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48 - 2003, DVD 3 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour la réalisation des travaux de traitement de l'aspect des mobiliers urbains métalliques de la Ville de Paris : peinture, enlèvement des affiches et graffiti, pavoisement des Champs-Elysées


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous continuons sur les projets de d�lib�ration DVD et nous arrivons au DVD 3 qui autorise M. le Maire de Paris � signer un march� sur appel d'offres pour la r�alisation de travaux de traitement de l'aspect des mobiliers urbains m�talliques de la Ville de Paris : peinture, enl�vement des affiches, des graffiti, pavoisement des Champs-Elys�es.
M. LEBEL et Mme DOUVIN ont souhait� intervenir et M. BAUPIN leur r�pondra.
Nous essayons de consid�rer les 5 minutes d'intervention comme un plafond.
Donc, Monsieur LEBEL, vous avez la parole.
M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Top chrono... Rassurez-vous je serai tr�s bref, Monsieur le Maire. Je voulais parler du pavoisement des Champs-Elys�es. Il s'agit en fait des porte-drapeaux qui sont destin�s � recevoir depuis des d�cennies les pavillons nationaux et les pavillons fran�ais lorsqu'il y a une visite d'Etat en France.
Depuis quelques ann�es, ces pavillons ont une tendance � se transformer en surfaces publicitaires. Il est �vident que la succession de ces emplacements repr�sente une surface publicitaire inestimable sur le plan commercial et je trouve extr�mement regrettable que l'utilisation de ces m�ts ne soit pas exclusivement r�serv�e aux pavillons nationaux et que de temps en temps, et de plus en plus, la publicit� y trouve sa place �videmment gratuitement, ce qui est bien s�r un d�tournement d'usage de ces porte-drapeaux nationaux.
Alors je souhaiterais que ce soit pr�cis� et que la Ville de Paris dise officiellement ce qu'elle pense du m�susage de ces pavillons sur l'avenue des Champs-Elys�es.
(Applaudissements sur les bancs du groupe U.M.P.).
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur LEBEL.
Madame DOUVIN, vous avez la parole.
Mme Laurence DOUVIN. - Monsieur le Maire, j'avais deux remarques � faire, comme la deuxi�me est dans le droit fil de celle de l'orateur pr�c�dent je vais commencer par celle-l�. Effectivement, je souhaiterais qu'une d�lib�ration soit port�e devant le Conseil de Paris pour solliciter l'accord de l'Assembl�e sur la politique retenue en mati�re de pavoisement.
Autant il me para�t naturel d'honorer un chef d'Etat �tranger en visite par exemple en pavoisant ce qui est la plus belle avenue du monde, autant l'utilisation de plus en plus fr�quente de ces m�ts pour des oriflammes portant la mention "Mairie de Paris" et jumel�e avec d'autres qui font la publicit� d'�v�nements ponctuels, m�me � but humanitaire, me para�t sujette � caution et en tous cas justifier d'un choix collectif de notre Assembl�e.
Le premier point que je voulais souligner � l'occasion de ce projet de d�lib�ration porte sur le traitement du mobilier urbain dans Paris. Je souhaiterais rappeler que nous attendons toujours un plan de r�vision de l'implantation de mobilier dont les habitants sont vraiment nombreux � nous dire, notamment � travers les r�unions de conseils de quartier, qu'il est trop nombreux, pas toujours judicieusement situ�, souvent g�nant pour les pi�tons, en particulier pour les d�placements des personnes handicap�es ou des parents avec des poussettes.
La multiplication des potelets, des affiches publicitaires ou des plans d'installations t�l�phoniques � un moment o� l'utilisation des portables les rend moins utiles, sont souvent mis en cause.
Les conseils consultatifs de quartier sont � l'heure actuelle consult�s dans le cadre de la r�vision du P.L.U. et nous serons vigilants pour voir si leurs suggestions et propositions seront prises en compte.
Merci.
(Applaudissements sur les bancs du groupe U.M.P.).
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame DOUVIN.
Je vais peut-�tre dire un mot sur la publicit� puisque M. BAUPIN m'y incite. Sur le fameux pavoisement, la publicit� au sens strict c'est l'exhibition de marques commerciales et c'est bien interdit sur les Champs-Elys�es.
Que dans le cadre de la vie parisienne, des �v�nements qui int�ressent tous les Parisiens soient annonc�s, ce n'est pas de la publicit� mais peut-�tre cela m�rite-t-il r�flexion. Nous allons r�fl�chir � cette question.
Sur le reste je donne la parole � M. BAUPIN qui est tout attentif � sa r�ponse.
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - En r�ponse � Mme DOUVIN sur la question de l'encombrement des trottoirs, c'est un sujet de pr�occupation tr�s largement partag�, je crois, sur les bancs de cette Assembl�e. D'ailleurs je voudrais saluer le travail effectu� par Mme KOMIT�S avec l'Association des personnes handicap�es pour mettre en place un sch�ma directeur d'accessibilit�, notamment des trottoirs. La n�cessit� de r�gles relatives � l'implantation du mobilier urbain est unanimement reconnue.
Ceci �tant, je voudrais � titre personnel poser certaines questions. Parfois je m'interroge, quand j'entends cette argumentation globale sur l'encombrement d� au mobilier urbain et, finalement, les demandes multiples d'implanter plus de poubelles, plus d'arbres, plus de kiosques � journaux, que l'on puisse mettre des bancs suppl�mentaires, etc., etc. On nous demande de mettre beaucoup de choses sur les trottoirs et finalement c'est relativement contradictoire. M�me si vous dites "supprimons les cabines t�l�phoniques puisqu'il y a des portables", alors que l'on conna�t un certain nombre de d�bats sur les questions sanitaires li�es � l'usage des portables dans la Ville, on peut aussi se poser ce genre de question.
Donc il serait int�ressant qu'� un moment ou � un autre nous ayons un d�bat commun - je crois qu'il peut d�passer les clivages politiques - sur des crit�res qui nous para�traient pertinents, aux uns et aux autres, qui ne consisterait pas simplement � dire qu'il y a trop de mobilier, mais plut�t � essayer de regarder comment on peut d'un point de vue d'usage de la rue par les uns et les autres, trouver la fa�on de mieux l'organiser.
En plus je n'ai pas cit� les panneaux de signalisation pour les automobiles qui pourtant se trouvent sur les trottoirs, m�me s'ils concernent les automobilistes et qui sont demand�s par la Pr�fecture de police en nombre important, ni les abribus qui sont n�cessaires aussi, et les toilettes publiques. Tous ces points r�pondent � des attentes et � des besoins divers et sur lesquels nous n'avons pas forc�ment une capacit� tr�s grande � modifier ce qui se fait. Donc une r�flexion collective me para�trait int�ressante.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur BAUPIN de ces r�ponses constructives.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 3.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DVD 3).

Janvier 2003
Débat
Conseil municipal
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