G Vœu relatif à l’expulsion programmée du Centre d’hébergement d’urgence et de stabilisation EMMAÜS - Pyrénées au 260 rue des Pyrénées dans le 20e arrondissement.
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D�lib�ration affich�e � l?H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l?Etat le19 f�vrier 2010.
Re�ue par le repr�sentant de l?Etat le 19 f�vrier 2010.
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Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil g�n�ral,
A l?issue de la campagne des Enfants de Don Quichotte sur le canal Saint-Martin, l?Etat a propos� � La Poste de mettre � disposition de l?association Emma�s ses locaux du 260 rue des Pyr�n�es, ancien foyer postal, pour accueillir 50 de ces laiss�s pour compte et oubli�s du droit au logement.
Ouvert depuis juin 2007 ce CHU accueille 50 personnes, hommes et femmes, en chambre particuli�re de type chambre d?�tudiants. La convention d?occupation pr�caire est arriv�e � son terme en mai 2009 et a �t� reconduite jusqu?en mai 2010.
La Poste semble ne pas vouloir prolonger ce bail au-del� de cette date, pour des raisons d?opportunit�s vraisemblablement immobili�res. Ainsi au 30 avril prochain, 50 personnes en grande pr�carit�, qui ont pu b�n�ficier d?un d�but de travail de r�insertion, risquent-elles de se retrouver jeter � la rue avec pour seul horizon, la soupe populaire, les nuits dans le m�tro, sous un porche � Nanterre ou autres foyers de nuit.
Nombre de ces personnes ont re�u un avis favorable � leur demande au titre de la loi DALO, alors m�me qu?elle a du mal � �tre appliqu�e sur le territoire Parisien, restant ainsi intention vaine.
Les �luEs du Conseil de Paris ne sauraient se satisfaire de cette situation � l?heure o� notre pays ne cesse de s?enfoncer davantage dans la crise.
C?est pourquoi, sur la proposition de Mme Fr�d�rique CALANDRA, M. Denis BAUPIN, Mme Fabienne GIBOUDEAUX et des �lus du groupe Les Verts,
Emet le voeu que le Maire de Paris :
- interroge La Poste sur ses intentions concernant le devenir de ce local de 800 m� sur 5 �tages ;
- intervienne aupr�s de La Poste afin d?obtenir qu?elle prolonge le bail accord� � Emma�s pour la dur�e n�cessaire � l?obtention de nouveaux locaux permettant de poursuivre l?action entreprise et en tous les cas de surseoir � la demande d?expulsion tant qu?aucun projet r�el ne sera port� � sa connaissance ;
- que la Ville de Paris �tudie la possibilit� d?une pr�emption sur ce b�timent en cas de vente de celui-ci afin d?y poursuivre une action sociale ;
- que La Poste incite l?Etat � chercher parall�lement un autre lieu �quivalent � proposer � l?association Emma�s pour lui permettre de poursuivre l?action entreprise ;
- demande � l?Etat de ne pas expulser.
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