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140 - QOC 2002-200 Question de Mme Roxane DECORTE et des membres du groupe "Rassemblement pour la République et apparentés", à M. le Maire de Paris au sujet de la multiplication des commerces de publiphonie et de cartes téléphoniques dans les quartiers les plus populaires des 18e et 19e arrondissements


Libell� de la question :
"Mme Roxane DECORTE et les membres du groupe "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s" souhaitent attirer l'attention de M. le Maire de Paris sur la multiplication des commerces de publiphonie et de cartes t�l�phoniques dans les quartiers les plus populaires des 18e et 19e arrondissements de Paris.
En effet, d�s qu'un commerce ferme, en g�n�ral un commerce de publiphonie ou de cartes t�l�phoniques s'installe. Ainsi, nous assistons � un d�veloppement anarchique de ce type de commerce qui remplace le commerce traditionnel de proximit�. Or, le commerce traditionnel de proximit� participe � la qualit� de vie des quartiers o� il est implant�. Il contribue � l'animation, � la convivialit� et � la s�curit�. Il garantit �galement la libert� de choix.
Mme Roxane DECORTE et les membres du groupe "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s" souhaitent conna�tre les dispositions appliqu�es pour contr�ler l'installation et l'activit� de ces commerces de publiphonie et de cartes t�l�phoniques."
R�ponse (Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe) :
"Il faut rappeler qu'une collectivit� locale ne dispose pas de comp�tence l�gale en mati�re d'implantation du commerce lui permettant de s'opposer au d�veloppement trop concentr� d'activit�s commerciales de nature � banaliser le tissu �conomique d'un quartier et � concurrencer le commerce alimentaire de proximit�.
La Ville de Paris dispose d'un certain nombre d'outils qu'elle mobilise avec volontarisme en vue de la pr�servation ou de la cr�ation des commerces ou des entreprises dont elle souhaite le d�veloppement : opposition � la cr�ation de grandes surfaces � dominante alimentaire (Commission d�partementale d'�quipement commercial), requalification urbaine des quartiers en vue de favoriser leur revalorisation commerciale, charte de qualit� des enseignes, soutien aux associations de commer�ants, aide � la cr�ation d'entreprise, aide � l'implantation notamment en liaison avec les bailleurs sociaux...
Une attention particuli�re est port�e par la nouvelle municipalit� � la redynamisation �conomique des quartiers du nord-est parisien, qui en liaison �troite avec les mairies d'arrondissements font l'objet de politiques prioritaires (politique de la ville, implantations d'activit�s et d'�quipements publics, op�ration de revalorisation urbaine...).
Si la Ville de Paris peut ainsi jouer un r�le incitatif majeur, elle ne peut cependant se substituer � l'initiative priv�e, ni contrarier les changements de comportement d'achat des m�nages qui sont bien entendu � l'origine du d�veloppement des commerces de publiphonie qui sont vis�s par les auteurs de la question."

Mars 2002
Débat
Conseil municipal
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