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28 - 2002, DPA 303 - Approbation du principe de la réalisation d'une étude de maîtrise de la demande en électricité à l'Hôtel-de-Ville (4e). - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer le marché d'études et la convention correspondants


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DPA 303. Il s'agit d'approuver le principe de la r�alisation d'une �tude de ma�trise de la demande en �lectricit� � l'H�tel-de-Ville. Il s'agit plus pr�cis�ment d'autoriser le Maire de Paris � signer le march� d'�tude et la convention correspondante.
Mme AZZARO va intervenir et Mme FLAM lui r�pondra.
Mme Nicole AZZARO. - Je me r�jouis du lancement d'une �tude de ma�trise de la demande d'�lectricit� dans les locaux de l'H�tel-de-Ville. Malheureusement, cette �tude ne porte que sur l'H�tel-de-Ville. Les autres b�timents municipaux (mairies d'arrondissement, �tablissements scolaires, piscines, th��tres...) ne sont pas concern�s. Pourtant, ils sont, eux aussi, grands consommateurs d'�lectricit�. Dans ces b�timents, le gisement d'�conomies est tr�s important.
Des mesures imm�diates doivent �tre prises. Des gestes simples � l'�chelle individuelle peuvent �tre sources d'�conomies non n�gligeables : �teindre les lumi�res en sortant d'une pi�ce, �teindre l'ordinateur et l'imprimante, utiliser le gestionnaire de veille de l'ordinateur, etc. Il faut int�grer, sur son lieu de travail, comme geste spontan�, la chasse aux kilowattheures inutiles.
En bref, une action locale pour une d�marche globale !
Il me semble essentiel de communiquer sur les r�sultats obtenus. Ce souhait est �galement le sujet de ma question orale. S'il est satisfaisant qu'une telle �tude soit lanc�e, cela reste insuffisant. A quand un v�ritable d�bat sur l'�nergie en plein Conseil de Paris ? Je vous propose, Monsieur le Maire, de le mettre � l'ordre du jour d'une prochaine s�ance. Quelle politique �nerg�tique voulons-nous ? Que ce soit pour l'�lectricit�, sujet de l'�tude M.D.E. que nous votons aujourd'hui, ou pour le chauffage et la climatisation, la situation actuelle doit �tre am�lior�e.
Ainsi, alors que Paris poss�de un r�seau de chauffage urbain, nous constatons que de nombreux b�timents publics sont �quip�s de chaufferies individuelles. Il en est de m�me pour la climatisation, avec le r�seau Climespace. La Ville ne peut-elle pas �tre initiatrice dans ce domaine en prenant en charge une partie de l'extension des r�seaux ?
D'autres questions restent pos�es et attendent des r�ponses concr�tes, par exemple comment s'organise la facturation Ville-E.D.F. car chaque site est pourvu d'un contrat sp�cifique ? Ne pouvons-nous pas regrouper l'ensemble et, ainsi, mieux n�gocier les tarifs avec E.D.F. ?
Pour conclure, il para�t n�cessaire de d�finir un v�ritable sch�ma directeur �nerg�tique. L'objectif est de mieux g�rer notre consommation. La Ville doit �tre initiatrice dans ce domaine. A la veille du sommet de Johannesburg, Paris doit montrer que la protection de l'environnement est une de ses priorit�s.
Je vous remercie.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame AZZARO.
C'est Mme FLAM qui va vous r�pondre.
Mme Mireille FLAM, adjointe, au nom de la 1�re Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
L'intervention de Mme AZZARO porte en effet sur la r�alisation d'une �tude de ma�trise de la demande en �lectricit� � l'H�tel-de-Ville et Mme AZZARO souligne que cette �tude devrait �tre faite sur l'ensemble des sites.
Vous nous y aviez d�j� incit�s lors d'une question orale que vous aviez pos�e relative aux �conomies d'�nergie, comme vous l'avez rappel�, et les services de la Ville m�nent depuis plusieurs ann�es une d�marche visant � �conomiser l'�nergie notamment par l'emploi de lampes � d�charge, tubes fluorescents ou lampes fluo-compactes. Ils lanceront, en application de ce projet de d�lib�ration, en novembre 2002, une �tude de ma�trise de la demande en �lectricit� sur le site de l'H�tel-de-Ville. Cette �tude est une premi�re application de la d�marche M.D.E. (ma�trise de la demande en �lectricit�) pour la Ville de Paris.
Le site de l'H�tel-de-Ville a �t� choisi non seulement du fait de sa consommation �lectrique importante et de son caract�re symbolique, mais aussi en raison de la complexit� du site. Ainsi, cette premi�re exp�rience constituera une r�f�rence et la m�me d�marche pourra �tre appliqu�e aux mairies d'arrondissement dans un second temps, puis aux autres b�timents administratifs, comme vous le souhaitez.
Actuellement, les consommations �lectriques des b�timents font partie des d�penses de fonctionnement qui sont r�gl�es par chaque direction, � l'exception des d�penses de chauffage �lectrique qui sont mandat�es par la Direction du Patrimoine et de l'Architecture. Aussi n'y a-t-il pas de gestion globale des consommations �lectriques des b�timents, donc il m'est difficile de r�pondre aux �l�ments d'information que vous demandez notamment dans le cadre de votre v?u, mais qui reprend la m�me probl�matique.
Cependant, l'achat d'�lectricit� va �tre modifi� � plus ou moins br�ve �ch�ance. Il a �t� constat� lors du dernier Sommet de Barcelone que l'ouverture du march� serait totale pour les utilisateurs autres que pour les m�nages en 2004. Cette mutation n�cessite une r�flexion pour sa mise en ?uvre au sein de la Ville de Paris, r�flexion initi�e par la Direction du Patrimoine et de l'Architecture qui pilotera un groupe de travail transversal sur ce th�me dont le but est de concilier au mieux ces nouvelles r�gles et la volont� d'�conomiser l'�nergie.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame FLAM, de ne pas avoir �conomis� votre peine pour r�pondre au souhait de Mme AZZARO.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 303.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DPA 303).

Juillet 2002
Débat
Conseil municipal
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