M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration DASCO 44 accordant une subvention � l'Association pour le d�veloppement de la lecture et des loisirs.
Je donne la parole � Mme BORVO.
Mme Nicole BORVO. - Monsieur le Maire, ce projet de d�lib�ration propose d'augmenter de 11,7 % la subvention � l'association "ADELLO" pour qu'elle puisse organiser plus de "s�jours aventure" pour les milieux modestes. Ces mini s�jours propos�s aux enfants � partir de leur centre de loisirs sont une tr�s bonne chose permettant � des enfants de partir avec leurs amis et leurs animateurs. Ils l�vent ainsi l'obstacle de l'angoisse de l'inconnu et leur permettent l'apprentissage de l'autonomie et de la vie en collectivit�.
D�j� un effort important a �t� fait en 2000, 2001 permettant d'accueillir un millier d'enfants suppl�mentaires ; on est pass� de 3.500 � 4.800 selon le bilan d'activit� d'"ADELLO" dans les centres Aventure propos�s pendant les vacances. Nous nous r�jouissons que cet effort se poursuive.
Je souhaiterais d'ailleurs � l'automne prochain que les �lus du Conseil de Paris puissent b�n�ficier d'un bilan des enfants accueillis sur les trois ann�es 2000, 2001 et 2002 et qui tienne compte des origines des enfants, �coles en Z.E.P. ou autres.
L'association "ADELLO" anciennement "Association pour la gestion des activit�s p�riscolaires de la Ville de Paris" a �galement pour mission la mise en oeuvre du plan "Paris-Lecture" ; elle repr�sente m�me une part non n�gligeable de ses missions. L'ann�e derni�re 60 classes ont �t� accueillies au centre "Paris-Lecture" rue Corvisart dans des conditions int�ressantes. Am�liorer l'environnement d'accueil des classes est une n�cessit�. Le chemin vers la lecture et en donner le go�t aux enfants peut prendre des voies tr�s vari�es.
C'est l'objectif de la Municipalit� au travers du plan "Paris-Lecture". J'ai d'ailleurs bien not� qu'un autre projet de d�lib�ration, le DPA 147, a propos� des travaux de s�curit� dans les cages d'escalier du Centre de la rue Corvisart ; c'est une tr�s bonne chose.
Cependant, plus de 130 classes sont candidates � la "semaine d'immersion dans le livre", soit plus du double de celles accueillies dont certaines viennent de l'autre c�t� de Paris, 18e, 19e, 20e. Cela entra�ne un temps de transport fort long et fatigant. Il me para�t donc n�cessaire d'�tudier la possibilit� d'ouvrir un second centre de "Paris-Lecture" dans le Nord de Paris. Cela permettrait de r�pondre aux souhaits de nombreux enseignants d'accueillir plus de classes.
Merci.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. FERRAND pour r�pondre.
M. Eric FERRAND, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Je vous remercie, Madame BORVO, d'avoir soulign� les efforts fournis par la nouvelle Municipalit� pour offrir aux petits Parisiens qui fr�quentent les centres de loisirs, les activit�s p�riscolaires.
Nous avons effectivement augment� le nombre de d�parts en "s�jour aventure" : plus 1.000 places en 2001 et il y aura encore plus 500 places pour 2002. Cet effort sera poursuivi dans les ann�es suivantes.
L'association "ADELLO", Association pour le d�veloppement de la lecture et des loisirs, se pr�occupe, bien entendu, de la question de la lecture pour les enfants. Je m'empresse de vous dire que son action ne saurait se limiter au centre "Paris-Lecture" de la rue Corvisart ; il y a aussi une action dans les B.C.D. pr�sentes dans les �coles �l�mentaires et nous envisageons des actions dans les biblioth�ques avec la Direction des Affaires culturelles. C'est important de le souligner car si toutes les classes ne peuvent �tre accueillies au centre Corvisart, nous pouvons les recevoir dans les autres infrastructures municipales.
Nous avons d�velopp� une politique d'augmentation du nombre de centres de ressources ; j'ai d'ailleurs inaugur� avec M. DREYFUS pendant les vacances de f�vrier, un centre de ressources "arts plastiques" dans le 10e arrondissement, mais deux autres sont en gestation, l'un portant sur les jardins p�dagogiques et un autre sur la citoyennet�. Ces centres de ressources ne sont pas simplement destin�s aux enfants fr�quentant les �coles ou les activit�s p�riscolaires, mais �galement sont des centres de formation pour les animateurs.
Tout cela pr�figure une politique ambitieuse de reconstruction de l'animation � Paris et du secteur p�riscolaire. J'annoncerai d'ailleurs au mois de juin prochain un grand plan pour l'animation.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 44.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
M. Alain DESTREM. - J'ai l'impression que cette association a �t� cr��e en avril 2001. C'est ce qui est marqu� sur le m�moire, est-ce bien cela ?
M. Eric FERRAND, adjoint, rapporteur. - Les statuts ont �t� modifi�s en 2001 � la demande de M. MOLLE qui �tait � l'�poque Directeur des Affaires scolaires et qui a succ�d� � l'Association pour la gestion des activit�s p�riscolaires.
M. Alain DESTREM. - Qui existe depuis longtemps ?
M. Eric FERRAND, adjoint, rapporteur. - Oui.
M. Alain DESTREM. - D'accord.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASCO 44.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, DASCO 44).