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117 - QOC 2002-285 Question de Mme Edwige ANTIER et des membres du groupe "Démocratie libérale et Indépendants", à M. le Maire de Paris sur les dysfonctionnements au sein des crèches collectives


Libell� de la question :
"Mme Edwige ANTIER et les membres du groupe "D�mocratie lib�rale et Ind�pendants" souhaitent attirer l'attention de M. le Maire de Paris sur les dysfonctionnements au sein des cr�ches collectives.
Alors que M. le Maire de Paris a annonc�, lors de la communication sur la petite enfance, la cr�ation de 2.000 nouvelles places en cr�che, le nombre d'auxiliaires de pu�riculture reste tr�s insuffisant. Pour un concours ouvert pour 185 postes, 50 candidats se pr�sentent.
Le probl�me est identique pour le recrutement des �ducateurs de jeunes enfants : 117 postes ne sont pas occup�s.
De plus, les parents ne semblent pas inform�s des cons�quences de ces graves carences qui obligent de confier leurs enfants � des agents de service dont le statut ne leur permet pas de prendre en charge les enfants.
Compte tenu de la gravit� de la situation et de ses cons�quences, Mme Edwige ANTIER et les membres du groupe "D�mocratie lib�rale et Ind�pendants" souhaitent conna�tre les mesures d'urgence que M. le Maire de Paris entend prendre pour r�gler ce probl�me dans les plus brefs d�lais. Ils proposent � nouveau que l'allocation Paris Petit Enfant soit allou�e d�s le premier enfant, de fa�on � faciliter le libre choix des familles."
R�ponse (Mme Olga TROSTIANSKY, adjointe) :
"La cr�ation de 4.500 places suppl�mentaires d'accueil de jeunes enfants dont 2.000 places dans les �tablissements municipaux d�cid�e par le Maire de Paris s'accompagne d'un important dispositif d'action, en particulier en ce qui concerne la mise � disposition des ressources humaines n�cessaires aux �tablissements.
Nous regrettons qu'aucune politique de gestion pr�visionnelle des emplois n'ai �t� initi�e jusqu'alors, ce qui ne fit qu'accro�tre les difficult�s de recrutement dans un contexte de p�nurie � l'�chelon national.
Les difficult�s rencontr�es depuis de nombreuses ann�es pour le recrutement des personnels sp�cialis�s ont fait l'objet d'une analyse approfondie qui a induit un programme important et novateur dans lequel on peut souligner :
- une intensification du dispositif de qualification interne et de promotion des personnels ;
- l'allocation de bourses d'�tudes pour des �l�ves en cours d'�tude dans les �coles de formation aux m�tiers de la petite enfance ;
- une publicit� renforc�e sur les possibilit�s d'emplois et de carri�re offertes par la Ville de Paris.
Ainsi contrairement � ce qui court jusqu'alors, nous nous sommes engag�s � pourvoir les effectifs budg�taires pour chaque corps de m�tiers et non plus sur la base d'un total tous corps confondus.
Les importantes mesures prises ou envisag�es permettent sans nul doute d'am�liorer la situation � moyen ou long terme, sans exclure toutefois des d�ficits au cours de certaines p�riodes de l'ann�e, dans l'attente de la sortie des �l�ves des �coles.
Par ailleurs, il n'est en aucun cas envisag� de confier les jeunes enfants � des personnels non qualifi�s. Les agents de service que vous �voquez ne peuvent pas, et ce serait porter atteinte � leur comp�tence et leur d�vouement professionnels de le laisser accroire, �tre consid�r�s comme tels. Par ailleurs une part d'entre eux sont titulaires de dipl�mes reconnus, (notamment C.A.P. petite enfance et B.E.P. option sanitaire et social) et sont autoris�s � travailler aupr�s des enfants aux termes de l'arr�t� minist�riel du 26 d�cembre 2000 relatif aux personnels des �tablissements et services d'accueil des enfants de moins de 6 ans.
La formation et la promotion de ces agents constituent pr�cis�ment l'un des axes du travail en cours.
Quant � de nombreux autres agents, ils disposent d'une exp�rience professionnelle qui leur a valu la confiance de leur responsable d'�tablissement. Ils se sont toujours vus confier pour cette raison des t�ches ponctuelles et gratifiantes aupr�s des enfants, en assistance des personnels sp�cialis�s, sans que cela puisse �tre assimil� � une prise en charge des enfants, et ne soul�ve pas d'objection des parents parfaitement inform�s de cette pratique.
Le fonctionnement actuel des �tablissements de petite enfance r�pond donc en tout point aux normes et r�glementations en vigueur et il ne saurait en �tre autrement au cours des ann�es � venir."

Mars 2002
Débat
Conseil municipal
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