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8 - 2001, ASES 175 G - Plan de renforcement des actions de prévention en direction des jeunes en difficulté. - Subventions à des associations gestionnaires de centres sociaux au titre de l'année 2001. - Subventions exceptionnelles à des associations gestionnaires de centres sociaux, ainsi qu'à la Fédération des centres sociaux. - Montant total : 1.760.000 F


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Pour �tre agr�able � M. GOUJON et en coh�rence avec le d�bat que nous venons d'avoir, je vous propose d'examiner le dossier ASES 175 G, en m'excusant aupr�s de M. LHOSTIS car cela va retarder un peu l'examen de ses projets de d�lib�ration.
Il s'agit du plan de renforcement des actions de pr�vention en direction des jeunes en difficult�, subvention � des associations gestionnaires de centres sociaux au titre de l'ann�e 2001.
M. GOUJON est inscrit. Il a la parole.
M. Philippe GOUJON. - Cela fait partie du plan que nous venons d'examiner, il est plus coh�rent de l'examiner maintenant.
Je rappellerai simplement, non pas pour vous r�pondre, que nous avons augment� les moyens de la pr�vention sp�cialis�e de 100 % ; vous pouvez bien les augmenter de 12 %. C'est pourquoi nous avons vot� ce plan, nous n'y voyons pas d'inconv�nient.
Je voudrais, concernant ce projet de d�lib�ration, dire que les motifs de demande de subvention sont souvent d'ordre trop g�n�ral et similaire pour l'ensemble des demandes puisque, pour chacune des augmentations, il s'agit en gros de "d�velopper les activit�s du centre social, notamment les activit�s en direction des jeunes en difficult� et leur famille" sans plus de pr�cision. Cela me para�t insuffisant. On aurait pu se livrer � une expertise plus fine en ce qui concerne les augmentations de ces subventions.
Certaines n'ont pas encore l'agr�ment C.A.S. d'ailleurs nous dit-on dans le projet de d�lib�ration, d'autres se le sont vues retirer, tr�s bien, d'autres encore traversent de tr�s graves crises dues � des conflits de travail - le D�partement va payer les licenciements et on le met ainsi devant le fait accompli - ou � une mauvaise gestion financi�re, ou encore viennent � l'instant d'�tre cr��es et d�marrent avec une subvention �norme de 150.000 F pour l'une d'entre elle alors qu'elle vient tout juste d'�tre cr��e, ou alors vous augmentez les subventions parce que d'autres contributeurs ont baiss� la leur. Je cite un cas o� la R�gion se d�sengageant, c'est le D�partement qui prend le relais.
Paris continue � payer, � se substituer aux autres collectivit�s. C'est vraiment la politique du tiroir-caisse que je d�non�ais tout � l'heure. On comble donc les d�ficits quelle que soit leur origine par la distribution de centaines de milliers de francs puisqu'on augmente les subventions des centres sociaux de 257 % d'un seul coup alors qu'il y a d�j� eu cette ann�e un quasi doublement de l'enveloppe globale qui leur est consacr�e.
C'est vrai que les centres sociaux font un travail inestimable, qui n'a pas de prix, dans les secteurs les plus sensibles et nous avons reconnu ce travail dans la charte d�partementale des centres sociaux. Mais je crois que ce n'est pas faire injure � ces centres sociaux, ni les maltraiter, et c'est simplement le message que je voulais faire passer, que de les consid�rer comme les partenaires de la Ville, responsables, capables de g�rer leurs finances avec rigueur et s�rieux sans donner le sentiment que, quel que soit le d�ficit pr�sent ou � venir qui les concerne, il sera automatiquement combl� par le D�partement.
Merci de votre attention.
(Applaudissements sur les bancs du groupe "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s").
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - Monsieur GOUJON, si nous faisons cet effort, c'est qu'il n'a pas �t� r�alis� pr�c�demment.
Il y aura de nouvelles actions �ducatives et pr�ventives gr�ce � l'effort financier r�alis� : accompagnement scolaire, soutien � la parentalit�, permanence sociale, alphab�tisation en faveur des jeunes et des familles d�favoris�es.
Cela donne la possibilit� de recruter une vingtaine d'animateurs de pr�vention pr�coce au sein des centres sociaux pour la prise en charge d'enfants de 6 � 13 ans.
Il s'agit de donner � ces �quipes une solidit� financi�re qui leur permette de faire face � des difficult�s ponctuelles de tr�sorerie qui ont pu, dans le pass�, entra�ner la disparition de certains centres sociaux.
Cette politique s'inscrit dans le d�veloppement social des quartiers en difficult� de Paris, avec des projets d'ouverture de nouveaux centres dans le 10e, le Paris des faubourgs, dans le 20e, le Centre social des Amandiers et, dans le 14e arrondissement �galement, la cr�ation d'un nouveau centre social est � l'�tude.
Tout cela est r�fl�chi et concert�, contrairement � vos dires, Monsieur GOUJON.
M. Philippe GOUJON. - Je critique ce qui n'est pas dans le projet de d�lib�ration !
Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 175 G.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, ASES 175 G).

Octobre 2001
Débat
Conseil général
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