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111 - QOC 2002-279 Question de M. René LE GOFF et des membres du groupe "Démocratie libérale et Indépendants", à M. le Maire de Paris au sujet de la pollution de l'air suite à l'utilisation de locomotives diesel à la gare de l'Est


Libell� de la question :
"Le sujet de la pollution du nord-est parisien par l'utilisation de locomotives diesel au d�part et � l'arriv�e de la gare de l'Est n'est pas nouveau.
Il n'est pas sans savoir que, environ, 80 mouvements quotidiens de tracteurs diesel sont observ�s � la gare de l'Est et sur toute la zone du nord-est francilien ; il est d'ailleurs � noter que 15 locotracteurs de plus sont en op�ration depuis quelques semaines au pied de l'�cole Torcy. En octobre 2001, AIRPARIF a diffus� un rapport tr�s complet concernant le secteur de la gare de l'Est faisant appara�tre une surpollution de 20 % par rapport � la moyenne parisienne.
M. le Maire de Paris avait promis de changer d'�re et certains avaient compris qu'il allait s'occuper s�rieusement de la lutte contre la pollution. Les mesures spectaculaires prises pour soit-disant diminuer la pollution automobile (et tout le monde a compris que ce n'�tait qu'un leurre) ne doivent pas d�tourner l'attention de l'Ex�cutif sur les probl�mes de fonds qui demeurent. La pollution de l'air par les locomotives diesel est inadmissible et toutes les mesures de remotorisation n'apportent pas de solution satisfaisante ; elles ne font que diminuer la pollution. Il faudra au mieux attendre 2008 pour la mise en service de l'�lectrification de la ligne Paris-B�le � condition que les d�cisions de financement soient prises... d�s 2003.
Les Parisiens n'ont pas le m�me traitement que les Suisses - la Conf�d�ration helv�tique interdit son territoire aux locomotives diesel - et les 45.000 personnes concern�es par ce probl�me n'ont qu'� continuer � �tre des victimes silencieuses de l'incapacit� de la Ville, de la R�gion et du Gouvernement � traiter ce probl�me.
Sur cette question, M. Ren� LE GOFF et les membres du groupe "D�mocratie lib�rale et Ind�pendants" attendent un engagement pr�cis de l'Ex�cutif parisien avec un calendrier traitant de l'urgence de la situation. La responsabilit� de M. le Maire de Paris est engag�e car il doit porter assistance � des Parisiens en danger ; il dispose de tous les �l�ments montrant la gravit� de la situation. Pour �tre complet, M. Ren� LE GOFF et les membres du groupe "D�mocratie lib�rale et Ind�pendants" doivent �galement lui rappeler que la traction diesel pollue �galement les autres gares, m�me si le nombre de mouvements observ�s est moindre qu'� la gare de l'Est."
R�ponse (M. Yves CONTASSOT, adjoint) :
"En relation constante avec la S.N.C.F., la Municipalit� �tudie toutes les solutions possibles pour mettre un terme dans les plus brefs d�lais aux nuisances occasionn�es par les locomotives diesel de la gare de l'Est.
Compte tenu des d�lais d'ach�vement des travaux d'�lectrification jusqu'� Troyes (2008), la possibilit� de rendre op�rationnelle les portions de ligne assurant la desserte de Longueville et de Provins est plus particuli�rement �tudi�e actuellement. Ce phasage r�duirait � 40 % le nombre de locomotives diesel en gare de l'Est, � une �ch�ance plus proche que 2008 (gain d'environ 18 mois). Il impliquerait cependant un surco�t d'environ 3 millions d'euros au financement duquel la Ville peut envisager de contribuer.
La remotorisation qui permet une r�duction significative des �missions de polluants sera, elle, achev�e en 2003.
On estime ainsi qu'entre les mesures li�es � l'exploitation (r�duction du temps de chauffage, diminution du nombre de man?uvres) et la remotorisation, la r�duction des �missions de polluants sera proche de 80 %.
Enfin la Ville a demand� � la S.N.C.F. d'�tudier la possibilit� de coupler deux locomotives (l'une �lectrique, l'autre diesel) pour tracter un train. Dans cette solution, dite bi-traction, chacune des locomotives fonctionne alternativement selon que la ligne soit �lectrifi�e ou pas.
Ce projet reste cependant soumis � une �tude sur les surco�ts d'exploitation et les difficult�s techniques."

Mars 2002
Débat
Conseil municipal
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