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77 - 2002, JS 155 - Approbation du principe de la rénovation de la piscine "Keller" (15e). - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer la convention de maîtrise d'ouvrage à passer avec la S.E.M.E.A.-XV concernant l'étude et la rénovation de la piscine Keller (15e). - Autorisation à M. le Maire de Paris de passer tous les actes administratifs nécessaires à la réalisation de cette opération et notamment de déposer une demande de permis de construire ou une déclaration de travaux si nécessaire


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration JS 155 concernant l'�tude et la r�novation de la piscine Keller.
J'ai une demande de parole de Mme Dominique BAUD.
Je lui donne la parole.
Mme Dominique BAUD. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, si j'interviens sur ce projet de d�lib�ration, c'est bien entendu pour me r�jouir que la piscine Keller s'inscrive au nombre des piscines municipales du 15e arrondissement.
Cette d�cision en ouvrira plus facilement l'acc�s aux habitants de l'arrondissement ainsi qu'aux enfants des �coles.
Ceci, consid�rant que le conflit concernant les ma�tres-nageurs de la Ville de Paris est d�finitivement r�gl� et que les petits �coliers parisiens n'en subiront plus les cons�quences.
A cet effet, je voudrais saluer ici l'initiative de la Mairie de Paris, consign�e dans "Paris le Journal" du mois de mai dernier ainsi que suit :
Je cite : "La Mairie de Paris a d�cid� d'offrir 5 entr�es dans les piscines municipales aux petits Parisiens priv�s de le�on de natation pendant 14 mois en raison de la gr�ve des ma�tres-nageurs qui a pris fin en d�cembre. Ainsi, les enfants des �coles du 1er degr� (C.P., cours �l�mentaire et cours moyen premi�re ann�e) se verront remettre par leur directeur d'�cole un carnet de 5 entr�es gratuites valables jusqu'� la fin d�cembre. Cette mesure concerne 47.000 enfants".
Cette initiative tr�s louable dans le texte n'a malheureusement pas �t� aussi rigoureuse dans les faits. Il s'av�re, en effet, que dans la r�alit�, ces tickets ne sont parvenus dans les �coles que les deux derniers jours de juin et de mani�re tr�s incompl�te.
De nombreuses classes de C.P. ne se sont vues distribuer que 2 ou 3 tickets et de nombreuses classes de C.M.1 ont �t� exclues de ces distributions du fait du nombre manquant de tickets.
Je remercie le Maire de Paris de m'informer de quelle mani�re il va maintenant r�pondre aux dysfonctionnements et insuffisances de ses services en pr�cisant ici que le sujet n'est pas la gr�ve des ma�tres-nageurs. En effet, le sujet est ici de g�rer une promesse non tenue � des enfants. La classe est maintenant termin�e et cette initiative g�n�reuse se termine maintenant en frustration pour beaucoup d'�l�ves et de parents.
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. CHERKI pour r�pondre.
M. Pascal CHERKI, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Tout d'abord, je voudrais dire � Mme la Conseill�re, je vais bien s�r r�pondre sur le fond de la question, mais sur la m�thode, cela me rappelle la technique des cavaliers : on part d'une d�lib�ration et on parle d'autre chose.
Je tiens � dire que je suis � la disposition des Conseillers de Paris soit par �crit, soit par oral, quand on m'appelle, quand on m'�crit, quand on m'envoie un mail, pour r�pondre aux questions qui sont parfaitement l�gitimes. Je ne vais pas fuir la question de Mme la Conseill�re qui est l�gitime.
Comme vous l'avez rappel� tr�s justement, Madame la Conseill�re, le 8 avril 2002, nous avons d�cid�, en compensation, mon coll�gue Eric FERRAND et moi-m�me, de faire la proposition au Conseil d'attribuer un carnet de cinq tickets d'entr�es gratuites valables dans toutes les piscines municipales en r�gie pour les �l�ves des classes qui avaient �t� priv�es pour tout ou partie de l'enseignement de la natation en raison du conflit qui opposait les ma�tres-nageurs � la Ville de Paris.
