retour Retour

5 - 2001, ASES 157 G - Renforcement des actions de prévention en direction des jeunes en difficulté. - Attribution de subventions de fonctionnement à des associations pour des actions d'animation prévention précoce au titre de l'année 2001. - Montant total : 1.550.000 F


M. LE PR�SIDENT. - Nous passons maintenant, toujours aussi po�tique, au projet de d�lib�ration ASES 157 G qui concerne le renforcement des actions de pr�vention en direction des jeunes en difficult�.
Je donne la parole d'abord � Mme CAPELLE.
Mme Liliane CAPELLE. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Je souhaiterais m'exprimer sur ce texte et �galement sur celui qui concerne le programme pluriannuel de renforcement du dispositif de pr�vention des jeunes en difficult�. A mon sens, et c'est tr�s bien ainsi, pour une fois nous avons une vision globale de ce probl�me en mettant l'accent sur les associations au quotidien et sur la dur�e. C'est la raison pour laquelle je souhaitais intervenir sur ces sujets.
La pr�vention sp�cialis�e est effectivement une comp�tence du D�partement et, jusqu'� pr�sent, il n'a �t� question que de saupoudrages et j'en faisais souvent la remarque. Pour une fois on prend en compte la dimension r�elle du probl�me puisque des associations vont se voir doter de moyens suppl�mentaires qui vont leur permettre d'exercer leur profession dans de bonnes conditions et effectivement aussi de passer aux 35 heures.
C'est un m�tier difficile que d'�tre en relation avec les jeunes souvent en difficult�, et c'est pour cela qu'il est important de prendre en consid�ration leur travail.
Par ailleurs, je souhaiterais quand m�me qu'un partenariat plus grand s'installe, notamment au sein des quartiers ; par exemple, beaucoup d'associations font du soutien scolaire, l'�cole en fait �galement, ce qui fait que l'on arrive � une superposition de strates au lieu de mettre ensemble les moyens, ce qui permettrait, peut-�tre, que plus de place soit disponible. C'est quand m�me de l'exclusion scolaire que vient aussi l'exclusion et les difficult�s ensuite.
Il faut aussi avoir ce raisonnement pour tout ce qui concerne les probl�mes de sant� ; on l'a vu tout � l'heure avec la pr�vention des risques de drogue, avec tous les probl�mes psychiques auxquels sont confront�s beaucoup de jeunes � l'heure actuelle et o� il n'y a, pour l'instant, malheureusement pas de r�ponse.
Il faut donc qu'il y ait un suivi effectif - non pas une surveillance de ce que font les associations parce que ce qu'elles font personne ne peut le faire � leur place - pour que l'on ait une meilleure appr�ciation et qu'ensuite on puisse donner plus de moyens l� o� le besoin s'en fait ressentir. Plut�t que de donner quelquefois uniform�ment il vaut peut-�tre mieux cibler l� o� l'on en a le plus besoin.
Parall�lement, il ne faut pas oublier le travail en partenariat avec l'Etat parce que si la pr�vention est de la comp�tence du D�partement, le suivi reste apr�s de la comp�tence de l'Etat. Quand des d�cisions de placement ont lieu pour prot�ger les mineurs, notamment contre eux-m�mes, on s'aper�oit qu'il n'y a pas de structure pour les accueillir.
Il faudrait peut-�tre se mettre en relation avec l'Etat, avec le Rectorat pour pr�voir des unit�s qui seraient capables d'accueillir, momentan�ment, des jeunes pour leur permettre de se restructurer.
N�anmoins comme je l'ai dit lors de la 5e Commission, je suis extr�mement satisfaite, et c'est pour cela que j'ai souhait� faire cette intervention globalement, parce que v�ritablement on voit l� que l'on prend le probl�me dans son ensemble et non pas petit bout par petit bout.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs de la majorit�).
M. LE PR�SIDENT. - Merci bien.
La parole est � Mme G�GOUT.
Mme Catherine G�GOUT. - J'irai dans le m�me sens que Liliane CAPELLE.
