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5 - 2003, DAEE 44 G - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de souscrire 2 avenants à la convention du 22 avril 1998 de développement d'activités pour l'emploi des jeunes, relative à l'aide aux démarches et à la solidarité, pour le transfert d'activités correspondant au transfert de 31 postes d'emplois-jeunes consultants d'accès au droit, ainsi qu'un avenant mettant fin à la convention de mise à disposition de ces emplois-jeunes avec le Conseil départemental de l'Aide juridique


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DAEE 44 G relatif au transfert de 31 postes d'emplois-jeunes consultants d'acc�s au droit.
Je donne tout d'abord la parole � Marie-Pierre MARTINET. Mme CATALA a �galement souhait� s'exprimer.
Mme Marie-Pierre MARTINET. - Comme le rappelle ce projet de d�lib�ration, la Ville de Paris et le D�partement de Paris �taient engag�s depuis cinq ans dans le nouveau service emplois-jeunes lanc� en 1997 par le pr�c�dent Gouvernement.
L'objectif �tait de r�pondre � des besoins nouveaux et au ch�mage des jeunes en les aidant � trouver un premier emploi ou en leur donnant une formation.
La premi�re mesure de notre actuel Gouvernement a �t� de mettre fin brutalement � ce dispositif en laissant les employeurs se d�brouiller.
Une mesure vise � am�liorer les conditions d'emploi des 1.300 jeunes employ�s par la Ville r�partis sur 33 missions diff�rentes. Dans la continuit� de ces mesures, la Ville de Paris a donc d�cid� de faire face � la d�faillance de l'Etat en s'engageant, lors du Conseil d'avril, � ce que les moyens mis en oeuvre soient p�rennis�s et que les jeunes retrouvent un emploi. Il s'agit de ne pas laisser tomber ces jeunes qui n'ont pas vu leur situation am�lior�e car ils sont de plus en plus confront�s au ch�mage.
Le projet de d�lib�ration est une premi�re traduction de cet engagement puisqu'il vise � p�renniser les postes, mais aussi les personnes. En les transf�rant � une association, ils pourront ainsi poursuivre une mission essentielle, nouvelle, ayant fait ses preuves.
Il est regrettable que le Gouvernement et l'Etat se d�faussent et se d�sengagent ; c'est tout � l'honneur de la Ville d'avoir trouv� les moyens.
L'int�r�t g�n�ral est que cet effort se p�rennise pour les autres emplois-jeunes car la lutte contre le ch�mage, la pr�carit� et l'exclusion sont pour nous des priorit�s.
Je vous remercie.
M. Christian SAUTTER, pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Mme CATALA n'�tant pas parmi nous, je vais r�pondre au nom de Myl�ne STAMBOULI et en mon nom propre pour vous dire que la d�cision prise par l'Etat, et plus pr�cis�ment par le Gouvernement, d'interrompre le dispositif des emplois-jeunes nous a pos� des questions tr�s difficiles.
Chaque emploi-jeune avait un contrat de 5 ans, mais c'�tait un dispositif qui devait se poursuivre tant qu'il y avait des jeunes en difficult�. Ce dispositif �tant interrompu, Fran�ois DAGNAUD, Cl�mentine AUTAIN et moi-m�me avons cherch� � aider, dans la mesure du possible, les jeunes qui �taient employ�s par la Ville de Paris � trouver une solution d'avenir, soit au sein de la Ville de Paris avec des pr�parations aux concours, soit en dehors de la Ville de Paris si ceux-ci le souhaitent.
Ceci en est une application concr�te car la mission que ces jeunes exercent est une mission nouvelle, tr�s utile aux Parisiennes et aux Parisiens les plus modestes.
Donc il vous est propos� de soutenir une association qui permettra � cette mission de service public de se poursuivre.
Je remercie Mme MARTINET de son intervention, elle a fait les questions et les r�ponses ; elle a tr�s bien expos� ce probl�me d�licat et la solution.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAEE 44 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DAEE 44 G).

Septembre 2003
Débat
Conseil général
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