais � vous dire qu'ils l'ont ressenti ainsi.
De m�me ou plut�t dans le m�me registre mais dans un sens inverse, je vois appara�tre � notre ordre du jour une subvention de 450.000 euros pour le Th��tre du Rond-Point mais l� rien du tout, pas de vote demand� au Conseil d'arrondissement, pas la moindre information non plus pour le maire d'arrondissement, ceci malgr� une lettre que j'ai envoy�e personnellement � la directrice des Affaires culturelles le 8 avril et pour laquelle je n'ai toujours pas �t� honor� d'une r�ponse.
Il y a l�, je trouve, incoh�rence administrative � nouveau et en sens inverse.
Une fois pour toutes, Monsieur le Maire, s'il vous pla�t, est-ce que vous pourriez �tablir des r�gles dans le respect de la loi P.M.L. cr�er une pratique administrative et ce faisant, pouvez-vous faire cesser ce qui appara�t comme une d�sinvolture des services qui semblent traiter les �lus de terrain, l�gitimes s'il en est, comme des chaouchs, des consult�s pour la forme ? Bref, est-ce que vous pouvez faire cesser ce que nous prenons sur le terrain comme un m�pris de la d�mocratie et des �lus et dont chaque jour on peut constater des manifestations ?
C'est une demande, je dirai, technique que je me permets de vous faire.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur GIRARD, vous avez la parole.
M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Je n'irai pas sur le terrain politique concernant ce dossier. J'ai eu plus de succ�s ce matin avec M. LEBEL pour le projet du "carnaval de RIOU" que pour le dossier du Th��tre du Rond-Point.
M. LEBEL met le doigt sur une difficult� qui est de savoir si un th��tre de cette importance qui concerne � la fois tout Paris voire m�me la R�gion parisienne doit en effet �tre l'objet d'un d�bat en Conseil d'arrondissement. On a le m�me probl�me pour un certain nombre d'�tablissements.
Ce que je propose � M. LEBEL c'est peut-�tre d'organiser - je veux bien le faire avec lui s'il en est d'accord - une rencontre avec le directeur Jean-Michel RIBES pour qu'il le connaisse, qu'il �coute ce qu'est la programmation et que M. LEBEL se sente mieux associ�.
Je crois que la volont� exprim�e par la nouvelle Municipalit� est d'abord de r�ouvrir ce th��tre dans des conditions satisfaisantes d'un point de vue artistique, et d'animation pour le quartier.
Je crois que vous serez plut�t fier � la fois de la programmation, mais �galement de la vitalit� que conna�tra le 8e gr�ce � ce nouveau th��tre dont la 9e Commission, quels qu'en soient les membres, conna�t bien le projet.
Je ne r�pondrai pas d'un point de vue politique, ni technique. Je propose que M. LEBEL rencontre avec moi Jean-Michel RIBES. C'est la meilleure fa�on d'impliquer un maire d'arrondissement sur un projet concret.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Monsieur LEBEL, vous avez la parole.
M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Je voudrais remercier M. GIRARD pour son invitation � laquelle je me rendrai avec beaucoup de plaisir.
Je souhaiterais, au-del� de M. GIRARD, puisqu'il a refus� d'aborder le terrain politique ou administratif, que l'on puisse �tudier au niveau de la Municipalit� cette incoh�rence de forme : pour 64 millions d'euros on saisit le Conseil d'arrondissement alors que cela ne le concerne pas vraiment, et � l'inverse, pour un th��tre comme le Th��tre du Rond-Point, on ne le saisit pas du tout !
Il y a incoh�rence quelque part. Est-ce que vraiment on ne peut pas mettre un peu de logique dans le traitement administratif de ces dossiers qui passent en Conseil de Paris et en Conseil d'arrondissement ?
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - M. LEBEL posait la question de l'imputation budg�taire d'�quipements municipaux sur les budgets d'investissement des arrondissements.
M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - La question a �t� pos�e pr�c�demment par des maires d'arrondissement d'opposition, c'est une question bien l�gitime. Le document que j'ai en ma possession plus technique, dont je voulais vous �viter la lecture, peut �tre transmis � M. LEBEL.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur SAUTTER, vous avez la parole.
M. Christian SAUTTER, adjoint. - Je peux ajouter que nous pourrons traiter ce probl�me avec M. LEBEL lorsque nous nous verrons au d�but du mois de septembre.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 259.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DAC 259).
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 295.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DPA 295).

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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