Nous avons imprim� 240.000 tickets qui correspondaient � un nombre de 48.097 �l�ves.
Il s'agit d'un dispositif qui est lourd � mettre en ?uvre puisqu'il faut avoir l'accord de l'Acad�mie. Apr�s, il faut les faire passer par le biais des directeurs d'�cole pour contacter chacun des �l�ves nominalement dont nous n'avons pas le nom. Il faut mettre en place un syst�me qui fasse que l'ensemble des directeurs d'�cole soit au courant et soit pr�t � les ventiler.
Il y a eu un retard inh�rent � l'op�ration m�me. Nous avons d�cid� de proroger la dur�e de validit� de ces tickets au 31 d�cembre 2002 de mani�re � ce que les �l�ves puissent en b�n�ficier. On pensait qu'ils pourraient en b�n�ficier en juin, juillet et ao�t. Ils en b�n�ficieront en septembre, octobre, novembre, d�cembre puisque nous prorogerons la validit� de ces tickets jusqu'au 31 d�cembre 2002.
Comment cela va-t-il se passer ?
Ces tickets ont �t� imprim�s par le biais de la Direction de la Ville, vont �tre adress�s � chacun des directeurs d'�cole, � charge pour eux - c'est compliqu� pour nous de le faire puisqu'on ne peut pas s'immiscer dans cette affaire-l�, c'est aussi une autonomie de fonctionnement de l'entit� scolaire - de r�percuter aupr�s des �l�ves de chacune des �coles ces tickets.
Je suis � la disposition des Conseillers au cas o� il y aurait des difficult�s pour qu'avec la Direction des Affaires scolaires, nous puissions intervenir aupr�s de l'�cole pour d�bloquer la situation.
Vu l'ampleur de l'op�ration, c'est normal que cela mette du temps � entrer dans les faits.
J'esp�re avoir apport� des r�ponses concr�tes.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame BAUD, vous avez la parole.
Mme Dominique BAUD. - Je voudrais simplement ajouter qu'il ne s'agit pas simplement de rallonger la dur�e de validit� de ces tickets, il s'agit qu'ils arrivent � tous les enfants � qui cette op�ration est destin�e. Un certain nombre de classes dans le 15e, mais aussi dans d'autres �coles, n'ont pas eu du tout les tickets correspondants.
M. Pascal CHERKI, adjoint, rapporteur. - Cela commence � �tre distribu�.
Mme Dominique BAUD. - L'�cole est finie !
M. Pascal CHERKI, adjoint, rapporteur. - La distribution va reprendre en septembre.
Vu le nombre d'�coles que cela va concerner, n'h�sitez pas � m'informer en cas de difficult�, car il n'est pas impossible dans le lot qu'il y ait un directeur d'�cole qui oublie de les distribuer !
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur S�GUIN, vous avez la parole.
M. Philippe S�GUIN. - Merci. D�cid�ment c'est aussi dur qu'avec l'Acad�mie !
Un mot simplement sur les principes, Monsieur le Maire, vous vous sentez oblig� de passer par l'Acad�mie pour ce genre d'op�ration ?
M. Pascal CHERKI, adjoint, rapporteur. - On l'a inform�e. Apr�s, on a �dit� les tickets. Il a fallu quand m�me que l'on contacte l'ensemble des directeurs d'�cole. C'est la machinerie qui �tait complexe. On a vot� la d�lib�ration le 8 avril 2002, il a fallu faire l'impression des tickets, que l'on recense l'ensemble des �coles concern�es et qu'on les adresse.
On a commenc� � le faire, on a pr�venu aussi l'Acad�mie par correction. Vous connaissez la machine administrative : elle prend du temps pour une op�ration pareille !
M. Philippe S�GUIN. - C'�tait long !
M. Pascal CHERKI, adjoint, rapporteur. - Comme c'�tait une premi�re, il fallait mettre en place un dispositif qui n'existait pas, et cela a pris du temps. Nous avons d�cid� de proroger au 31 d�cembre de mani�re � ce que ce soit un droit r�el et pas un acquis formel.
Mais s'il y a des difficult�s, pr�venez-moi !
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 155.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, JS 155).

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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