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49 - 2002, DVD 146 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour la réalisation des travaux d'aménagement de la rue de Lancry entre le boulevard de Magenta et le quai de Valmy (10e)


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DVD 146 concernant un march� sur appel d'offres pour la r�alisation des travaux d'am�nagement de la rue de Lancry entre le boulevard de Magenta et le quai de Valmy.
M. LE GOFF et Mme Charlotte NENNER sont inscrits.
La parole est � M. LE GOFF.
M. Ren� LE GOFF. - Monsieur le Maire, mes chers coll�gues, la portion de la rue de Lancry situ�e entre le boulevard Magenta et le canal Saint-Martin est une voie enti�rement bord�e de petits commerces, pour beaucoup alimentaires n�cessitant des approvisionnements fr�quents et par cons�quent des livraisons.
Il faut rappeler que cette portion de la rue est une voie d'acc�s directe � l'h�pital Saint-Louis et qu'il est donc essentiel que les camions de livraison ne bloquent pas la rue. Alors que dire de cette d�lib�ration ?
Tout d'abord, des 3 projets pr�sent�s, c'est celui qui donne le couloir de circulation le plus �troit qui a �t� choisi. Ce choix a d'ailleurs �t� fait sans concertation avec les commer�ants et la plupart des riverains, la seule concertation ayant �t� faite avec le comit� de quartier qui a �t� consult�, ce qui laisse mal augurer des concertations futures.
90 % des commer�ants de cette portion de rue viennent de signer une p�tition pour souligner ce d�faut de fonctionnement de la d�mocratie locale et ont demand� � rencontrer le maire d'arrondissement.
Enfin, de nombreux riverains soulignent l'illusion pour les pi�tons de disposer de larges trottoirs qui sont utilis�s la plupart du temps pour des parkings � deux-roues ou pour des voies de circulation � contresens pour de nombreux cyclistes, augmentant ainsi les risques de circuler sur ces espaces.
Pour toutes ces raisons, nous voterons contre cette d�lib�ration afin que vous puissiez revoir votre copie apr�s une concertation r�elle et s�rieuse.
(Applaudissements sur les bancs des groupes "D�mocratie lib�rale et ind�pendants", "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s", "Ensemble pour Paris" et Union pour la d�mocratie fran�aise).
M. LE MAIRE DE PARIS. - La parole est � Melle NENNER.
Melle Charlotte NENNER. - Monsieur le Maire, c'est plus en tant qu'adjoint au maire du 10e charg� du transport de la circulation et de la voirie que j'interviendrai.
Je tiens � signaler � M. LE GOFF que ce n'est pas 3 solutions qui ont �t� port�es � la concertation depuis f�vrier 2002 mais 5. La concertation s'est faite dans le cadre du Conseil de quartier Ch�teau-d'Eau - Lancry et je m'en r�jouis. Je pense que les Conseils de quartiers qui se sont r�unis et ont examin� les projets concernant la rue de Lancry rassemblaient � chaque fois plus de 150 personnes.
M. Ren� LE GOFF. - Ce n'est pas vrai, allons !
Melle Charlotte NENNER. - Ce qui me para�t tout � fait honorable.
Effectivement la municipalit� du 10e a bien re�u la p�tition sign�e par certains commer�ants de cette rue. Je rappelle que ce projet a longuement �t� d�battu avec les habitants et en particulier avec la Commission "urbanisme cadre de vie" du conseil de quartier Ch�teau-d'Eau - Lancry.
Il est regrettable que les commer�ants n'aient pas pu assister � ces r�unions qui je le rappelle sont ouvertes � tous.
Ce r�am�nagement a �t� con�u pour r�pondre � plusieurs objectifs, en premier lieu offrir des cheminements confortables aux pi�tons ; en second lieu garantir l'approvisionnement des commerces. Les trottoirs seront donc �largis au maximum passant en moyenne de 1,50 � 3 m�tres.
En cons�quence, le stationnement automobile ne sera plus possible.
Pour autant des espaces r�serv�s aux livraisons, � cheval sur le trottoir, seront implant�s r�guli�rement de part et d'autre de la chauss�e. Le nombre d'espaces r�serv�s aux livraisons se trouve donc augment� par ce projet et devrait ainsi garantir l'approvisionnement des commerces.
L'�largissement des trottoirs devrait largement participer � rendre cette rue plus agr�able et donc � favoriser la circulation des chalands venant dans ces commerces de la rue. Il convient de rappeler que plusieurs �tudes montrent que seuls 2 % des achats dans les commerces de proximit� � Paris se font en voiture.
Cet am�nagement devrait donc au contraire favoriser l'activit� commerciale de la rue.
Je vous demande d'approuver cette d�lib�ration.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Mademoiselle NENNER.
Monsieur BAUPIN, vous avez la parole.
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Monsieur le Maire, qu'ajouter apr�s la r�ponse de Mme NENNER qui a repris l'ensemble de l'argumentaire concernant cette rue sur les am�nagements d�cid�s, apr�s une longue concertation men�e par la mairie du 10e.
Je voudrais simplement pr�ciser que bien �videmment la question des livraisons a �t� largement prise en compte. Des am�nagements sont pr�vus sur les trottoirs, des demi-lincoln, comme il en existe � plusieurs endroits dans Paris.
C'est ce syst�me qui sera mis en place. Une information compl�mentaire est n�cessaire en direction des commer�ants pour les rassurer.
Quant aux r�flexions de M. LE GOFF qui charge les cyclistes de tous les maux et qui a l'air de penser qu'il y a tant de cyclistes sur les trottoirs de la rue de Lancry, je le remercie de l'hommage qu'il rend � la politique en faveur des deux-roues cyclistes. Visiblement, ils sont de plus en plus nombreux dans Paris et c'est le fl�au principal qui guette nos trottoirs selon lui !
Ce projet r�pondait � un besoin, il va se mettre en place et j'en suis tr�s heureux.
S'il faut encore am�liorer ponctuellement la concertation, �videmment je suis certain que la municipalit� du 10e sera � l'�coute.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 146.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DVD 146).
Je suis tr�s ennuy� car il y a deux projets de d�lib�ration que je ne peux pas passer soit parce que les �lus qui interrogent ne sont pas l� soit parce que les adjoints ne le sont pas.
Monsieur CARESCHE, essayez de me r�gler cela � la prochaine Conf�rence d'organisation et y compris pour les minutes qui viennent.

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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