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37 - Vœu déposé par Mme Elisabeth de FRESQUET et les membres du groupe Union pour la démocratie française relatif à l'incendie du château de Lunéville


Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Nous passons au v?u qui a �t� d�pos� par le groupe U.D.F relatif � l'incendie du ch�teau de Lun�ville.
La parole est � Mme Elizabeth de FRESQUET. Mme MAZETIER lui r�pondra.
Mme Elisabeth de FRESQUET. - Merci.
L'incendie du ch�teau de Lun�ville a ravag� un patrimoine inestimable : la chapelle, les salons d'apparat, l'appartement ducal, et avec eux le Mus�e des fa�enceries ainsi que des ?uvres picturales exceptionnelles. Un appel national vient d'�tre lanc� pour recueillir les fonds n�cessaires � la reconstruction du b�timent et regrouper la documentation utile.
La Ville de Paris en maintes circonstances s'est associ�e aux mouvements de solidarit� cr��s pour porter aide aux victimes ou participer � la restauration du patrimoine, des paysages. La Ville de Paris, fid�le � cette tradition, ne peut s'exclure de cette mobilisation pour que le ch�teau de Lun�ville retrouve son �clat au profit de tous.
Ainsi les �lus du groupe U.D.F. et moi-m�me souhaitons que la Ville soit un acteur exemplaire dans ce mouvement de solidarit� nationale.
Merci.
(Applaudissements sur tous les bancs de l'Assembl�e).
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - La parole est � Mme MAZETIER.
Melle Sandrine MAZETIER, adjointe. - Oui, je crois que tout le monde a �t� choqu�, affect� par l'incendie qui a ravag� ce ch�teau et qui en a d�truit plus d'un tiers et en particulier des �l�ments remarquables comme vous le disiez, l'appartement ducal mais �galement la galerie des troph�es, la chapelle. Le feu a d�truit quelques 8.200 volumes de la biblioth�que militaire dont la premi�re �dition des lettres de Napol�on.
Souvent qualifi� de Versailles lorrain, construit sur les plans de Boffrand, disciple de Mansard, par le Duc de Lorraine, L�opold au tout d�but du XVIIIe si�cle, embelli par Stanislas, roi de Pologne, le ch�teau de Lun�ville est assur�ment une inestimable vitrine pour les collectivit�s territoriales propri�taires de l'�difice.
C'est pourquoi je ne m'�tonne pas, Madame de FRESQUET, que vous ayez �mis ce v?u et que votre groupe l'ait d�fendu. Je reconnais bien l� votre vigilance et votre attachement au patrimoine.
Bien entendu, la Ville de Paris, comme nous nous l'�tions dit en 9e Commission, s'associera � la souscription nationale qui sera lanc�e par le Conseil g�n�ral de Meurthe-et-Moselle.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, ce voeu.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Abstentions ?
Le voeu est adopt�. (2003, V. 3).

Janvier 2003
Débat
Conseil municipal
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