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192 - QOC 2002-223 Question de M. Christophe LEKIEFFRE, à M. le Maire de Paris et à M. le Préfet de police relative à l'envahissement de certains quartiers par les cars de tourisme


Libell� de la question :
"M. Christophe LEKIEFFRE, interroge M. le Maire de Paris et M. le Pr�fet de police, sur la consultation lanc�e sur les cars de tourisme dans la Capitale et les r�sultats des concertations �tablies entre les diff�rents partenaires pour mettre fin � l'envahissement de certains quartiers par ces v�hicules g�n�rateurs de nuisances sonores et visuelles.
Dans le 2e arrondissement, de nombreux habitants et professionnels se plaignent de la pr�sence de ces cars, notamment place de la Bourse, c�t� rue du Quatre-Septembre, qui se transforme, alors, en un v�ritable parking."
R�ponse (M. Denis BAUPIN, adjoint) :
"Paris re�oit annuellement plus de 26 millions de visiteurs dont 60 % d'�trangers. Le tourisme g�n�re des retomb�es financi�res de l'ordre de 7,6 milliards d'euros et concerne directement 10 % des emplois parisiens. Mais il est �galement � l'origine de nuisances provoqu�es par la circulation et le stationnement des autocars de tourisme. On estime, en effet, � un tiers le nombre de touristes amen�s � utiliser ce mode de d�placements, momentan�ment ou en permanence. Au printemps et en �t�, environ 1.300 cars en moyenne sont chaque jour pr�sents � Paris, notamment aux abords des sites prestigieux de la Capitale.
Pour limiter ces nuisances, des dispositions remani�es � plusieurs reprises ont �t� mises en place au cours des derni�res ann�es. Bas�es sur une r�glementation stricte de la circulation et du stationnement des autocars dans les zones touristiques et la cr�ation de parcs de stationnement et d'emplacements r�serv�s aux autocars, leur efficacit� d�pend en grande partie de l'action men�e par la Pr�fecture de police. Il est ind�niable que le dispositif r�glementaire actuel, tout en ayant le m�rite d'exister, doit �tre � nouveau �tudi� globalement au niveau de l'ensemble de la Capitale.
Concernant plus particuli�rement la place de la Bourse, il existe une zone de 5 places pour les autocars, r�serv�e exclusivement � la d�pose et � la reprise des passagers, pour une dur�e de 15 minutes maximum. En l'�tat actuel des choses, il revient � la Pr�fecture de police d'en faire respecter l'usage.
Comme il avait �t� indiqu� lors de pr�c�dentes s�ances du Conseil de Paris, la Municipalit� parisienne a engag� une nouvelle concertation avec les professionnels du tourisme. Il s'agit de mettre en place un dispositif tel que la circulation et le stationnement des autocars soient limit�es au strict minimum, sans compromettre pour autant l'importance de l'activit� touristique. Les deux premi�res r�unions de concertation se sont tenues en novembre et en f�vrier derniers. Deux autres r�unions sont programm�es de telle sorte que des d�cisions puissent �tre prises � la fin du premier semestre 2002."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"Paris accueille, chaque ann�e, 7,3 millions de visiteurs. Une grande partie d'entre eux, en majorit� de provenance �trang�re, est transport�e par autocars.
Les sites les plus visit�s sont les secteurs de notre-dame et de la Butte-Montmartre.
Face � cette demande, Paris offre 635 places de stationnement r�serv�s aux autocars, sur voirie et dans des parkings. Ces divers emplacements sont, cependant, sous-utilis�s, � l'exception du parking Cardinet situ� dans le 17e arrondissement.
Afin de r�duire les nuisances li�es aux conditions de circulation et de stationnement de ce type de v�hicules, tout en pr�servant le r�le touristique de la Capitale, la Pr�fecture de police et la Mairie de Paris souhaitent, d'une part, augmenter le nombre des places dans les parkings, pour lib�rer la voie publique, d'autre part, d�velopper des alternatives au transport par autocars.
Tels sont, notamment, les objectifs qui ont �t� expos�s, lors de la r�union de concertation qui s'est deroul�e, le 7 f�vrier 2002, dans les locaux de l'H�tel-de-Ville.
Par ailleurs, la cr�ation de p�rim�tres limit�s et interdits aux autocars dans le centre de Paris serait �galement de nature � rem�dier aux nuisances sonores et visuelles �voqu�es par l'auteur de la pr�sente question."

Mars 2002
Débat
Conseil municipal
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