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11 - 2004, ASES 156 G - Participation financière du Département de Paris au fonctionnement des clubs et équipes de prévention spécialisée agréés et conventionnés au titre de l'année 2004


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration ASES 156 G qui concerne les clubs et �quipes de pr�vention sp�cialis�e.
La parole est � Mme Brigitte MARIANI.
Mme Brigitte MARIANI. - Madame la Pr�sidente, la pr�vention sp�cialis�e est un dispositif incontournable du contrat ville et a un co�t tr�s �lev�.
Le groupe U.D.F. souhaiterait conna�tre l'�valuation qui vient d'�tre faite. Dans le projet qui nous est soumis, vous parlez de contr�le, mais � aucun moment d'�valuation qualitative pour ces jeunes. Comment comptez-vous �valuer l'effet des actions men�es sur les jeunes ? Avec qui allez vous mener l'�valuation de l'�volution de ces jeunes ?
Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - Mme G�GOUT est momentan�ment absente. Je vais donc r�pondre � Mme MARIANI sur la pr�vention sp�cialis�e, d'abord pour indiquer que le projet de d�lib�ration pr�sent� fixe les participations financi�res pour 2004 aux 21 associations de pr�vention sp�cialis�e pour un montant global de 17,1 millions d'euros, soit une augmentation de 0,5 million d'euros par rapport � 2003.
Comme vous le savez, le D�partement de Paris a engag� un effort consid�rable depuis 2001 avec la cr�ation de 65 postes �quivalents temps plein et la g�n�ralisation de la norme de 3,5 �quivalents temps plein sur chacun des quartiers couverts, ce qui a permis de consolider financi�rement un certain nombre d'associations. Je pense en particulier � "TVAS17", "Maison des copains de la Villette", "ACASA", "CFPE.". Cela a permis de poursuivre les recrutements.
Concernant l'�valuation qualitative, pour r�pondre � Mme MARIANI, sachez que nous rencontrons tr�s r�guli�rement les clubs et �quipes de pr�vention et que nous travaillons avec eux de fa�on �troite de telle sorte que nous avons la garantie qu'un travail effectif est r�alis� � cet �gard. Peut-�tre n'ai-je pas suffisamment entendu, mais je m'en excuse aupr�s d'elle, Mme MARIANI car il arrive qu'on me parle en m�me temps que les orateurs s'expriment. Si elle souhaite des compl�ments d'information, je suis tout dispos�e � les lui apporter. Je voudrais simplement indiquer que le D�partement de Paris respecte les grands principes d�ontologiques de la pr�vention sp�cialis�e, c'est-�-dire son rattachement dans le champ de la protection de l'enfance, l'anonymat et la confidentialit� des interventions et la libre adh�sion du jeune. C'est ce qui a �t� indiqu� notamment ce matin � une d�l�gation syndicale qui �tait re�ue par mon cabinet et celui de M. CARESCHE.
Les �chos qui me reviennent des Maires d'arrondissement, c'est la perception d'un travail efficace qui est conduit, sachant que nous avons �galement eu le souci d'�tendre ou de red�couper les p�rim�tres d'intervention de ces �quipes.
Madame MARIANI, vous voulez ajouter un mot...
Mme Brigitte MARIANI. - Il aurait �t� int�ressant que vous nous indiquiez l'�valuation technique que vous mettez en place. On ne peut pas faire une �valuation avec des �chos sur un budget aussi important.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente, rapporteure. - Non, il est �vident que l'administration aussi conduit un travail avec ces �quipes. En ce qui nous concerne, nous r�unissons la Commission "Jeunes en difficult�" tr�s r�guli�rement et c'est le lieu de l'�change qualitatif avec les clubs et �quipes. C'est � cet endroit-l� que cela se fait. Pour le reste, vous savez qu'il existe une charte dans laquelle l'ensemble de l'effectivit� du travail r�alis� est codifi�.
Mme Brigitte MARIANI. - J'esp�re que vous mettrez quand m�me en place une politique d'�valuation des fonds publics parce que c'est quand m�me un budget extr�mement important et qu'on ne voit pas pour l'instant r�ellement sur le terrain une �valuation. Il y a des outils, les �valuations de politique publique, cela existe un peu partout ; il serait important que cela se fasse. Il est tr�s simple de dire que vous ne l'avez pas encore fait. Nous souhaiterions, au groupe U.D.F., que vous la mettiez en place.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente, rapporteure. - L'�valuation qualitative dont vous parlez, c'est pr�cis�ment la demande expresse aupr�s des clubs et �quipes de pr�vention, d'engager des personnels qualifi�s. Je me tiens � votre disposition si vous souhaitez des pr�cisions compl�mentaires.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 156 G.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, ASES 156 G).

Juin 2004
Débat
Conseil général
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