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19 - 1996, D. 225- Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant de substitution au marché d'études signé avec la société anonyme "SECHAUD et BOSSUYT et Cie" en vue de la réhabilitation de la cité administrative, 17, boulevard Morland (4e).




M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident.- Nous passons au projet de d�lib�ration D. 225 relatif � la r�habilitation de la cit� administrative, 17, boulevard Morland.
La parole est � Mme SCHNEITER.

Mme Laure SCHNEITER.- Je voudrais dire � M. CABANA que je n'appr�cie pas tellement le ton sur lequel il a r�pondu � ma question relative aux subventions d'associations. C'�tait une question de principe simplement, parce qu'en g�n�ral, je signale � M. CABANA que m�me des coll�gues appartenant � la m�me majorit� que lui trouvent normal que l'on ne sache pourquoi on accorde des subventions � des associations. On le fait en fonction des activit�s.
C'�tait une question de principe et je ne vois pas pourquoi vous r�pondez sur un ton ironique en expliquant qu'� minuit on a autre chose � faire. C'est vraiment d�sagr�able et d�sobligeant !

M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident.- Madame SCHNEITER, calmez-vous ! Vous permettez que M. CABANA qui est interpell� r�ponde!

M. Camille CABANA, adjoint.- Avez-vous conscience du brouhaha dans lequel j'ai parl� ?

Mme Laure SCHNEITER.- Et moi dans lequel j'ai pos� la question ?

M. Camille CABANA, adjoint.- Laissez le ton tel qu'il est ; je ne sais pas ce qu'il �tait, mais j'ai d� hurler pour me faire entendre ! Excusez-moi.

M. Bertrand BRET.- Ce n'est pas de sa faute !

M. Camille CABANA, adjoint.- Ce n'est pas de la mienne non plus !

M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident.- Si vous voulez que l'on termine la s�ance dans le calme- mes chers coll�gues, je fais un rappel � l'ordre - que chacun puisse s'exprimer, soyez � l'�coute des orateurs.
La parole est � Mme SCHNEITER.

Mme Laure SCHNEITER.- Pour en revenir � ma premi�re intervention, je crois que tout le monde est d'accord ici pour savoir pourquoi on accorde une subvention.
J'en viens maintenant � ce march� d'�tudes, Monsieur le Maire, je profite de ce projet de d�lib�ration pour �voquer les cas de deux soci�t�s d�pendantes de la soci�t� "SOFRESID" : "SOFRESID S.A." et "CLECIM", parfaitement viables, ayant le m�me unique actionnaire anglais, "Trafalgar House". Les villes de Montreuil-sous-Bois en Seine-Saint-Denis et de Saint-Chamond dans la Loire se battent conjointement pour en �viter le d�mant�lement, pr�server l'emploi sur les deux communes. Il y a eu d�j� de nombreux licenciements dans ces deux villes : 350 sont encore pr�vus � Montreuil et 136 � Saint-Chamond.
La Ville de Paris est une puissante collectivit�, dont les �lus pour un grand nombre disposent �galement d'un mandat de parlementaire, donc d'une influence certaine.
Je vous demande donc, par solidarit� avec ces deux communes, mais �galement pour lutter contre cet ultra lib�ralisme qui d�truit notre tissu social en consid�rant les hommes comme des pions sacrifiables au moindre int�r�t financier, d'intervenir aupr�s des Directions de "SOFRESID" et "CLECIM" pour abandonner leur plan de restructuration, c'est-�-dire- disons cr�ment la v�rit�- la liquidation injustifiable de tout leur personnel en France.
Les march�s obtenus par ces soci�t�s et les filiales du groupe sont loin d'�tre un bon rapport qualit�-prix...

M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident.- Si vous avez, mes chers coll�gues, des conversations � tenir, tenez-les en dehors !

Mme Laure SCHNEITER.- Ce qui est malheureux, c'est de se dire qu'il y a des gens qui travaillent dans ces soci�t�s, qui prennent la peine de demander de l'aide au Conseil de Paris et qu'on n'�coute m�me pas, alors qu'il s'agit d'emplois.
Je rappelais ma mission de Conseiller et je transmets les demandes.
Je disais que les march�s obtenus par ces soci�t�s et les filiales du groupe sont loin d'�tre un bon rapport qualit�-prix quand on prend en consid�ration le co�t humain des licenciements support� par l'Etat et les collectivit�s territoriales.
Je souhaiterai que ce crit�re soit pris en compte dans la passation du march� public. Ce n'est pas un voeu pieux mais une vraie possibilit� de d�fendre l'emploi, de prot�ger le tissu social et par l� m�me, les fondements de notre soci�t� qui se d�sagr�gent.

M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident.- La parole est � M. CABANA.

M. Camille CABANA, adjoint, au nom de la 1�re Commission.- Je dois dire que Mme SCHNEITER a �t� froiss�e tout � l'heure par la mani�re dont je lui ai r�pondu. Je crains que la mani�re dont je vais lui r�pondre ne la froisse davantage.
Quel est en effet l'objet de la d�lib�ration qui nous est soumise ? Il s'agit de constater qu'il y avait un bureau d'�tudes qui s'appelait "SECHAUD et BOSSUYT", qui �tait titulaire d'un contrat de ma�trise d'oeuvre pour les travaux � effectuer sur l'immeuble Morland. Premier point.
Le bureau d'�tudes "SECHAUD et BOSSUYT" fusionne avec un autre bureau d'�tudes qui s'appelle "SOFRESID". Point deux de l'op�ration.
Point trois, objet de notre d�lib�ration : on nous demande de bien vouloir constater que la raison sociale de "SECHAUD et BOSSUYT" est devenue "SOFRESID". Point � la ligne !
Je ne sais pas du tout s'il y a des ateliers � Saint-Chamond qui ont licenci� ! C'est possible ! Je peux � la limite proposer � Mme SCHNEITER d'essayer de regarder cet aspect du probl�me, mais c'est totalement en dehors de l'objet de la d�lib�ration qui nous est propos�e. Je suis d�sol� !
Nous avons � prendre acte d'une substitution de personne morale. C'est tout.

M. G�rard LEBAN, adjoint, pr�sident.- Merci, Monsieur CABANA.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration D. 225.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme TAFFIN, MM. DUMAIT et MESMIN s'�tant abstenus et M. REVEAU ayant vot� contre. (1996, D. 225).

Mars 1996
Débat
Conseil municipal
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