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8 - Dépôt de questions d'actualité


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Je vous informe que 7 questions d'actualit� ont �t� d�pos�es.
La premi�re question d'actualit� �mane de Melle Charlotte NENNER et des membres du groupe "Les Verts". Elle est adress�e � M. le Pr�fet de police en ces termes :
"Les si�ges de campagne de deux candidats � l'�lection pr�sidentielle se situent sur la rue du Faubourg-Saint-Martin et la rue Saint-Martin, sur l'itin�raire des lignes de bus 38 et 47.
Si nous nous f�licitons que ces candidats aient choisi le Nord de Paris pour installer leurs locaux, nous nous interrogeons sur les cons�quences de ces implantations sur la circulation des bus et sur le respect des couloirs qui leurs sont r�serv�s.
En particulier, le local de campagne situ� rue du Faubourg-Saint-Martin se situe le long du couloir de bus, et nous pouvons constater qu'il est occup� toute la journ�e par des berlines en stationnement illicite. Cela g�ne la circulation des bus mais cr�e aussi des embouteillages qui renforcent la pollution atmosph�rique ainsi que des probl�mes de visibilit� pour la travers�e des pi�tons.
Il n'est pas acceptable que la vie des habitants d'un quartier soit boulevers�e pendant 2 mois par la pr�sence de telle ou telle personnalit�.
Connaissant les positions fermes de ces candidats sur la lutte contre les incivilit�s et l'ins�curit�, nous ne doutons pas qu'ils seront r�ceptifs � une demande de respect de la r�glementation.
Charlotte NENNER et les membres du groupe "Les Verts" demandent donc � M. le Pr�fet de police quelles mesures vont �tre engag�es par la Pr�fecture de police afin que les couloirs de bus de la rue Saint-Martin et de la rue du Faubourg-Saint-Martin et les r�gles �l�mentaires du Code de la route soient respect�s pendant la campagne pour l'�lection pr�sidentielle."
La seconde question d'actualit� pos�e � M. le Pr�fet de police �mane de Mme Marie-Chantal BACH, MM. Laurent DOMINATI et Jack-Yves BOHBOT. En voici le texte :
"Dans la nuit de mercredi � jeudi dernier, la cr�che juive Gan-Yossef situ�e 15, rue de la Mare (20e) a �t� vandalis�e et plusieurs inscriptions antis�mites ont �t� peintes sur les murs.
Cette agression intervient apr�s des actes identiques commis le 21 f�vrier dernier contre des commerces dans le 15e arrondissement.
Et samedi encore, des fid�les ont �t� agress�s � la sortie de la synagogue de Pierrefitte.
Ces actes anti-juifs s'ajoutent � des centaines d'autres qu'on connu notre Ville et notre R�gion et qui ne cessent de se multiplier depuis maintenant plus d'un an.
A plusieurs reprises, lors des s�ances du 22 octobre 2001 et du 21 janvier 2002, Marie-Chantal BACH, Laurent DOMINATI et Jack-Yves BOHBOT ont alert� publiquement le Pr�fet de police "pour que des mesures sp�cifiques soient prises pour assurer de mani�re durable la s�curit� des lieux de pri�res, des �coles et des sites communautaires fr�quent�s par les Juifs de Paris".
La mise en place du plan "Vigipirate" n'a pas am�lior� cette situation et les pouvoirs publics ne peuvent plus rester passifs devant cette mont�e de l'intol�rance et de la haine antis�mite.
Marie-Chantal BACH, Laurent DOMINATI et Jack-Yves BOHBOT demandent � M. le Pr�fet de police d'informer le Conseil de Paris sur les dispositions prises par ses services, et souhaitent conna�tre, notamment, le nombre d'arrestations et les condamnations subies par les responsables de ces actes depuis un an."
La troisi�me question d'actualit�, �manant du groupe socialiste et radical de gauche, est adress�e � M. le Maire de Paris en ces termes :
"Le trafic de drogue est pr�sent dans un certain nombre de quartiers parisiens. L'exasp�ration des Parisiens est grande et quelques initiatives citoyennes naissent ici ou l� pour se r�approprier les espaces urbains.
La nouvelle majorit� municipale a repris un dossier vide concernant les probl�matiques li�es � la toxicomanie, signe de l'importance donn�e � la question par l'ancienne mandature.
Les premiers signes de changements sont apparus avec la volont� du nouvel Ex�cutif parisien de mener, avec tous les partenaires concern�s (Etat, services de la Ville, les autres partenaires institutionnels et les associations de terrain), une action concert�e pour lutter contre toutes les formes de toxicomanies. La nomination d'une "mission Toxicomanies" dirig�e par Mme Marguerite ARENE nous conforte dans ce sentiment de changement.
Afin de donner des signes forts aux Parisiens sur ce sujet, je souhaiterais conna�tre avec pr�cision les orientations et les objectifs fix�s � la "mission Toxicomanies"."
