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38 - 2002, DLH 65 - Autorisation à M. le Maire de Paris de souscrire un avenant à la convention de délégation de maîtrise d'ouvrage conclue avec la Société d'économie mixte S.E.M.A.-EST, en vue de réaliser divers travaux dans l'immeuble communal sis 94, rue Jean-Pierre-Timbaud (11e)


M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DLH 65 autorisant M. le Maire de Paris � souscrire un avenant � la convention de d�l�gation de ma�trise d'ouvrage conclue avec la Soci�t� d'�conomie mixte S.E.M.A.-EST, en vue de r�aliser divers travaux dans l'immeuble communal sis 94, rue Jean-Pierre-Timbaud (11e).
Je donne la parole � Mme Catherine G�GOUT.
Mme Catherine G�GOUT. - Merci, Monsieur le Maire.
C'est avec �motion que nous parlons � nouveau de la Maison des M�tallos, ce lieu de m�moire, lieu symbolique du mouvement ouvrier parisien du XXe si�cle. Aujourd'hui, nous allons voter les cr�dits n�cessaires aux travaux de mise en conformit� qui vont permettre que ce lieu continue � �tre accessible, utilis�, vivant.
Il est aussi exemplaire de ce que peuvent faire des citoyens d�cid�s � d�fendre un patrimoine commun. C'est bien le Comit� des M�tallos, f�d�rant 80 associations et une multitude de soutiens, de citoyens engag�s qui a occup� ce lieu, l'a fait vivre, a emp�ch� que les sp�culateurs s'en emparent, et men� une action suffisamment forte pour contraindre la Ville de Paris, � la fin de la pr�c�dente mandature, � pr�empter le b�timent.
Ces citoyens ont �t� mieux que personne porteurs de l'int�r�t g�n�ral de la collectivit�, comme ceux qui, � quelques centaines de m�tres de l�, ont emp�ch� la d�molition du Berry-z�bre, ancien cin�ma de quartier. Les communistes du quartier et les �lus ont toujours �t� � leurs c�t�s, y compris en s'opposant physiquement aux d�molitions. J'y �tais et je ne le regrette pas. Ils �taient porteurs de refus, mais aussi de projet, et c'est gr�ce � eux que ce lieu embl�matique a pu �tre sauv�, repris, r�nov� en lieu de spectacle, cabaret, cirque ; il doit ouvrir ses portes � la fin du mois.
Revenons � la Maison des M�tallos : le projet du comit� a toujours �t� d'en faire � la fois un lieu de proximit�, de rencontre et partage de savoirs et de pratiques artistiques dans ce quartier du 11e class� en politique de la ville, en s'appuyant sur un riche maillage associatif, et un espace culturel de qualit� porteur d'une vocation parisienne et au-del�. Le contenu pr�cis n'en �tait pas pr�d�fini et le comit� militait pour qu'une p�riode transitoire soit consacr�e � la concertation et � la construction du projet, sans pour autant interrompre les activit�s.
De plus, l'Union des m�tallurgistes a conserv� un espace pour y installer son Institut d'histoire sociale, contribuant ainsi � enrichir ce caract�re de lieu de m�moire.
Aujourd'hui c'est ce qui est mis en ?uvre, dans le respect des engagements pris par notre Municipalit�.
La vocation du lieu est officiellement act�e ; un comit� de pilotage assure le montage du projet et le Comit� des M�tallos y est int�gr�. Un directeur artistique, M. G�rard PAQUET, dont la capacit� � faire vivre un tel lieu est reconnue, a �t� nomm� pour une dur�e de trois ans. La gestion en r�gie est assur�e provisoirement par la mairie du 11e, en liaison avec les services de la Ville.
Une derni�re remarque � laquelle s'associe mon ami M. Jacques DAGUENET, �lu du 11e : nous devons �tre tr�s vigilants pour que la concertation d�passe le cadre du seul comit� de pilotage, et que cette p�riode transitoire soit mise � profit pour une v�ritable participation de la population du quartier ainsi que des nombreux artistes qui peuvent apporter leur contribution au devenir de ce lieu. C'est dans ce sens que le Comit� des M�tallos a d�pos� un projet "maison natale, maison r�v�", qui permet aux gens du quartier de dire, eux aussi, ce qu'ils attendent de la Maison des M�tallos.
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Monsieur MANO, vous avez la parole.
M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - On peut se f�liciter haut et fort devant un tel projet. Je pense que sur le terrain, nous trouverons les concertations n�cessaires pour qu'il y ait une utilisation rationnelle de ce lieu en coordination compl�te avec les habitants et les d�sid�ratas de la Municipalit� du 11e arrondissement.
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 65.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DLH 65).

Mars 2002
Débat
Conseil municipal
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