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49 - 2002, DAC 106 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec l'association "Théâtre de la Ville" (4e) une convention relative à l'attribution d'une subvention d'équipement. - Montant : 243.919 euros


M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DAC 106 autorisant M. le Maire de Paris � signer avec l'association "Th��tre de la Ville", une convention relative � l'attribution d'une subvention d'�quipement. - Montant : 243.919 euros.
M. Jean-Fran�ois LEGARET a la parole.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Oui Monsieur le Maire, je serai bref.
Je crois que ce projet de d�lib�ration retrace assez exactement la qualit� et l'originalit� de cette remarquable institution qu'est le Th��tre de la Ville. Je dirai m�me que l'on aurait pu sans inconv�nient �tre encore plus laudatif. Ce que l'on �crit en bas de la premi�re page: "Le Th��tre de la Ville a toujours m�lang� les genres" est une formulation qui n'est pas � mon sens la plus heureuse.
On aurait pu aussi rappeler la belle exposition qui se tient en ce moment � la Biblioth�que historique de la Ville de Paris sur l'histoire du Th��tre de la Ville. Il va de soi que j'adopterai ce projet de d�lib�ration.
Je voulais simplement m'�tonner que sur la deuxi�me page de l'expos� des motifs on mentionne le rapport d'audit remis r�cemment, nous dit-on, au Maire de Paris par le cabinet Arthur ANDERSEN. Je trouve assez frappant que le Maire de Paris soit le dernier client du cabinet Arthur ANDERSEN � s'en vanter compte tenu de la situation que nous connaissons en France et dans le monde entier parce qu'� l'heure actuelle les clients cherchent plut�t � faire oublier qu'ils avaient pass� commande et qu'ils cherchent par ailleurs � obtenir des indemnit�s ou des ristournes sur les prestations ex�cut�es par le cabinet Arthur ANDERSEN.
J'ai d�j� eu l'occasion d'exprimer des r�serves sur cet audit qui a repr�sent� une op�ration de d�sinformation assez pitoyable, qui s'est d'ailleurs retourn�e contre ses commanditaires. Je voudrais surtout mentionner que les conclusions publi�es s'agissant du Th��tre de la Ville ont sem� une assez grave perturbation dont nous avons eu des t�moignages, Mme H�l�ne MAC� de L�PINAY et moi-m�me, au sein m�me du Conseil d'administration, le Th��tre de la Ville ayant �t� montr� du doigt par les services de la communication du Maire de Paris comme �tant une institution particuli�rement suspecte.
Je voulais inciter l'Ex�cutif parisien � faire preuve, compte tenu de ce que nous savons aujourd'hui du cabinet Arthur ANDERSEN, d'un petit peu de modestie et de mod�ration et que l'on �vite � l'avenir de trouver dans les d�lib�rations du Conseil de Paris des recommandations du vice � la vertu.
(Applaudissements sur les bancs de l'opposition municipale).
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Bien ! Je vois que sur les sujets les plus consensuels les mots les plus durs sont employ�s.
Monsieur GIRARD, vous avez la parle.
M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - J'ai plusieurs commentaires � faire apr�s l'intervention de M. LEGARET.
Je tiens � rassurer M. LEGARET et Mme MAC� de L�PINAY : M. Jean MAHEU, le Pr�sident du Conseil d'administration a �t� maintenu dans ses fonctions puisque nous lui avons demand� s'il voulait bien rester, ce qui est bien un geste de confiance, � la demande du Maire de Paris et de moi-m�me. M. G�rard VIOLET a �galement �t� re�u. Ils nous ont remerci�s de la confiance que nous leur accordions. Ils ont tout � fait compris qu'un audit �tait une proc�dure ind�pendante de clarification et quand un audit est men�, en aucun cas le politique ne doit s'en m�ler. Donc ce que l'audit a pu dire n'engage que l'audit et nous ne pouvons et ne devons pas cacher les r�sultats d�gag�s par cet audit. Il �tait donc bien normal que les premiers int�ress�s soient inform�s et que nous en d�battions, ce que nous avons fait.
Maintenant, il m'est arriv� d'entendre � la fois de la part du Ch�telet, mais �galement du Th��tre de la Ville � l'�poque o� vous �tiez adjoint aux Finances, cher Jean-Fran�ois LEGARET, que vous faisiez preuve parfois d'une rigidit� et d'une duret� � leur endroit qui les a parfois inqui�t�s. S'il vous pla�t, de bonne guerre, n'ouvrons pas un d�bat � mon avis st�rile puisqu'� la fois les subventions pour le Th��tre de la Ville et celui du Ch�telet sont librement discut�es en Commission puis librement vot�es ici. Les premiers b�n�ficiaires, les animateurs de ces �tablissements semblent satisfaits des efforts que nous venons de consentir. Je crois qu'ils ont appr�ci� le signal qui vient de leur �tre envoy� en augmentant ces budgets tr�s sensiblement.
Quant � l'affaire "ENRON", personne n'en avait la moindre id�e � l'�poque � moins que vous ayez eu des informations directement du Pr�sident BUSH que vous connaissez certainement !
M. David ASSOULINE, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GIRARD.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 106.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DAC 106).

Mars 2002
Débat
Conseil municipal
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