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93 - 2002, DAC 199 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec l'association "Onzième événements" une convention relative à l'attribution d'une subvention. - Montant : 30.000 euros


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l'amendement n� 28 relatif au projet de d�lib�ration DAC 199.
Je ne sais pas s'il est maintenu... Il est d�pos� par le groupe socialiste.
M. Christophe GIRARD, adjoint. - Par qui ? Je r�ponds, moi ?
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous voulez que je vous le lise ?
M. Michel BULT�. - Non, non, pas la peine.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Quelqu'un le pr�sente ?
M. Christophe GIRARD, adjoint. - Est-ce que je peux r�pondre ?
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je crois que c'est ce qu'il y a de mieux.
M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - L'association "Onzi�me �v�nements" - vous aurez tous compris la demande - organise chaque ann�e le festival multidisciplinaire "Onze bouge" au mois de juin. La derni�re �dition s'est d�roul�e du 6 au 16 juin 2002.
"Onze bouge" se distingue non seulement par la qualit� de la programmation artistique, mais surtout et aussi par la gratuit� de l'ensemble de la manifestation : cin�ma, arts de la rue, danse et th��tre.
Les places sont retir�es sur r�servation dans un kiosque install� sur le parvis de la mairie du 11e arrondissement.
Le festival est financ� � 70 % par des subventions publiques provenant de la D.R.A.C. (270.000 F en 2001), de la R�gion d'Ile-de-France (100.000 F en 2000) et de la Mairie de Paris (200.000 F en 2000 et 200.000 F en 2001, donc le m�me montant).
Il est propos� de reconduire le montant de la subvention obtenue en 2001, soit 30.000 euros, qui a permis l'organisation d'une manifestation de m�me nature et de m�me qualit� que les ann�es pr�c�dentes.
Je propose pour l'ann�e 2003 d'�tudier une hausse �ventuelle de subvention sur la base d'une programmation enrichie.
Je tiens � vous dire que cette proposition a �t� �tudi�e en 9e Commission et qu'� la fois les membres de l'opposition et de la majorit� ont donn� leur accord pour une augmentation.
M. Michel BULT�. - Qu'est-ce qu'il en pense, Monsieur SARRE ?
M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Il est pour.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame CAPELLE, vous avez la parole.
Mme Liliane CAPELLE. - Ce que nous en pensons, c'est que cette demande de subvention de 60.000 euros nous semblait quand m�me tout � fait justifi�e par le fait que c'est le seul, le seul festival � Paris o� tous les spectateurs viennent gratuitement.
M. Michel BULT�. - C'est normal que l'on paye alors !
M. Alain DESTREM. - Il ne faut pas trop le dire.
Mme Liliane CAPELLE. - Cela fait 6 ans. Vous parliez de Georges SARRE, oui, parce que c'est lui qui a voulu ce festival, c'est lui qui l'a mont�, c'est lui qui en est � l'origine, tout seul !
(Applaudissements sur les bancs du groupe du Mouvement des citoyens).
M. Alain DESTREM. - Mais nous l'aimons, M. SARRE !
Mme Liliane CAPELLE. - Je ne vous demande pas de l'aimer, ce n'est pas le probl�me, ce que je vous demande c'est d'aimer le festival...
M. Christophe GIRARD, adjoint, rapporteur. - Vite !
Mme Liliane CAPELLE. - Oui, je me d�p�che !
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Ne r�pondez pas aux provocations de nos amis de l'opposition.
Mme Liliane CAPELLE. - Ce festival est d'une importance capitale parce qu'il est ouvert � tous. C'est le seul, il n'y en a pas d'autre. On peut en chercher, il n'y en a pas d'autres. Il est ouvert � tous, donc il permet � tous, ceux qui ont des moyens et ceux qui n'ont pas de moyens, de venir voir les spectacles. Et il permet aux jeunes troupes de s'exprimer, ce qui est quand m�me quelque chose d'important.
Donc moi je regrette tout de m�me que le fait de passer de 30.000 � 60.000 euros ne puisse pas �tre act� � cette s�ance, parce que j'ai bien entendu, on dit qu'on envisage de voir, mais moi je veux qu'on voie aujourd'hui, je veux qu'on voie aujourd'hui, parce que sinon, apr�s il sera trop tard pour pleurer.
Un festival de cette ampleur, quand il est fini, quand on a vu le dernier spectacle, il se repr�pare et il recommence. Sur quelle base peut-on le faire si l'on n'a pas les moyens financiers de le faire ? Donc je regrette infiniment qu'on ne l'ait pas act� aujourd'hui.
Ce festival, je le rappelle, est unique.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. MADEC.
M. Roger MADEC, maire du 19e arrondissement. - Compte tenu de l'engagement pris par Christophe GIRARD et des �l�ments apport�s, qui semblent �tre unanimes au sein de la Commission th�matique, � savoir que la subvention soit revue � la hausse pour le prochain festival, nous retirons cet amendement.
Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY. - Ah non !
M. Michel BULT�. - Pourquoi ?... Mais non !
M. Alain DESTREM. - Nous voulions en d�poser un !
M. Michel BULT�. - Nous allons en d�poser un en s�ance.
M. Alain DESTREM. - On peut d�poser un amendement au nom du groupe ?
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. S�GUIN.
M. Philippe S�GUIN. - Je veux dire � Mme CAPELLE que les larmes qu'elle nous a arrach�es en �voquant cette manifestation, elle pourrait nous les arracher en reprenant 50 ou 100 autres d�lib�rations o� la subvention destin�e � une association m�ritante n'est pas � la hauteur de ce qui serait peut-�tre souhaitable dans l'absolu.
Cette association avait au moins jusqu'� il y a quelques secondes une diff�rence avec les autres, c'est qu'elle faisait partie du petit contingent de M. BLOCHE, qui, avec une r�gularit� de m�tronome depuis le d�but de cette mandature, � chaque s�ance, vient nous proposer le doublement d'une subvention � une association du 11e arrondissement. Nous sommes reconnaissants au groupe socialiste, en son absence, de l'emp�cher � la faveur de ce retrait de conna�tre une fois de plus un petit moment de ridicule.
M. Michel BULT�. - On n'a pas de BLOCHE sur cette affaire.
M. Alain DESTREM. - Moi, je voulais le f�liciter !
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur NAJDOVSKI, vous avez la parole.
M. Christophe NAJDOVSKI. - Sans me prononcer sur le fond de l'opportunit� ou pas du doublement de la subvention, je regrette qu'il n'y ait pas d'expos� des motifs � cet amendement, qu'il soit pr�sent� dans sa forme la plus simple...
M. Alain DESTREM. - �a c'est vrai !
M. Christophe NAJDOVSKI. - ... et non dans une forme qui nous aurait certainement permis d'avoir un d�bat pr�alable, je pense de meilleure qualit�.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci... Madame CAPELLE, je crois qu'il faut vraiment clore.
Mme Liliane CAPELLE. - Pour ma part, je regrette le retrait de cet amendement. On nous dit qu'il va y avoir une r�vision mais moi je n'ai rien de concret, donc... Monsieur GIRARD, je comprends votre parole, mais moi je le regrette, c'est tout.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Voil� ! Monsieur GIRARD, l'amendement n� 28 est retir� donc nous allons passer au vote de la d�lib�ration.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 199.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DAC 199).

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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