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159 - QOC 2002-219 Question de M. Jean-François LECOQ à M. le Maire de Paris et à M. le Préfet de police relative à la suppression de places de stationnement intervenue à l'occasion de la création de "quartiers tranquilles" ou de "quartiers verts"


Libell� de la question :
"M. Jean-Pierre LECOQ attire l'attention de M. le Maire de Paris et de M. le Pr�fet de police sur les d�cisions de suppression de places de stationnement qui sont intervenues au cours des derniers mois, � l'occasion de la cr�ation de "quartiers tranquilles" ou de "quartiers verts".
Il semblerait que la Pr�fecture de police, consult�e sur l'am�nagement de ces quartiers et sur les rues incluses dans le p�rim�tre d'am�nagement, fasse syst�matiquement jouer la r�gle des 4 m�tres, ce qui entra�ne, dans nombre de rues, la suppression d'une file de stationnement.
La d�cision de la Pr�fecture de police intervenant apr�s la d�cision d'am�nager le quartier tranquille, et s'appliquant souvent dans des rues qui faisaient l'objet du r�gime de stationnement r�sidentiel ; les habitants comprennent fort mal cette politique et en rejettent la responsabilit� sur les autorit�s municipales (mairies d'arrondissement et H�tel-de-Ville).
Ainsi dans le 6e arrondissement, dans le cadre de l'am�nagement du quartier Saint-Placide, plusieurs dizaines de places de stationnement r�sidentiel vont �tre supprim�es, du fait de l'application de cette r�gle par la Pr�fecture de police, alors que le d�ficit en places de stationnement r�sidentiel est estim� � plus de 3.000 sur l'ensemble du 6e arrondissement.
M. LECOQ s'interroge sur la pertinence de cette fa�on de faire. Si vraiment la Pr�fecture de police souhaite appliquer la r�gle des 4 m�tres, qu'elle le fasse sur l'ensemble de la Capitale, ce qui entra�nera la suppression de milliers de places de stationnement, mais ce qui aura au moins une apparence de coh�rence."
R�ponse (M. Denis BAUPIN, adjoint) :
"Le probl�me de la mise en conformit� des voies parisiennes � l'accessibilit� des v�hicules de secours se pose sur l'ensemble du territoire parisien.
En effet, pour �tre conforme, une chauss�e � sens unique doit offrir une largeur de voie circul�e de 3,50 m�tres lorsque le stationnement est unilat�ral, soit un calibrage de la chauss�e de 5,30 m�tres. Lorsque le stationnement est bilat�ral, la file de circulation doit offrir une largeur de 4 m�tres minimum soit un calibrage de chauss�e de 7,6 m�tres.
Or, de tr�s nombreuses voies � Paris pr�sentent un calibrage inf�rieur � ces normes tout en supportant un stationnement bilat�ral. Aussi, � l'occasion de la mise en consultation des projets de voirie et notamment ceux li�s aux quartiers verts, les services de la Pr�fecture de police ont �t� amen�s � constater cette non conformit� � l'accessibilit� en fa�ade des v�hicules de secours.
Dans ces cas, M. le Pr�fet de police propose la suppression d'un c�t� de stationnement. Mais il s'av�re que la r�glementation n'est pas ou peu respect�e si cette mesure ne s'accompagne pas du recalibrage de la voie.
Au total, en 2001, 382 places de stationnement ont �t� supprim�es � l'occasion de ce type de recalibrage (sur un total de 146.700 emplacements de stationnement payant sur voirie).
L'objectif de mise en conformit� de l'ensemble des voies de Paris ne peut �tre contest� mais il faut effectivement l'accompagner d'une information et surtout des travaux correspondants pour rester cr�dible. Mais l'ampleur des investissements � r�aliser �tant tr�s importante, une telle mise � niveau ne pourra se faire que sur plusieurs exercices budg�taires.
Parall�lement, la Municipalit� poursuit son objectif de faciliter le stationnement r�sidentiel, notamment gr�ce � un tarif particuli�rement attractif sur voirie et le plus incitatif possible dans les parcs en ouvrage conc�d�s."

Mars 2002
Débat
Conseil municipal
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