Monsieur le Pr�sident, chers coll�gues, � nouveau une s�rie de d�lib�rations font passer, dans les actes, la politique affich�e par la Municipalit� � l'�gard de la pr�vention en faveur des jeunes en difficult�. Ces d�lib�rations sont compl�mentaires entre elles. Elles sont nombreuses et je ne ferai qu'une intervention globale.
Que voit-on ? Une grande �volution, des actes et une strat�gie politique coh�rente. Soyez s�rs que cela est vivement per�u par les associations de terrain qui ont le sentiment, et qui l'expriment, malgr� leurs difficult�s, que leur travail est pris en compte et qu'une attention y est port�e. C'est un fait nouveau et tr�s net.
Nous approuvons totalement la logique qui sous-tend l'action municipale, d'abord l'articulation avec les �quipements de proximit� que sont les centres sociaux. Des moyens leur sont apport�s pour financer les postes et les actions de pr�vention pr�coce. Savez-vous comment ils appellent cela ? Pr�vention ordinaire. Je trouve que c'est tr�s bien. En m�me temps on soutient leur action d'aide � la parentalit� qui est un aspect important de cette aide.
Ensuite, la pr�vention sp�cialis�e est positionn�e dans le cadre de la charte, mais en insistant sur la pr�vention des mineurs en danger. Enfin, la politique municipale �vite que la question de la violence des jeunes soit trait�e uniquement dans une dynamique s�curitaire li�e au Contrat local de s�curit�.
On peut tomber d'accord sur les constats, sur la violence urbaine, sur la gravit� de la situation, sur l'�volution inqui�tante de cette situation, mais le probl�me est d'en analyser les causes, de regarder ce qui a g�n�r� cette violence.
Parler de la concentration urbaine dans laquelle la mixit� n'est plus qu'un mot, parler de la difficult� pour les jeunes de trouver leur identit�, parler de la discrimination qu'ils vivent dans la r�volte.
Sans prendre tout cela en compte, comment peut-on trouver des solutions d'avenir ? Cela implique bien s�r de d�velopper aussi des strat�gies de lutte contre la d�linquance, de lutte contre les �conomies parall�les. C'est tout le sens de l'articulation police-justice qui fait couler beaucoup d'encre.
Cela implique d'avoir le souci de sanctionner mais aussi de prot�ger les mineurs, de donner des moyens � la protection judiciaire de la jeunesse dont les professionnels soulignent eux-m�mes la pauvret� des moyens pour assurer leur travail et notamment pour trouver pour les jeunes en difficult� des structures d'accueil adapt�es.
Bien s�r, pour l'embauche pr�vue de 50 �ducateurs de pr�vention sp�cialis�e, la question vient tout de suite des difficult�s d'embauche. Les associations le soulignent elles-m�mes.
Si certaines associations ont leurs postes qui sont tous pourvus, pour d'autres ce n'est pas le cas.
La pr�vention sp�cialis�e est un m�tier difficile. Des jeunes professionnels sans exp�rience ont beaucoup de mal � assumer la confrontation avec des jeunes adultes qui sont tr�s marginalis�s.
Donc une qualification en cours d'emploi est n�cessaire mais difficile � mettre en ?uvre pour de petites structures. La situation des personnels est pourtant un facteur tr�s important de la stabilit� et de la professionnalit� des �quipes.
Notre D�partement peut avoir, nous semble-t-il, une r�flexion sur la fid�lisation des travailleurs sociaux permettant aux associations la prise en compte de suj�tions particuli�res et nous devrions ouvrir un chantier de r�flexion l� dessus incluant l'aide au logement, la qualification, l'accueil de stagiaires pour les embaucher ensuite. Tout cela ne doit pas d�pendre de la taille ou de la politique de l'association.
Autre point : de nouveaux acteurs sont pr�sents sur les quartiers. Ce sont les divers agents de m�diation d'employeurs divers : bailleurs sociaux, Ville, autres services publics.
La politique de la ville devrait permettre une coordination par territoire de l'intervention de l'ensemble de ces personnels. Vis-�-vis des bailleurs sociaux il est urgent de d�velopper un travail partenarial approfondi portant sur le r�le, la formation et le devenir de ces agents de m�diation.
