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60 - 2003, PP 14 - Admissions en non-valeur et remises gracieuses de créances afférentes au budget de la Préfecture de police au titre de l'exercice 2002


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration PP 14. Il s'agit d'admissions en non-valeur et remises gracieuses de cr�ances aff�rentes au budget de la Pr�fecture de police au titre de l'exercice 2002.
Je donne la parole � M. G�rard LEBAN.
M. G�rard LEBAN. - Merci, Monsieur le Maire.
(Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, remplace M. le Maire de Paris au fauteuil de la pr�sidence).
Madame la Maire, mes chers coll�gues, la Ville de Paris participe de mani�re cons�quente au budget de fonctionnement de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris et c'est tout � fait l�gitime puisqu'ils accomplissent remarquablement leur mission de service public.
Cependant, je souhaite profiter de ce projet de d�lib�ration pour appeler l'attention de l'ensemble des �lus parisiens sur une mesure mise en place depuis quelques semaines qui vise � supprimer le stationnement dans bon nombre de rues de la Capitale pour laisser passer les v�hicules de secours.
Le libre passage de ces v�hicules de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris est une n�cessit� absolue.
N�anmoins, ces arr�t�s ne seront pas appliqu�s par les automobilistes, notamment la nuit, et le r�sultat qui en d�coule ne pourra en aucun cas am�liorer les conditions d'acc�s des v�hicules de secours dans les voies concern�es.
On assiste ici � un arbitrage technocratique qui n'est pas adapt� � la r�alit� du terrain � moins de d�penser des millions d'euros en recalibrage de toutes les rues concern�es de la Capitale.
Il me semble, Madame la Maire, que l� ne sont pas vos priorit�s !
Il est de notre devoir de faire en sorte que riverains et pompiers puissent chacun cohabiter harmonieusement dans nos arrondissements, y compris lorsque les voies sont �troites.
Aussi, je vous demande de provoquer dans l'imm�diat une concertation entre la Mairie de Paris, la Pr�fecture de police, les pompiers et les mairies d'arrondissement de mani�re � �tudier les rues une par une. En effet, � quelques centim�tres pr�s, certaines rues n'ont pas besoin de voir leur stationnement supprim�.
Dans un deuxi�me temps, il serait peut-�tre n�cessaire d'engager une r�flexion sur la possibilit� de modifier la r�glementation europ�enne et d'adapter les v�hicules de secours � la taille des rues et non les rues � la taille des v�hicules !
En tout �tat de cause, et pour rem�dier � la suppression de ces centaines de places de stationnement, il est absolument indispensable que le Maire de Paris trouve des moyens de substitution pour les riverains avant de prendre de nouvelles mesures de ce type.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je donne la parole � M. Christophe BAY.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci, Madame la Maire.
La question que soul�ve M. LEBAN est importante. Il faut effectivement concilier deux objectifs : le premier, comme vous l'avez rappel�, assurer la s�curit� des Parisiens, et en second lieu trouver un �quilibre pour que ce dispositif perturbe le moins possible le nombre de places.
Je voudrais rappeler que le Pr�fet de police est effectivement responsable des secours et de la d�fense contre les incendies dans la Commune de Paris et qu'� ce titre il se doit de prendre l'ensemble des mesures destin�es � garantir le bon acheminement et la mise en place des engins de secours.
Il est tr�s important de prendre en compte les observations des sapeurs-pompiers. Il en va de la responsabilit� de chacun et � commencer surtout de la s�curit� des Parisiens.
Sur le fond, nous sommes tous d'accord bien entendu s'agissant de la m�thode. Je crois que cette d�marche indispensable doit bien entendu s'effectuer en �troite relation avec l'ensemble des acteurs.
Le Pr�fet de police souhaite que le diagnostic qui a �t� communiqu� � l'ensemble des int�ress�s puisse �tre affin�. Dans certains cas, vous allez avoir des rues qui auront 3,99 m�tres de large et d'autres 2,50 m�tres. Il faut trouver des solutions au plus pr�s du terrain, au cas par cas, arrondissement par arrondissement, afin de concilier l'imp�ratif absolu de s�curit� qui nous guide tous et la n�cessaire possibilit� pour les riverains de trouver des places.
Je vous remercie.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur Christophe BAY.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration PP 14.
Qui est favorable ?
Qui est d�favorable ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, PP 14).

Janvier 2003
Débat
Conseil municipal
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