retour Retour

13 - 2001, ASES 226 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec l'association "Carrefour 14" (14e) une convention. - Participation financière du Département de Paris au fonctionnement de l'association au titre de 2001


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons au dossier ASES 226 G : il s'agit d'autoriser M. le Pr�sident du Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral, � signer avec l'association "Carrefour 14" une convention. Participation financi�re du D�partement de Paris au fonctionnement de l'association au titre de 2001.
Je donne la parole � M. CASTAGNOU.
M. Pierre CASTAGNOU. - Madame la Pr�sidente, il s'agit du centre social "Carrefour 14". Ce centre social du 14e arrondissement, le seul � ce jour, je dois le pr�ciser, est n� selon des modalit�s et dans des conditions contestables et contest�es que j'ai d�j� eu l'occasion d'�voquer dans cette Assembl�e lors de la pr�c�dente mandature ; il a fallu attendre la veille des �lections municipales pour que ce centre ouvre sur le site de Broussais, alors que le 14e arrondissement n'avait plus de centre social depuis juin 1998.
J'ajoute, pour m'en tenir � l'essentiel, que le centre social "Carrefour 14" a r�serv� en ses instances, et notamment son Conseil d'administration, une grande place � des �lus repr�sentant un parti politique appartenant � la majorit� municipale de la pr�c�dente mandature, et cela, alors qu'il en excluait les associations concern�es et qui avaient souhait� �tre partie prenante.
Bref, ce centre social �tait un centre social politis� et non un centre social associatif. C'est pourquoi, une fois �lu maire du 14e arrondissement, j'ai tenu, comme je m'y �tais engag�, � r�unir avec le Pr�sident de "Carrefour 14" les partenaires associatifs �ventuels int�ress�s, ainsi que la F�d�ration des centres sociaux dont je tiens � saluer le concours. J'ai tenu � organiser cette sorte de table ronde pour que l'avenir de ce centre social soit envisag� sur d'autres bases.
En effet, celui-ci b�n�ficiait d'un agr�ment de la C.A.F. qui �tait provisoire, il �tait dans l'attente d'une subvention de fonctionnement au titre de l'ann�e 2001. Plusieurs r�unions se sont tenues. Un processus de refondation et de r�organisation conforme � des r�gles de fonctionnement transparent, ind�pendant, ouvert aux acteurs sociaux, sans exclusive, ce que l'on est en droit d'attendre d'un centre social, a �t� engag�. Une premi�re �tape, avec l'accord de tous, a �t� r�alis�e avec le d�part du Conseil d'administration, sinon de l'Assembl�e g�n�rale, d'�lus de la majorit� d'hier appartenant � l'opposition d'aujourd'hui. Deux groupes de travail ont �t� cr��s, un sur l'�volution n�cessaire des statuts du centre social, l'autre sur les activit�s existantes dans ce centre social et pouvant �tre propos�es par les autres associations.
L'ouverture du Conseil d'administration doit �tre poursuivie pour passer de 12 � 18 membres. Un v�ritable projet, port� et mis en ?uvre par ce centre, doit �tre �labor� en �troite concertation. Madame la Pr�sidente, � court et moyen termes, nous ne sommes guid�s que par le souci de satisfaire les besoins des familles confront�es � de nombreuses difficult�s dans cette partie de l'arrondissement, � savoir le quartier de Plaisance.
Nous sommes �galement guid�s par le souci de pr�server le savoir-faire du personnel du centre social qui n'a �videmment rien � voir avec les conditions dans lesquelles celui-ci a vu le jour et a �t� dirig�.
Voil� le point que je tenais � faire, Madame la Pr�sidente, dans l'attente d'autres d�cisions sur cette affaire qui a beaucoup agit� notre arrondissement.
Je vous remercie.
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je n'avais qu'un seul orateur inscrit, par cons�quent, je ne peux pas donner la parole � M. GOUJON qui n'est pas �lu de l'arrondissement concern� et je vais r�pondre si vous le permettez.
M. Philippe GOUJON. - C'est dommage !
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - J'applique le r�glement int�rieur.
M. CASTAGNOU a r�sum� l'historique de ce centre, je n'insisterai pas davantage. Le travail de reconstruction me para�t engag�, il y a eu un d�ficit de partenariat qui, me semble-t-il, est en train d'�tre combl�, la recomposition du Conseil d'administration de l'association doit permettre d'avancer dans ce sens, sachant que l'existence de "Carrefour 14" ne remet pas en cause la possibilit� de cr�er un autre centre du m�me type dans l'arrondissement, dans un autre quartier, si le besoin s'en fait sentir.
Je souhaite en effet que le centre social travaille � pr�sent � la d�finition d'un projet social qui privil�gie le travail partenarial avec l'ensemble des acteurs locaux en relation avec la mairie d'arrondissement et que cette derni�re int�gre au mieux les pr�occupations des habitants puisqu'il s'agit d'un �quipement de proximit�. C'est � cette condition que la collectivit� parisienne poursuivra son soutien financier � l'association.
Je vous remercie.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 226 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, ASES 226 G).

Octobre 2001
Débat
Conseil général
retour Retour