La pr�vention, et j'en suis tout � fait d'accord avec Mme CAPELLE, doit s'articuler avec l'ensemble de la politique sociale autour des enfants et familles comme pour l'aide au d�part en vacances des familles, l'attention port�e aux enfants qui ne mangent pas � la cantine, le renforcement du service social scolaire, l'aide aux jeunes en errance qui font d'ailleurs l'objet de d�lib�rations aujourd'hui.
Je termine : tout cela ne peut �tre efficace sans cette coordination et cette coh�rence ; c'est ce qui est recherch� avec le pilotage du programme de renforcement du dispositif de pr�vention en faveur des jeunes en difficult� : pilotage r�unissant aussi les associations, Directions de la Ville, du D�partement et les maires d'arrondissement. Je trouve que c'est un aspect extr�mement positif ; cette coh�rence est vraiment un progr�s �norme.
Merci.
(Applaudissements sur les bancs des groupes communiste, socialiste et radical de gauche, du Mouvement des citoyens et "Les Verts").
M. LE PR�SIDENT. - Merci.
J'invite les orateurs suivants � regrouper leurs interventions sur les trois projets de d�lib�ration ayant trait � la pr�vention.
J'invite, je ne contrains pas... M. GOUJON me fait signe qu'il ne le souhaite pas ; il a le droit d'intervenir sur chacun. C'�tait une invitation � suivre l'exemple de Mme G�GOUT.
La parole est � Mme BOUYGUES.
Mme Claudine BOUYGUES. - Monsieur le Pr�sident, je vous remercie.
Comme mes coll�gues, Mmes CAPELLE et G�GOUT, mon intervention portera non seulement sur le projet de d�lib�ration ASES 157 G mais aussi sur les suivants : ASES 162 G et 223 G.
Ces trois m�moires montrent l'effort consid�rable et sans pr�c�dant que notre D�partement consent enfin � la pr�vention de la d�linquance en direction des jeunes en difficult� et cela, il faut le pr�ciser encore, dans une approche globale.
Les moyens importants accord�s aujourd'hui � la pr�vention illustrent de fa�on concr�te l'approche de notre majorit� en mati�re de s�curit� ; en intervenant en amont, la pr�vention sp�cialis�e parisienne dont le travail est unanimement reconnu, permet � des jeunes, souvent livr�s � eux-m�mes dans la rue, de d�couvrir, au travers d'activit�s �ducatives attrayantes, de nouveau centres d'int�r�t, de devenir plus autonomes et responsables en s'impliquant dans des projets valorisants.
C'est aussi dans ce cadre qu'ils apprennent � respecter les r�gles de la vie en groupe.
Ainsi le projet de d�lib�ration 162 G vise � renforcer 19 organismes de pr�vention sp�cialis�e agr��s et conventionn�s. Le montant total des subventions accord�es s'�l�ve � 3.107.000 F. Ces nouveaux moyens permettront � ces associations qui m�nent sur le terrain une action �ducative et sociale d�licate d'obtenir une meilleure couverture du territoire parisien, notamment dans les quartiers situ�s en politique de la ville et en compl�mentarit� avec le Contrat local de s�curit�.
L'ensemble de ce plan permettra une augmentation du nombre d'�quipes de pr�vention sp�cialis�e qui passeront ainsi de 52 � 65 en 2003, � l'issue du programme.
Dans le m�me esprit, le projet de d�lib�ration 157 G contribuera � renforcer l'action de 8 associations pour un montant de 1.550.000 F.
Ces deux projets de d�lib�ration illustrent notre volont� de pr�venir la marginalisation et la pr�carisation des jeunes en difficult�. Ils s'inscrivent dans le cadre pluriannuel du programme de renforcement du dispositif de pr�vention soumis � notre Assembl�e. Je veux parler du m�moire 223 G.
En avril dernier, le Conseil de Paris votait une augmentation sensible des cr�dits affect�s � la pr�vention afin de donner au D�partement de Paris les moyens d'une politique d'une ampleur nouvelle et sans pr�c�dant en direction de ces jeunes.
