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9 - 2003, ASES 262 G - Fonds d'aide aux jeunes en difficulté. - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de souscrire un avenant à la convention tripartite du 26 mars 2003 et fixation du montant de la dotation complémentaire du Département de Paris au titre de l'année 2003. - Montant : 200.000 euros


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration ASES 262 G relatif au Fonds d'aide aux jeunes en difficult�. Il s'agit de verser une subvention de 200.000 euros.
La parole est � Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT.
Mme Jo�lle CH�RIOUX de SOULTRAIT. - Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues, merci.
En fait, le projet de d�lib�ration qui nous est propos� aujourd'hui a pour objet de signer un avenant � la convention tripartite annuelle relative au fonctionnement du Fonds d'aide aux jeunes � Paris et de voter une dotation compl�mentaire de 200.000 euros.
Nous sommes tout � fait conscients de l'int�r�t et de l'utilit� de ce dispositif qui vient en aide aux jeunes les plus d�munis. En revanche, si nous ne sommes pas hostiles en ce qui concerne le fond de ce projet de d�lib�ration, c'est sur la forme que nous avons un certain nombre d'interrogations en consid�rant que l'intervention municipale en mati�re sociale justifie une certaine transparence ce qui, en l'occurrence, dans ce projet de d�lib�ration n'est pas le cas.
Je dis que ce n'est pas le cas dans la mesure o� ce projet de d�lib�ration n'est accompagn� d'aucune annexe financi�re et nous n'avons eu entre les mains aucun bilan concernant l'activit� 2002 et les perspectives de 2003.
Donc, compte tenu de ce manque de transparence attach� � ce projet de d�lib�ration, nous ne prendrons pas part au vote.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame CH�RIOUX de SOULTRAIT.
Mme STIEVENARD va vous r�pondre. Ce qui para�t transparent dans ce projet de d�lib�ration, c'est que l'Etat se d�sengage et que, pour �viter que ces jeunes en difficult� ne se retrouvent sans secours, nous d�cidons de suppl�er la carence de l'Etat, mais Mme STIEVENARD dira cela mieux que moi.
Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - Je suis surprise du fait que Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT ne veuille pas voter ce projet de d�lib�ration. Elle n'a pas pos� de question en Commission, sinon nous pouvions lui fournir les �l�ments d'information n�cessaires. Mais le projet de d�lib�ration est bien r�dig� et indique tr�s clairement o� nous en sommes.
Ce dispositif est normalement cog�r� � parit� entre l'Etat et le D�partement de Paris. Or le F.A.J. risque d'arriver en rupture de financement.
Il y a donc urgence � voter ce projet de d�lib�ration. Si, au budget primitif, le D�partement et l'Etat ont inscrit une somme identique, cela ne permet pas de boucler l'ann�e compl�te.
Par cons�quent, l'Etat nous a annonc� qu'il nous donnerait une petite rallonge de 35.000 euros, mais en r�alit� nous avons besoin de beaucoup plus.
Pourquoi avons-nous besoin de beaucoup plus ? La mont�e des chiffres du ch�mage des jeunes depuis l'ann�e derni�re est consid�rable. Ils font donc davantage appel � nous. Nous souhaitons bien �videmment les aider. Par cons�quent, nous sortons de la parit� et nous accordons une dotation d�partementale suppl�mentaire de 200.000 euros, pour permettre d'aider tous ces jeunes en difficult� de 18 � 25 ans.
Il y a un volume d'aide suppl�mentaire de l'ordre de 20 % en 2002. Donc, je pense que nous pouvons tous nous r�jouir que la collectivit� parisienne suppl�e les carences et les d�faillances de l'Etat quand il s'agit de jeunes auxquels nous devons offrir les meilleures perspectives d'avenir.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Gis�le STIEVENARD.
Je crois que Mme G�GOUT veut nous donner une explication de vote. Je lui donne la parole bri�vement.
Mme Catherine G�GOUT. - Merci beaucoup. Je m'�tais inscrite, mais c'�tait surtout pour une explication de vote.
Bien s�r, nous allons voter le projet de d�lib�ration, mais comme Gis�le STIEVENARD l'a soulign�, c'est un d�sengagement de l'Etat inacceptable.
Il en a �t� de m�me pour le projet de d�lib�ration sur le F.S.L. Je demanderai vraiment, instamment, que l'on accompagne ce genre de d�cision d'une campagne aupr�s de la population pour faire conna�tre cet �tat de fait. Il n'y a absolument aucune raison de suppl�er l'Etat sans que personne ne le sache et sans entra�ner une mobilisation, notamment de ces jeunes sur cette question.
Merci.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame G�GOUT.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 262 G.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, ASES 262 G).

Septembre 2003
Débat
Conseil général
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