Libell� de la question :
"Depuis le mois de novembre 2001, de nombreux commer�ants du 17e, par l'interm�diaire d'une de leurs associations, ont fait part des pr�judices qu'ils subissaient depuis l'installation des couloirs de bus en site propre, boulevard Bessi�res. Leur activit� est gravement perturb�e, certains voient leur chiffre d'affaire fortement chuter. Les clients ne peuvent plus s'arr�ter et les commer�ants ne peuvent plus livrer, puisqu'aucune aire de livraison n'a �t� pr�vue.
Apr�s acceptation de la proposition de mise en place de Comit�s techniques dans le but d'examiner sur certains axes, les probl�mes soulev�s par ces nouveaux couloirs de bus, m�me si la C.C.I.P. y participe, ce dont nous pouvons nous r�jouir, malheureusement les associations de commer�ants, elles, ne sont pas repr�sent�es.
Or, ne sont-ce pas elles qui connaissent le mieux la r�alit� et les demandes de chaque quartier ?
Aussi, M. le Maire de Paris pourrait-il indiquer si la concertation dont il nous parle sans cesse, va enfin se concr�tiser dans les faits avec une approche locale des probl�mes, en y associant les acteurs concern�s ?"
R�ponse (M. Denis BAUPIN, adjoint) :
"Les travaux de cr�ation des couloirs de bus prot�g�s sur les boulevards des Mar�chaux dans le 17e arrondissement (dans la continuit� de la Rocade PC Sud, Est et Nord-Est d�j� r�alis�e) ont d� d�marrer rapidement, pendant l'�t� 2001, afin de limiter la g�ne en mati�re d'exploitation de la circulation. Au cours de ces travaux, comme apr�s ceux-ci, toutes les sollicitations des riverains et des commer�ants des abords des boulevards des Mar�chaux ont �t� entendues et examin�es avec la plus grande attention par les services locaux de voirie.
Boulevard Bessi�res, l'ACAJA (Association des commer�ants et artisans de la rue de la Jonqui�re et adjacentes), association qui milite activement en faveur de la suppression pure et simple des s�parateurs de bus, intervient r�guli�rement aupr�s de la Ville de Paris.
En r�alit�, l'am�nagement des s�parateurs de bus n'a fait que mat�rialiser physiquement le simple marquage au sol qui existait auparavant. En effet, si ce dernier permettait, un stationnement dans le couloir bus, ce stationnement n'en �tait pas moins illicite C'est donc bien cette situation incivique, p�nalisante pour la vitesse commerciale des bus R.A.T.P., qui a justifi� la mise en ?uvre des couloirs prot�g�s. N�anmoins, certaines zones ont �t� laiss�es en marquage afin de tenir compte des difficult�s li�es aux livraisons.
La situation du stationnement, notamment pour les clients des commerces, est la suivante sur le boulevard Bessi�res :
Bien avant l'installation des s�parateurs de bus, du 68 au 119, boulevard Bessi�res, 14 places gratuites ont �t� supprim�es � la demande de la Pr�fecture de police en application du plan "Vigipirate".
Les suppressions de places de stationnement li�es � l'am�nagement des couloirs ont �t�, elles, tr�s limit�es : 7 places de stationnement du 79 au 87, boulevard Bessi�res.
En mati�re de livraisons, il a �t� maintenu de part et d'autre du boulevard Bessi�res, les 4 arr�ts autoris�s dans le couloir (laiss� en marquage) pour les livraisons de 19 heures 30 � 7 heures 30 et de 9 heures 30 � 16 heures 30, situ�s entre le n� 1 et 27, entre le n� 2 et 36, et entre le n� 103 et 125 et entre le n� 79 et 91. Par ailleurs, la zone sur trottoir situ�e entre le n� 79 et 91 (exploit�e par La Poste) a �t� am�nag�e � l'aide de plusieurs lincolns de livraisons (6 emplacements au total dont 2 r�serv�s � La Poste).
Suite � une intervention de l'ACAJA et afin de prendre en compte ses revendications, il a �galement �t� cr�� au niveau du carrefour boulevard Bessi�res/rue du Docteur-Paul-Brousse une zone de livraison suppl�mentaire, au droit du num�ro 19 de cette rue. Par ailleurs, toujours dans ce secteur, � l'angle de la rue de la Jonqui�re et du boulevard Bessi�res, un r�am�nagement du stationnement longitudinal (dont une zone de livraison) a permis de cr�er 3 zones de livraison en bataille.
Au total, seules 7 places de stationnement ont �t� supprim�es, tandis que plusieurs aires de livraisons suppl�mentaires ont �t� am�nag�es de mani�re � pouvoir satisfaire une majorit� de commer�ants."