C'est pourquoi, aujourd'hui nous examinons ces projets de d�lib�ration importants.
Cette politique se traduira :
- par une intensification du travail de terrain des �quipes de pr�vention sp�cialis�e, en contrepartie de la cr�ation progressive de plus de 50 postes au sein de ces associations ;
- par un soutien renforc� aux centres sociaux, avec la cr�ation de postes d'animateurs de pr�vention pr�coce et l'augmentation des subventions ;
- par une am�lioration du dispositif "Ville-Vie-Vacances" qui permet d'�largir, d�s 2002, l'offre d'activit� et le nombre de places propos�es aux jeunes en difficult� pendant les vacances scolaires. Ce dispositif a d�j� fait ses preuves ;
- par la mise en ?uvre d'actions nouvelles pour la prise en charge des jeunes en errance avec le renforcement des aides d'urgence, le financement d'un espace d'aide � l'insertion pour les 16-25 ans, le soutien aux permanences d'accueil jeunes et l'action en direction des jeunes toxicomanes.
Enfin, par le renforcement de certaines structures intervenant en faveur de la lutte contre la maltraitance des jeunes et la pr�vention de situations de crise familiale.
Vous l'aurez compris - et c'est bien pr�cis� dans l'ensemble de ces projets de d�lib�ration - le D�partement de Paris entend s'appuyer sur le r�seau des associations de pr�vention parisiennes qui ont compris l'effort que le Conseil accorde au travail qu'elles m�nent sur le terrain. A leurs c�t�s, Monsieur le Pr�sident et mes chers coll�gues, je me r�jouis de la mise en ?uvre de ces programmes.
M. LE PR�SIDENT. - Merci.
La parole est � M. GOUJON.
M. Philippe GOUJON. - Monsieur le Pr�sident, je n'ai pas la volont� de vous contrarier de fa�on syst�matique, j'aurais accept�...
M. LE PR�SIDENT. - Vous ne me contrariez pas, je ne me lasse pas de vous entendre !
M. Philippe GOUJON. - Point trop n'en faut !
M. LE PR�SIDENT. - Je sais que vous avez le sens de l'humour.
M. Philippe GOUJON. - J'aurais accept� une discussion commune. Ceci �tant, j'aurai des questions � poser sur les diff�rents projets.
M. LE PR�SIDENT. - C'est votre droit, nous n'entendons pas le contester.
M. Philippe GOUJON. - Avant un d�veloppement g�n�ral sur le projet 223 G je voudrais simplement faire quelques observations sur chacun des m�moires qui le pr�c�dent.
Ces associations sont pour la plupart connues. Leur action est reconnue et nous voterons ces projets. Je pose simplement quelques questions.
Vous augmentez de fa�on importante les subventions pour ces associations. Vous les augmentez de fa�on quasi automatique de 150.000 � 300.000 F sans que l'on donne suffisamment de pr�cisions concernant les d�penses couvertes par ce renforcement qui sont tr�s importantes. Quand on conna�t les subventions habituellement donn�es � ces associations, puisque, pour certaines d'entre elles, vous ne livrez aucune explication pr�cise, il y a juste une formule d'ordre g�n�ral.
Pour d'autres, les motifs d'augmentation de ces subventions ne sont pas explicites. Quand, par exemple, vous �voquez la consolidation de l'infrastructure sans plus en dire pour deux d'entre elles, ou ces explications sont peu satisfaisantes quand il s'agit de rem�dier � des d�gradations de la situation financi�re d'une association qui a, par exemple - je cite - d�cid� de d�m�nager sans pr�voir la couverture de l'augmentation des charges, la mettant ainsi en difficult� et mettant surtout le D�partement devant le fait accompli.
Voil� quelques questions que je voulais poser sur ce dossier.
Je voudrais aussi dire que ces associations b�n�ficient �videmment d'autres contributions de collectivit�s : F.A.S., C.A.F., F.O.N.J.E.P., etc.
