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150 - QOC 2002-210 Question de Mme Nicole CATALA et des membres du groupe "Rassemblement pour la République et apparentés" à M. le Préfet de police concernant la montée de l'insécurité dans le 14e arrondissement


Libell� de la question :
"L'ins�curit� dans le 14e arrondissement ne s'arrange pas, au contraire. Les actes commis sont de plus en plus graves. Ainsi une agression a eu r�cemment lieu dans un magasin, boulevard Brune, un autre le 1er f�vrier, dans un magasin situ� rue Raymond-Losserand.
Mme Nicole CATALA et les membres du groupe "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s" demandent quelles mesures compte prendre M. le Pr�fet de police pour mettre fin � tant de violence."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"Le 14e arrondissement compte quelques sites sensibles, qui font l'objet de l'attention toute particuli�re des services de police qui y exercent des surveillances r�guli�res et soutenues.
Les actes de d�linquance constat�s sur le 14e arrondissement ont connu, en 2001, une augmentation de 10 %, par rapport � l'ann�e 2000, ce qui s'explique en particulier par la hausse de 14 % des d�lits de voie publique avec une augmentation importante des vols avec violence et des d�gradations.
Sensibilis�s � cette situation, les services de police de l'arrondissement sont particuli�rement mobilis�s dans les quartiers abritant des cit�s sensibles.
Outre l'intensification des rondes et des patrouilles dans les secteurs concern�s, les policiers de quartier affect�s et fid�lis�s sur des aires d'initiative, de responsabilit� et d'�change (AIRE) de dimension r�duite sont en contact r�gulier avec la population et assurent une pr�sence dissuasive.
Cet engagement policier a permis d'obtenir des r�sultats positifs, mis en �vidence par les indicateurs d'activit� de la Direction de la Police urbaine de proximit�.
En 2001, le nombre de faits �lucid�s a ainsi progress� de plus de 15 % par rapport � l'ann�e 2000.
Pour ce qui concerne les mesures engag�es pour lutter contre les attaques de grandes surfaces et de petits commerces, la direction de la police urbaine de proximit� met r�guli�rement en place des plans de dissuasion, qui visent � pr�venir la commission d'actes d�lictueux, � l'encontre de professions dont l'activit� comporte un risque d'agression, et � s�curiser les personnes qui les exercent.
Ces plans sont activ�s pour une p�riode de temps limit�, sur tout ou partie de la Capitale, en journ�e ou en soir�e, et tous les effectifs, qui ne sont alors engag�s sur aucune autre mission prioritaire, y sont employ�s.
11 plans de ce type ont �t� activ�s dans le 14e arrondissement, depuis le mois de janvier 2002 et 63 �tablissements ont �t� visit�s � ces occasions.
Par ailleurs, aucune agression commise dans le magasin "ATAC" situ� boulevard Brune n'a �t� port�e � la connaissance des services de police locaux.
En revanche, les fonctionnaires de la Direction de la Police urbaine de proximit� ont effectivement �t� amen�s � recueillir une plainte, d�pos�e par le repr�sentant du magasin "Monoprix" situ� rue Raymond-Losserand, � la suite de la d�gradation d'une porte vitr�e, commise le 1er f�vrier 2002.
L'enqu�te diligent�e par les fonctionnaires de police du commissariat central du 14e arrondissement n'a pas permis, � ce jour, d'identifier et d'interpeller les auteurs des faits, faute de signalement des int�ress�s.
Je puis vous donner l'assurance que le 14e arrondissement continuera de faire l'objet d'une attention soutenue de la part des effectifs de police."

Mars 2002
Débat
Conseil municipal
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