M. LE MAIRE DE PARIS.- Nous allons passer � pr�sent � l'examen des projets de d�lib�ration sur lesquels des Conseillers se sont inscrits, et tout d'abord le projet r�f�renc� P. 128 portant attribution d'une subvention � la F�d�ration nationale des anciens des missions ext�rieures de Paris- Ile-de-France.
Mme SCHNEITER a la parole.

Mme Laure SCHNEITER.- Monsieur le Maire, juste pour dire que je m'abstiendrai sur la demande de subvention de l'association F.N.A.M. et sur les 9 autres demandes qui suivent, car je trouve difficile d'accorder des subventions � des associations, aussi honorables soient-elles, dont on ne conna�t ni les activit�s ni le motif des demandes.

M. LE MAIRE DE PARIS.- Monsieur CABANA, vous avez la parole.

M. Camille CABANA, adjoint, au nom de la 1�re Commission.- Monsieur le Maire, je vous remercie beaucoup de me donner la parole, mais...

M. LE MAIRE DE PARIS.- Mesdames, Messieurs, s'il vous pla�t ! Si vous avez des conversations particuli�res, allez � c�t�, mais laissez parler l'orateur !
Monsieur SARRE, vous d�sirez dire quelque chose ?

M. Georges SARRE.- Monsieur le Maire, je voulais savoir quels sont les sujets qu'on examine et jusqu'� quelle heure on va.

M. LE MAIRE DE PARIS.- On va terminer l'examen de tous les projets de d�lib�ration sur lesquels des Conseillers se sont inscrits, conform�ment � la d�cision de la Conf�rence de programmation.
Demain matin, nous examinerons le budget de la police, demain apr�s-midi le budget du D�partement. C'est conforme � ce qui a �t� d�cid�.

M. Roger ROMANI, adjoint.- En pr�sence de M. SARRE ! Vous avez particip� � la confection de ce programme.

M. LE MAIRE DE PARIS.- Monsieur CABANA, vous avez la parole.

M. Camille CABANA, adjoint, rapporteur.- Monsieur le Maire, il s'agit d'une subvention d'un montant de 5.000 F qui m�rite �videmment toute l'attention du Conseil de Paris aux environs de minuit, attribu�e � la F�d�ration nationale des anciens des missions ext�rieures.
Il s'agit d'une des subventions attribu�es sur son contingent par notre coll�gue Manuel DIAZ charg� des anciens combattants.
C'est une association qui a pour but d'adresser annuellement un colis � chacun des casques bleus des diverses missions de l'O.N.U. � l'�tranger.
Il s'agit donc de l'envoi d'un colis par an, et en 1995 14.000 colis constitu�s de produits du terroir ont �t� achemin�s en deux temps pour couvrir les mandats d'hiver et d'�t� sur les territoires de l'ex-Yougoslavie, du Liban, de la G�orgie, d'Isra�l, de l'Egypte, du Cambodge, du Sahara occidental, d'Ha�ti et de Salvador.
C'est la raison pour laquelle dans son infinie sagesse, Manuel DIAZ avait d�cid� d'apporter une contribution de 5.000 F � cette association.
Tels sont les �l�ments d'information que je suis en mesure de donner au Conseil de Paris.

M. LE MAIRE DE PARIS.- Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration P. 128.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mmes SCHNEITER, TAFFIN, MM. DUMAIT et MESMIN s'�tant abstenus, Mmes SILHOUETTE, SCHERER, BILLARD, MM. BLET et REVEAU ayant vot� contre. (1996, P. 128).

(M. G�rard LEBAN, adjoint, remplace M. le Maire de Paris au fauteuil de la pr�sidence).