Certaines ont-elles �galement �t� sollicit�es pour augmenter leur subvention ? Vous parlez toujours de coproduction, mais cela doit aussi avoir une traduction en termes financiers et budg�taires. Ces autres collectivit�s ont-elles �t� sollicit�es pour augmenter leur subvention ou permettre de diminuer l'augmentation de celle de la Ville, ou est-ce seul le D�partement qui, sans concertation, augmente de fa�on unilat�rale ces subventions ? Surtout quand on sait que certaines de ces associations voient leur subvention multipli�e par 2 pour les unes, jusqu'� 20 pour certaines d'entre elles !
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs du groupe "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s").
M. LE PR�SIDENT. - Merci, Monsieur GOUJON.
La parole est � Mme STIEVENARD.
Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - Monsieur le Pr�sident, chers coll�gues, vous avez pos� notamment la question de savoir si la C.A.F. est pr�te � contribuer parall�lement � l'effort que nous r�alisons pour le d�veloppement de ces �quipes. Bien �videmment, nous avons rencontr� la Caisse d'allocation familiale qui a enregistr� avec int�r�t les efforts de la collectivit� parisienne et qui, de son c�t�, jugera, en opportunit�, du renforcement de ses moyens.
Vous avez indiqu� que dans certains cas, les aides �taient pr�vues en fonction de d�m�nagements. Certes, il arrive que certaines associations - c'est m�me assez fr�quent - soient appel�es � d�m�nager. Il n'est pas d�raisonnable de les aider � s'installer de mani�re plus correcte.
Sur le d�tail des justifications de ces augmentations, j'inviterai volontiers M. GOUJON � participer � nos commissions car c'est l� l'occasion d'�voquer de mani�re d�taill�e ces projets. Nous le faisons aussi en concertation avec les maires d'arrondissement qui connaissent bien les �quipes et qui savent l� o� il y a n�cessit� de renforcement. Sachez que cet argent est investi de mani�re judicieuse et utile.
Nous aurons naturellement � c?ur de veiller � ce que ces subventions soient utilis�es efficacement pour marquer des progr�s dans les quartiers en terme de prise en charge d'un plus grand nombre de jeunes.
M. LE PR�SIDENT. - Merci, cela dit, tout ce que l'on pourra apporter comme information suppl�mentaire, j'y suis favorable, que ce soit clair.
Mme Gis�le STIEVENARD, rapporteur. - Si vous le permettez, je n'ai pas r�pondu aux autres intervenants !
M. LE PR�SIDENT. - Il n'y a pas que M. GOUJON quand m�me ! Il faut r�pondre � tout le monde.
Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente rapporteur. - Je r�ponds � Mmes CAPELLE et G�GOUT en les remerciant de leur soutien. Elles ont compris le sens de la d�marche puisqu'elles sont intervenues sur l'ensemble des projets de d�lib�ration pr�sent�s. Elles ont bien saisi le fait qu'il y a une coh�rence d'ensemble des actions conduites et sur lesquelles nous avons travaill� avec mon coll�gue Christophe CARESCHE, puisqu'il s'agit d'articuler toutes ces politiques de renforcement de l'action des clubs et �quipes de pr�vention, mais �galement des centres sociaux et des nombreuses associations dans les quartiers qui oeuvrent par des actions socio-�ducatives en direction des enfants et pr�adolescents ou qui luttent contre l'errance des jeunes.
Par cons�quent, je voulais les remercier de leur appr�ciation.
Notre volont� est de suivre attentivement l'action des associations. Nous travaillons en partenariat et en bonne intelligence avec les services de l'Etat car il est �vident qu'il faut travailler de mani�re partenariale et rechercher toutes les synergies entre diff�rents outils et dispositifs qui existent depuis la "pr�vention pr�coce ordinaire", comme le disait Mme G�GOUT, l'offre d'activit�s sociales et culturelles des centres sociaux, et l'offre des associations de quartier.
M. LE PR�SIDENT. - Merci bien.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 157 G.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, ASES 157 G).

Octobre 2001
Débat
Conseil général
retour Retour