La quatri�me question est pos�e par "M. Alain DESTREM, secr�taire g�n�ral et les membres du groupe "D�mocratie lib�rale et Ind�pendants" qui souhaitent appeler l'attention de M. le Maire de Paris sur la journ�e du 19 mars".
La cinqui�me question d'actualit�, pos�e par M. Jacques DAGUENET et les membres du groupe communiste � M. le Maire de Paris, concerne la situation de l'emploi � Paris.
Elle est ainsi libell�e :
"Avant d'aborder, � proprement parl� la question d'actualit�, je voudrais dire quelques mots � propos de la Maison de la haute couture Cerruti.
De nouveau, une grande maison de couture risque de fermer ses portes.
La haute couture a toujours �t� associ�e � Paris. Depuis des ann�es Paris, capitale de la mode est sacrifi�e sous l'autel de la rentabilit�.
Les "petites mains" de Cerruti, comme il est coutume de le dire, refusent la fermeture et les licenciements.
Il est de notre responsabilit� que ce secteur "phare" de Paris, ce savoir-faire perdure. Il serait important que la Ville de Paris, impulse une initiative, afin d'avoir une r�flexion sur la haute couture et les mesures � prendre.
Dans l'imm�diat, nous vous demandons, Monsieur le Maire, d'intervenir aupr�s de Mme la Ministre de la Culture, sur la situation de la Maison Cerruti et de ses salari�s.
Monsieur le Maire, nous assistons depuis plusieurs mois, � une multiplication de conflits dans de nombreuses entreprises parisiennes : Mc Do, Quick, Virgin, Go Sport, Pizza Hut, Maxi livres et la F.N.A.C., mais aussi parmi les emplois-jeunes.
Ces conflits sont li�s � l'explosion de la pr�carit� de l'emploi et des salari�s. Si globalement le ch�mage recule, dans le m�me temps, chacun constate, dans tous les secteurs, mais plus particuli�rement dans celui du commerce, un d�veloppement quasi syst�matique de l'emploi pr�caire (C.D.D., temps partiel impos�, int�rim, etc.) et des bas salaires.
Devant cette situation, de nombreux salari�s, notamment des jeunes de la F.N.A.C., de Mc Do et beaucoup d'autres se r�voltent pour le respect et pour la dignit� humaine, le refus d'une vie hach�e et le m�pris.
Ils se heurtent � l'insolence de tr�s grands groupes qui n'h�sitent pas pour leur part, � octroyer � leurs premiers dirigeants, des augmentations de r�mun�rations allant jusqu'� 36 % comme c'est le cas de Fran�ois PINAUD, pour le groupe "Printemps", "Redoute" et "F.N.A.C.".
Cette situation doit nous alerter.
Comment ne pas faire aussi le lien avec le fait que Paris a perdu 150.000 emplois entre 1990 et 1999, comme cela a �t� dit lors de la premi�re s�ance du Conseil de d�veloppement �conomique durable de Paris.
Nous souhaitons pour notre part, attirer l'attention sur cette situation, qui touche un tr�s grand nombre de salari�s parisiens.
De plus, ces entreprises re�oivent des aides publiques ou b�n�ficient d'all�gements fiscaux, au nom de l'emploi ou encore de la formation.
Pour nous, cette situation faite aux jeunes ne peut perdurer. Les jeunes veulent �tre �cout�s et respect�s. Ils ont raison. Toute personne devrait avoir droit � un emploi stable et correctement r�mun�r�, ainsi qu'� une formation tout au long de sa vie.
Nous vous demandons, Monsieur le Maire, de provoquer une r�union du CODEF avec comme objectif que celui-ci dresse un inventaire de l'emploi sous toutes ses formes � Paris, qu'il communique une �valuation pr�cise des aides publiques ou all�gements fiscaux dont b�n�ficient les entreprises parisiennes. Et enfin qu'il �mette des propositions pour s�curiser l'emploi qu'il s'agisse de la formation ou des salaires.
La mise en place des Commissions r�gionales pour la transparence des fonds publics aux entreprises, devrait aider � pr�parer une telle initiative."
La sixi�me question d'actualit� pos�e par Mme C�cile RENSON et les membres du groupe "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s" � M. le Maire de Paris est ainsi r�dig�e :
"Les professionnels de sant� ont, lors de leur grande manifestation qui s'est d�roul�e � Paris dimanche 10 mars, d�nonc� de nombreuses carences dans l'organisation des soins � Paris.
Mme C�cile RENSON demande � M. le Maire de Paris, Pr�sident du Conseil d'administration de l'Assistance publique de Paris, les mesures qu'il compte prendre pour "rendre la sant� aux Parisiens"."
Enfin, la derni�re question d'actualit� pos�e par le groupe "Ensemble pour Paris" � M. le Maire de Paris "concerne l'am�nagement des rythmes scolaires � Paris".
La s�ance est suspendue.

Mars 2002
Débat
Conseil municipal
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