Libell� de la question :
"Lors d'une pr�c�dente s�ance, M. Jack-Yves BOHBOT avait demand� � M. le Maire de Paris de bien vouloir faire adopter par le Conseil de Paris une subvention exceptionnelle en faveur des victimes des attentats en Isra�l.
Il souhaiterait aujourd'hui savoir o� en est l'octroi de cette subvention."
R�ponse (M. Pierre SCHAPIRA, adjoint) :
"Lors de la s�ance du Conseil de Paris du 4 d�cembre 2001, M. BOHBOT avait propos� que le Conseil de Paris puisse voter une subvention exceptionnelle de 2 millions de francs (304.898 euros) en faveur des familles des victimes d'attentats.
Le Maire avait alors r�pondu : "la souffrance des victimes, la souffrance de cette r�gion du monde n'est �videmment pas indiff�rente au peuple de Paris et � tous ses �lus, d'ailleurs, vous le savez, j'ai eu l'occasion d'accueillir � l'H�tel-de-Ville de Paris, au nom des Parisiens, les victimes des attentats de Tel-Aviv, j'ai convi� aussi des enfants palestiniens � venir, parce qu'ils souffrent �galement, et c'est en discussion avec Mme CHAHID".
Les �v�nements survenus au Proche-Orient, qui ont fait l'objet d'un v?u adopt� par l'ensemble des groupes lors de la derni�re s�ance du Conseil de Paris, donnent aux pr�occupations exprim�es par le Maire et par le Conseil de Paris une actualit� dramatique, qui ne peut que renforcer les sentiments de profonde solidarit� des Parisiens � l'�gard des peuples de la r�gion.
En ce qui concerne la suggestion que Paris manifeste concr�tement sa solidarit�, le Maire avait propos� que les Pr�sidents de groupe en saisissent M. CARESCHE.
Aucune demande de la part des Pr�sidents de groupe n'a �t� faite, mais, lors de la s�ance du Conseil du 18 mars dernier, il a �t� convenu que Pierre SCHAPIRA, adjoint au Maire de Paris charg� des Relations internationales et de la Francophonie, r�unirait prochainement les Pr�sidents de groupes afin de pr�ciser les orientations dans le domaine de la politique internationale de Paris.
Cette r�union pourrait certainement �tre l'occasion d'un d�bat sur la proposition de M. BOHBOT, �tant entendu que, si des initiatives de solidarit� devaient �tre prises pour venir en aide aux victimes du conflit dans cette r�gion du monde, elles concerneraient bien s�r toutes les victimes, quelle que soit leur nationalit�."