Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous poursuivons nos travaux par l'examen du projet de d�lib�ration DDEE 11 G concernant le conventionnement de l'association "Eg�e".
M. Olivier PAG�S nous a rejoint, je lui donne donc la parole.
M. Olivier PAG�S. - Madame la Pr�sidente, je souhaitais affirmer notre entier soutien � ce projet de d�lib�ration qui par del� le renforcement du dispositif d'aide � l'acc�s � l'emploi et � la cr�ation d'entreprise qu'il permet, a le m�rite de mettre en avant l'engagement citoyen des retrait�s parisiens. L'association "Eg�e", association de l'entente des g�n�rations pour l'emploi et l'entreprise, est en effet compos�e d'anciens cadres responsables d'entreprises ou d'organismes bancaires � la retraite ou en pr�retraite, qui font le choix de s'investir b�n�volement dans une activit� d'utilit� sociale. Ils mettent leurs comp�tences � la disposition de l'emploi et de l'activit� dans le cadre d'une stricte d�ontologie. Ils t�moignent ainsi par leur engagement d'une conscience citoyenne, d'un souci des autres et en particulier des autres g�n�rations.
L'action d'"Eg�e" est un exemple fort de la mobilisation de plus en plus grande des seniors dans notre soci�t�. Ce n'est pas le seul, les seniors sont pr�sents dans de nombreuses autres associations et n'agissent pas seulement dans le domaine �conomique. C'est le cas de l'association "Lire et faire lire" o� des retrait�s vont dans les �coles transmettre le plaisir de la lecture aux �coliers. Ils participent ainsi activement � la lutte contre l'illettrisme des plus jeunes.
Dans la m�me logique mais en direction de juniors, on trouve sur le Net un site Cyber-papy o� des anciens ayant du temps, un v�ritable savoir-faire et l'esprit de solidarit�, sont pr�ts � se mettre � l'�coute de ceux qui rencontrent des difficult�s scolaires.
Les conseils des sages sont �galement un lieu important de l'expression citoyenne des seniors, conseils consultatifs compos�s d'habitants �g�s de plus de 60 ans de toutes origines sociales et culturelles. Ils ont pour mission de r�fl�chir � tous les aspects de la vie de la cit� (urbanisme, culture, formation des jeunes, environnement, emploi, interg�n�ration) en toute ind�pendance, et d'�clairer par leurs r�flexions les �lus dans leur prise de d�cision.
Ces quelques exemples qui montrent le dynamisme des retrait�s font voler en �clat beaucoup des pr�jug�s qui circulent autour du vieillissement dans notre soci�t�, tels que "les vieux sont une charge", "la retraite, c'est la fin d'une vie d'activit�".
Ils montrent que la retraite n'est pas une fin mais une nouvelle �tape dans la vie.
Je suis intervenu sur ce th�me au salon des seniors qui s'est d�roul� en avril dernier � Paris ; les r�actions dans la salle ont confirm� la volont� de nombreux retrait�s de s'engager. De nombreuses questions ont r�v�l� cependant le manque d'information, en tout cas d'orientation, sur les possibilit�s d'engagement qui leur sont offertes. Il appara�t donc n�cessaire que la Ville de Paris accentue l'effort en direction des retrait�s qui souvent, une fois � la retraite sont, contrairement � ce que l'on peut imaginer, parfois comme "paralys�s" et ne savent pas o� s'orienter.
Je voulais intervenir sur ce projet de d�lib�ration pour m'en f�liciter.
Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - La parole est � M. Christian SAUTTER pour vous r�pondre.
M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Madame la Pr�sidente, M. PAG�S a si bien parl� du r�le des seniors dans notre soci�t�, notamment dans l'aide au retour � l'emploi que j'aurais pu, avec Dani�le HOFFMAN-RISPAL, partager la r�ponse.
Tout ce que vous avez dit sur le r�le des retrait�s dans la solidarit� - et cela va au-del� de l'emploi, vous l'avez soulign� - m�rite vraiment un coup de chapeau de notre Conseil g�n�ral.
"Eg�e" est une association que beaucoup connaissent, qui aide, en tenant des permanences, des personnes souhaitant cr�er leur entreprise ; beaucoup de ces personnes sont souvent en situation de ch�mage. Parfois ce sont des cadres de plus de 50 ans que les entreprises priv�es ont laiss�s de c�t� pour des raisons de rentabilit� �troite parfaitement condamnables. "Eg�e" tient des permanences dans les 19e et 20e arrondissements et ce qui est propos� pour une somme qui n'est pas excessive, de 5.500 euros, c'est que "Eg�e" travaille aussi � la Maison du d�veloppement �conomique et de l'emploi du 14e arrondissement dans le but d'obtenir dans l'ann�e, cette cr�ation effective d'entreprise.
C'est donc un beau projet de d�lib�ration qui rend hommage au travail b�n�vole de nos concitoyens. Dani�le HOFFMAN-RISPAL me soufflait de parler du Forum de la retraite active, qui a accueilli 6.000 personnes en 2003, qui montre bien que vos anciens - car je ne peux pas vraiment parler de mes anciens - n'ont pas pour seul souci de s'occuper des loisirs. Ils ont une d�marche citoyenne et cela m�rite d'�tre salu�. M. PAG�S l'a fort bien fait.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 11 G.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DDEE 11 G).