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18 - III - Question d'actualité du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris relative aux rythmes scolaires


M. LE MAIRE DE PARIS. - Je donne maintenant la parole au groupe U.M.P. pour sa question d'actualit� relative aux rythmes scolaires.
Mme DREYFUSS a la parole.
Melle Laurence DREYFUSS. - Monsieur le Maire, la Mairie de Paris s'est lanc�e, au d�but de la mandature, dans une s�rie de consultations sur les rythmes scolaires dont l'objectif affich� �tait double : premi�rement arriver rapidement � une r�forme consensuelle qui permette enfin de faire co�ncider le temps de l'enfant et celui de ses parents. Deuxi�mement aboutir � la signature d'un accord entre le Maire de Paris et le Recteur de l'Acad�mie.
La rentr�e de septembre 2002 avait m�me �t� annonc�e comme celle de l'application de la charte parisienne du temps scolaire. Tout le monde, en effet, s'accordait sur la n�cessit� d'une r�forme. La soci�t� a chang�, l'�cole doit s'adapter. Aujourd'hui, pr�s de 2 ans apr�s le d�but de cette concertation, entam�e � marche forc�e par l'Ex�cutif municipal � grand renfort de d�clarations m�diatiques, force est de reconna�tre l'�chec patent de cette d�marche que d'aucuns qualifieraient de v�ritable fiasco.
Cet �chec, qui est la marque de la pr�cipitation et de la d�sorganisation qui semblent dominer au sein de l'Ex�cutif municipal, doit � pr�sent �tre d�pass�.
Cela est d'autant plus n�cessaire qu'une nouvelle �quipe a �t� mise en place pour g�rer l'Acad�mie de Paris. Le groupe U.M.P. consid�re qu'il est aujourd'hui plus que jamais indispensable de rouvrir rapidement ce dossier et de relancer de v�ritables n�gociations pr�alables, qui r�pondent enfin � l'attente de l'ensemble des partenaires (�l�ves, parents d'�l�ve, enseignants, personnels administratifs et Rectorat).
Le groupe U.M.P. souhaite donc conna�tre les v�ritables intentions de l'Ex�cutif municipal et savoir s'il envisage s�rieusement de respecter l'engagement solennel qui avait �t� pris en d�but de mandature par le Maire de Paris.
(Applaudissements sur les bancs du groupe U.M.P.).
M. LE MAIRE DE PARIS. - En tout cas je f�licite tous les �lus. Ils tiennent leurs temps de parole dans cette s�ance de question d'actualit�, c'est bien.
Monsieur FERRAND, vous avez la parole.
M. Eric FERRAND, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire, ce sera dur de tenir en 2 minutes 30, mais je vais essayer. Bien entendu, nous avons l'intention de continuer. Bien entendu, le d�bat n'est pas rompu. Samedi dernier, je me trouvais dans une �cole. Nous en parlons toujours, des rythmes scolaires. Cela n'a jamais cess�.
Je voudrais dire une chose qui me semble importante, l'engagement du Maire de Paris a �t� tenu, le premier engagement �tait celui de r�unir des Etats g�n�raux sur les rythmes scolaires � Paris. Je m'empresse d'ajouter que tous les acteurs ont pu �tre mis autour de la table, tous y compris les groupes politiques ici. Je note que la composante la plus importante du groupe U.M.P. n'a pas souhait� venir aux rendez-vous que nous avions organis�s.
Maintenant vous voulez du d�bat, il y en a. Le Maire de Paris l'a dit, nous sommes pr�ts � poursuivre ce d�bat sur un th�me extr�mement important, qui n'est pas un �chec. Ce n'est pas un �chec car, en septembre 2002, nous avons pu mettre en place les nouvelles mesures du plan qualit� p�riscolaire. Nous n'aurions jamais pu le faire aussi bien si tous les acteurs mis autour de la table n'avaient pas pu aborder concr�tement les questions qui les int�ressent, c'est-�-dire celles de l'�cole, des enfants et de la transmission des connaissances.
(Mouvements divers dans l'h�micycle).
La transmission des connaissances, c'est bien ce qui nous anime car nous avons essay� de hisser le d�bat � la hauteur de la pens�e �ducative, de la transmission des connaissances, du savoir en ne traitant pas prioritairement la revendication cat�gorielle et les convenances personnelles. C'est donc un d�bat complexe dans lequel nous nous sommes engag�s. Premi�re �tape : en septembre 2002, le plan qualit� p�riscolaire. Il y en aura bien d'autres, rassurez-vous. Vous en �tes la preuve vivante, nous continuons � en parler, je vous rassure.
M. Claude GOASGUEN. - Ca, pour parler...
M. LE MAIRE DE PARIS. - Le principal engagement que j'avais pris, c'�tait de corriger - et il y en avait besoin - l'offre p�riscolaire pour les petits Parisiens. Cet engagement a �t� mis en ?uvre en septembre 2002 comme pr�vu � hauteur de 10 millions d'euros. C'est vous dire qu'il y avait du travail et du temps � rattraper.
Th�oriquement, vous connaissez bien le sujet, Monsieur GOASGUEN. Monsieur FERRAND, ne c�dez pas � toutes les attaques... sinon !
Un des points de blocage dans ce d�bat, c'�tait pr�cis�ment que l'offre p�riscolaire n'�tait pas bonne � Paris. Maintenant, elle est meilleure. Le d�bat peut donc reprendre. Dans ce d�bat..., attendez, le sectarisme a ses limites ; ce sont les limites du bon sens. Les limites du bon sens seulement et de la v�rit� parfois.
Vous savez bien que, dans cette affaire au centre de laquelle se trouvent les enfants, il y a comme interlocuteur les parents, les enseignants, les personnels de la Ville pour le p�riscolaire ainsi que deux acteurs publics que sont le Rectorat et la Ville.
Le vrai pilote, c'est le Rectorat parce que nous, Ville de Paris, l'on se pr�occupe de ce qui int�resse les parents.
Alors nous avons �t� dynamiques et nous allons l'�tre encore.
C'est pourquoi j'ai dit, lors de mes v?ux, que c'est un sujet que je souhaitais que nous remettions en d�bat et, bien entendu, nous le ferons avec l'actuel Recteur. Voil�.

Janvier 2003
Débat
Conseil municipal
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