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10 - 2001, ASES 189 G - Participation du Département de Paris à l'association "Basiliade" (4e)


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons au dossier ASES 189 G relatif � la participation du D�partement de Paris � l'association "Basiliade".
Je donne la parole � Mme G�GOUT.
Mme Catherine G�GOUT. - Je suis d�sol�e, je ne voudrais pas monopoliser la parole.
Je vais �tre tr�s br�ve puisque c'est une question qui a d�j� �t� abord�e par d'autres aspects mais, quand m�me, on ne peut que constater que mois apr�s mois, notre Assembl�e confirme le soutien fort de la Municipalit� parisienne � tous les acteurs de la lutte contre le Sida, � tous ceux qui accompagnent les personnes atteintes du virus dans la recherche d'une vie autonome et digne, ou aux associations de pr�vention du Sida comme "Kiosque Info Sida Toxicomanie", pour lequel nous voterons tout � l'heure aussi une subvention pour 2001. Les augmentations substantielles propos�es t�moignent de la volont� de prendre en compte un probl�me r�el et l'importance du travail effectu� par le milieu associatif.
Le Sida touche de plus en plus des personnes en situation de pr�carit� ou de grande pr�carit� par manque d'acc�s � l'information, par manque d'information adapt�e, par manque de moyens de pr�vention et cela malgr� l'existence de la C.M.U. Donc, pour ces personnes, un mal s'ajoute � un mal. Elles cumulent les handicaps. Un effort particulier doit donc �tre fait en direction de ces personnes socialement d�stabilis�es, et de plus d�sar�onn�es par le V.I.H.
Le travail de l'association "Basiliade" est essentiel dans le cadre de la r�insertion, difficile, des personnes en situation de pr�carit� vivant avec le virus, dont des allocataires parisiens du R.M.I. L'insertion par le logement tient une place importante dans l'activit� de cette association dynamique qui est confront�e, pour les personnes qu'elle accompagne, au probl�me de logement insalubre, de perte de revenus du fait de la maladie et d'instabilit�.
Il faudra, bien s�r, et je conclus l�-dessus, d�velopper encore l'effort engag� pour doter Paris d'appartements th�rapeutiques et de solutions d'h�bergement durable permettant aux malades de ne pas s'enfoncer dans la spirale de la pr�carit�.
Nous avions eu quelques d�lib�rations dans ce sens, la derni�re fois, mais je crois que, vraiment, il faut augmenter tr�s s�rieusement ce parc.
Je vous en remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Monsieur LHOSTIS, vous avez la parole.
M. Alain LHOSTIS, au nom de la 6e Commission. - L'action contre le Sida et le d�veloppement qui se poursuit de la pand�mie sont toujours au c?ur des priorit�s de l'action de sant� publique de la Municipalit� parisienne. Le Maire de Paris aura, le 1er d�cembre, � l'occasion de la journ�e mondiale du Sida, l'occasion de t�moigner l� toute l'attention de la Municipalit� et surtout les engagements que nous comptons prendre pendant la mandature et que nous avons d�j� commenc� d'engager.
Evidemment, le travail d'associations comme "La Basiliade", mais il y a aussi de nombreuses autres associations qui travaillent dans ce sens, est essentiel. C'est pour cela que la Municipalit� accorde des subventions importantes � ces associations.
Dans ce projet de d�lib�ration, il s'agit de soutenir une association qui met des logements-relais � disposition des malades et aujourd'hui c'est encore beaucoup plus important dans la mesure o� l'esp�rance de vie s'est � nouveau ouverte suite aux progr�s notamment de la trith�rapie.
Concernant les logements sociaux de droit commun, un processus a �t� mis en place depuis mai avec le collectif "programme interassociatif, logement, Sida" avec une quinzaine d'associations. Ces associations reconnaissent qu'un travail important a �t� accompli.
L'engagement pris dans ce cadre correspond � l'attribution de 50 logements d'ici fin 2001. 30 dossiers de demandes ont d'ores et d�j� �t� accept�s par les bailleurs sociaux. Quant aux appartements th�rapeutiques vous avez souhait� que l'action soit poursuivie ; le budget 2002 qui vous sera pr�sent� dans les mois qui viennent est en pr�paration et j'ai bon espoir que le renforcement du fonds "Sida", acquis d�s 2001, se confirme en 2002 ce qui nous permettra d'augmenter le nombre de projets nouveaux � financer.
A ce jour nous disposons de 121 places au titre des places allopathiques ; un accord, qui devrait �tre bient�t sign�, permettrait d'augmenter ce chiffre de 52 places. Il est donc bien essentiel, et je m'y emploie, de poursuivre l'effort engag�. Le soutien dont nous disposons et le travail que nous faisons avec les associations nous encouragent � pers�v�rer.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 189 G.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, ASES 189 G).

Octobre 2001
Débat
Conseil général
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