Libell� de la question :
"Lors de la s�ance consacr�e � la vie �tudiante � Paris, Mme V�ronique BALDINI avait fait des propositions concernant les biblioth�ques municipales.
En effet, il paraissait opportun de permettre aux �tudiants qui ne b�n�ficient pas toujours de bonnes conditions de travail � leur domicile, ou qui ne peuvent s'offrir les journaux et autres livres, d'utiliser ces �quipements municipaux. Pour ce faire, il a �t� demand� que ces biblioth�ques soient ouvertes plus largement en soir�e ainsi que les samedis et dimanches.
La surveillance pourrait �tre assur�e par des �tudiants de 3e cycle souvent � la recherche de tels types d'emplois. Les biblioth�ques seraient alors de v�ritables lieux d'�tude, de rencontres et de soutien pour les �tudiants parisiens. M. le Maire de Paris avait alors r�pondu qu'il ferait �tudier la question.
Mme V�ronique BALDINI et les membres du groupe "D�mocratie lib�rale et Ind�pendants" souhaiteraient savoir si cette proposition a �t� �tudi�e par les services municipaux et quelles sont les conclusions de cette �tude."
R�ponse (M. Christophe GIRARD, adjoint) :
"Les biblioth�ques municipales ont une vocation g�n�raliste et tout public. Dans ce cadre, les �tudiants y sont accueillis comme le reste de la population.
Cependant, l'extension des horaires des biblioth�ques, m�me si elle doit �tre envisag�e dans un avenir proche, ne r�pondrait que partiellement � leur demande g�n�ralement li�e � des domaines de recherche sp�cifiques.
A Paris, les �tudiants du 1er et 2e cycle ne disposent que de 6.000 places en biblioth�que universitaire (B.U.) soit une place pour 19 �tudiants (1 pour 15 sur le plan national) ; le constat le plus pr�occupant est dans le secteur tertiaire (langues, sciences humaines, droit et �conomie) avec une place pour 25 �tudiants.
C'est pourquoi, � partir du constat de l'insuffisance de l'offre des biblioth�ques de l'enseignement sup�rieur, il a �t� �tabli un sch�ma de d�veloppement dans le cadre du plan Universit� du troisi�me mill�naire (U3M) qui pr�voit notamment de cr�er des places de lecture et auquel la Ville de Paris apporte tout son soutien.
Parmi les nombreuses op�rations en cours tant dans l'Acad�mie de Paris que dans celles de Cr�teil et de Versailles, le contrat de plan a pr�vu quatre op�rations marquantes.
La premi�re concerne la r�-affectation des locaux de l'ancien coll�ge Sainte-Barbe � usage principal de biblioth�que. Cette op�ration, pilot�e par le Rectorat de Paris, et soutenue aujourd'hui par l'ensemble des universit�s parisiennes, a �t� propos�e par la Ville de Paris et inscrite dans la convention-cadre sur l'enseignement sup�rieur. Elle contribuera � combler le d�ficit en capacit� d'accueil des B.U. de Paris en cr�ant 1.200 places de lecture.
Il est pr�vu, par ailleurs, de mettre en place une biblioth�que du p�le langues et civilisations du monde, p�le � vocation nationale et internationale largement ouvert sur l'�tranger. Le projet r�unira sur la Z.A.C. "Rive gauche" des centres de recherches sp�cialis�es en langues et civilisations du monde et leurs ressources documentaires, la biblioth�que inter-universitaire de langues et civilisations orientales (B.I.U.L.O.), les fonds sp�cialis�s de certaines B.U. et l'Institut national des langues et civilisations orientales (I.N.A.L.C.O.) dans son ensemble ainsi que des espaces d'exposition et de colloques. La biblioth�que permettra l'installation de 1.500 places de travail.
En outre, la biblioth�que de l'Universit� de Paris VII-Denis Diderot sera une biblioth�que pluridisciplinaire construite sur 16.500 m�tres carr�s dans le cadre de l'implantation de l'universit�. Elle permettra la cr�ation de 1.800 places de travail.
La Ville a d'ores et d�j� attir� l'attention du Recteur, Chancelier des universit�s, sur l'importance d'une ouverture tardive le soir des biblioth�ques universitaires et inter-universitaires chaque fois que cela est possible.
Enfin, la biblioth�que litt�raire Jacques-Doucet actuellement �troitement log�e dans une partie du b�timent Sainte-Genevi�ve et qui comprend des manuscrits et livres pr�cieux, des revues, des photographies et archives de presse ainsi que des objets d'art constituant un ensemble unique consacr� � la litt�rature fran�aise des XIXe et XXe si�cles, doit faire l'objet d'un relogement.
La Municipalit� parisienne marque ainsi en partenariat �troit avec l'Etat et la R�gion son attachement profond � l'am�lioration des conditions d'�tude et de travail des �tudiants parisiens.
Cela �tant, la gestion des biblioth�ques rel�ve directement des �tablissements concern�s, m�me si la Municipalit� ne pourra que se r�jouir des solutions qui pourront �tre trouv�es � une extension des possibilit�s de travail en biblioth�que offertes aux �tudiants."