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136 - II - Questions du groupe "Rassemblement pour la République et apparentés".QOC 2002-492 Question de MM. Gérard LEBAN, Daniel-Georges COURTOIS, Mmes Laurence DREYFUSS, Danièle GIAZZI et Laëtitia LOUIS à M. le Maire de Paris sur l'état d'avancement du projet de la piscine Molitor dans le 16e arrondissement


Libell� de la question :
"MM. G�rard LEBAN, Daniel-Georges COURTOIS, Mmes Laurence DREYFUSS, Dani�le GIAZZI et La�titia LOUIS ont appris par voie de presse que la piscine Molitor risque d'�tre ras�e.
Pourtant, M. le Maire de Paris s'�tait engag� durant sa campagne � r�tablir � l'identique l'?uvre architecturale de Pollet.
MM. G�rard LEBAN, Daniel-Georges COURTOIS, Mmes Laurence DREYFUSS, Dani�le GIAZZI et La�titia LOUIS d�plorent le temps pass� � tergiverser sur le devenir de ce monument class� � l'inventaire suppl�mentaire des monuments historiques, temps qui aurait pu �tre employ� � cette restauration pour un co�t minime pour les Parisiens.
MM. G�rard LEBAN, Daniel-Georges COURTOIS, Mmes Laurence DREYFUSS, Dani�le GIAZZI et La�titia LOUIS souhaitent savoir clairement o� en est l'�tat d'avancement du projet."
R�ponse (M. Pascal CHERKI, adjoint) :
"Suite � la demande du Maire de Paris, de proc�der � la restauration compl�te de l'�difice, la Direction du Patrimoine et de l'Architecture a fait r�aliser, en 2001, deux diagnostics techniques par deux organismes dont la comp�tence est reconnue au niveau international : l'un par le Centre exp�rimental de recherche et d'�tude du b�timent et des travaux publics (organisme ind�pendant), l'autre par le Laboratoire de recherche des monuments historiques (organisme du Minist�re de la Culture).
L'�tat de la piscine Molitor n'a jamais fait l'objet d'une analyse technique approfondie avant les d�cisions prises en faveur de sa conservation et notamment avant son inscription � l'Inventaire suppl�mentaire des Monuments historiques par le Minist�re de la Culture en 1989.
Ces analyses ont r�v�l� un niveau de corrosion avanc� des b�tons et de leurs armatures.
La pathologie du b�timent, qui par ailleurs pr�sente une faible r�sistance tant m�canique que de stabilit� au feu, est caract�ris�e par les experts, comme irr�versible.
Cet �tat est induit par plusieurs facteurs conjugu�s qui ne datent pas de l'interruption d'exploitation :
1 - la qualit� m�diocre de la construction d'origine et notamment des b�tons ;
2 - l'alt�ration des structures par une concentration �lev�e de chlorures ;
3 - l'acc�l�ration du vieillissement sous l'effet de l'action atmosph�rique.
La conservation d'une grande partie des ouvrages en b�ton s'av�re aujourd'hui impossible � r�aliser dans chacun des deux bassins.
L'orientation donn�e aux services municipaux consiste � privil�gier la r�alisation d'un �quipement nautique r�pondant aux normes actuelles dont l'arrondissement a besoin, et dont le rayonnement int�ressera l'ensemble des Parisiens et des habitants de communes voisines. Boulogne-Billancourt a ainsi fait part de son int�r�t pour la r�alisation d'un tel �quipement. La poursuite des �tudes actuelles reste bien entendu conditionn�e par la position des services culturels de l'Etat, destinataires des diagnostics r�alis�s, compte tenu de l'inscription � l'inventaire de l'ensemble du b�timent.
Pour autant l'esprit de la piscine Molitor devra �tre pr�serv� et la conservation de tout �l�ment de d�coration int�rieure susceptible d'�tre r�utilis� sera syst�matiquement recherch�."

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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