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60 - Vœu du groupe "Rassemblement pour la République et apparentés" sur le développement de la vidéo surveillance


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons maintenant au voeu du groupe "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s" sur le d�veloppement de la vid�o surveillance.
C'est M. GOUJON qui veut bri�vement le plaider ?
Je vous donne la parole si vous la voulez.
M. Philippe GOUJON. - Je consid�re qu'il est pr�sent�.
Simplement, nous avions observ� que le sondage publi� par la Pr�fecture de police �voquant les probl�mes de s�curit� r�v�lait que 21 % de plus de personnes consult�es que l'ann�e derni�re pla�aient au premier rang de leurs pr�occupations la s�curit� et que beaucoup �taient favorables au d�veloppement de la vid�o surveillance dans les transports en commun et les lieux publics, suivant l'exemple de nombreuses villes de France et de l'�tranger.
C'est vrai que la vid�o surveillance qui est beaucoup d�velopp�e par la R�gion dont un certain nombre de nos coll�gues si�gent ici, notamment dans les transports en commun, les lyc�es, etc. repr�sente une utilit� certaine pour une meilleure pr�vention situationnelle en mati�re de d�linquance.
C'est la raison pour laquelle nous souhaitions que des cr�dits soient inscrits au budget modificatif � venir pour donner des moyens suppl�mentaires pour d�velopper les r�seaux de vid�o surveillance et qu'une commission compos�e de repr�sentants de la Pr�fecture de police et du Conseil de Paris se r�unisse pour examiner la localisation de ces r�seaux dans les zones les plus sensibles de la Ville.
Merci.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.
Monsieur CARESCHE, vous avez la parole.
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Ce qui est curieux, c'est de se fonder sur les r�sultats d'un sondage pour affirmer la n�cessit� de d�velopper la vid�o surveillance, en disant "les Parisiens sont favorables � la vid�o surveillance, donc on va la d�velopper". Moi, j'essaie de partir des r�alit�s. Il faut d�velopper la vid�o surveillance si celle-ci correspond � une r�ponse adapt�e, efficace, � un certain nombre de probl�mes.
Il existe actuellement une commission, anim�e par le Pr�fet de police, qui examine les questions de vid�o surveillance. Cette commission existe. Elle a la facult� d'examiner un certain nombre de projets.
Evidemment, je suis favorable au d�veloppement de la vid�o surveillance - et il y a des entreprises et des soci�t�s qui travaillent dans ce domaine, qui m'ont interview� -, notamment en ce qui concerne les �quipements qui rel�vent de la Ville de Paris. Mais, avant d'inscrire des cr�dits, il faut des projets.
Par cons�quent, je crois qu'il vaut mieux finaliser des projets pour y inscrire ensuite les cr�dits correspondants. Mais faire l'inverse, c'est toujours prendre le risque de ne pas consommer les cr�dits et ce n'est pas de bonne gestion.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Vous proposez donc le vote contre ?
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Oui.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Ce v?u est maintenu, j'imagine ?
Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u pr�sent� par M. GOUJON et son groupe.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le v?u est rejet�.

Mars 2002
Débat
Conseil municipal
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