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39 - Vœu n° 11 déposé par M. Sylvain GAREL, Mme Anne LE STRAT et les membres du groupe "Les Verts" concernant le parrainage du porte-avions "Charles de Gaulle"


Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Le voeu n� 11 d�pos� par le groupe "Les Verts" concerne le parrainage du porte-avions Charles de Gaulle.
La parole est � M. GAREL.
M. Sylvain GAREL. - Merci, Madame la Maire.
Je suis s�r que ce v?u va aussi faire l'unanimit�. Comme vous le savez, contre l'avis des "Verts", le porte-avions Charles de Gaulle qui est un porte-avions nucl�aire et qui transporte, potentiellement, des armes de destruction massive est parrain� par la Ville de Paris. Ce parrainage a eu lieu il y a quelques mois, nous l'avions d�nonc� en ce temps. Il y a quelques semaines maintenant, le Pr�sident Jacques CHIRAC a annonc� que ce porte-avions nucl�aire pourrait bient�t rejoindre l'escadre �tats-unienne qui mouille au large de l'Irak, ce qui repr�senterait le premier signe concret d'un possible engagement de l'arm�e fran�aise � participer � cette "guerre pr�ventive" contre l'Irak, voulue par le Gouvernement BUSH et soutenue par les compagnies p�troli�res des Etats-Unis.
Bien entendu, nous ne souhaitons pas apporter un quelconque soutien � Saddam HUSSEIN, qui est, pour nous, un dictateur sanglant et qui m�rite d'�tre renvers�, mais qui doit �tre renvers� par sa population.
Est-il possible d'intervenir dans le silence ?
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - S'il vous pla�t, laissez l'orateur s'exprimer.
M. Sylvain GAREL. - Nous aussi, nous pouvons vous emp�cher de vous exprimer, si vous ne voulez pas qu'on puisse s'exprimer.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - On n'est pas en cour de r�cr�ation, pas de dialogue. Jusqu'ici, nous avons travaill� de mani�re tr�s sereine, je sugg�re que cela continue.
M. GAREL a la parole.
M. Sylvain GAREL. - Je vous remercie.
Je disais donc que nous n'avons aucune sympathie envers Saddam HUSSEIN, ni envers son r�gime, pas plus que nous n'en avons avec tous les r�gimes dictatoriaux qui existent dans le monde. Saddam HUSSEIN, malheureusement, n'est pas le seul. Loin de l�.
Mais nous ne pouvons pas soutenir d'une quelconque fa�on une agression militaire, qui aurait des cons�quences incalculables, qui est programm�e depuis des mois par un gouvernement qui veut prendre d'autorit� la t�te d'une croisade de l'Axe contre le mal.
C'est �tonnant, d'ailleurs, de la part de ce gouvernement puisqu'en m�me temps, il refuse, par exemple, de ratifier l'accord de Kyoto sur le r�chauffement climatique ou il vient de mettre son veto � l'O.M.C. pour emp�cher l'acc�s aux m�dicaments g�n�riques pour les malades vivant dans les pays les plus pauvres. C'est tout � fait inadmissible.
Quand on veut donner des le�ons de morale aux autres, on doit d'abord s'en donner � soi-m�me et commencer par �tre irr�prochable, moralement, ce que n'est absolument pas ce gouvernement �tats-unien qui veut nous entra�ner dans la guerre.
J'ai pu participer � la manifestation d'ouverture du Forum social de Porto Allegre, pour voir les 100.000 personnes qui �taient pr�sentes prendre comme principal slogan "la paix et l'opposition � la guerre voulue par les Etats-Unis contre l'Irak". Il y avait des dizaines de milliers de jeunes venus de tous les pays du monde qui nous interpellaient pour que nous nous opposions, de toutes les fa�ons, � cette guerre.
Bien entendu si, aujourd'hui, le porte-avions nucl�aire Charles de Gaulle rejoignait cette escadre et si, par malheur, l'arm�e fran�aise s'int�grait � cette attaque contre l'Irak, cela impliquerait notre Ville, au moins moralement puisque notre Ville parraine ce porte-avions.
Notre v?u est donc simple, c'est que, s'il y avait une participation de l'arm�e fran�aise � la guerre contre l'Irak, la Ville de Paris d�nonce imm�diatement le parrainage du porte-avions nucl�aire Charles de Gaulle.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs du groupe "Les Verts").
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Pour r�pondre, je donne la parole � M. Christophe CARESCHE.
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - D'abord, je voudrais rappeler, pour m�moire, que le parrainage du Charles de Gaulle a �t� vot� � l'unanimit� du Conseil de Paris, le 25 avril 1994. Il est clair que s'agissant d'un porte-avions, on court �videmment le risque de le voir engag� dans des op�rations militaires.
(Rires dans l'h�micycle).
A priori, c'est plut�t sa vocation.
Mais je voudrais plus s�rieusement dire que ce parrainage est l'expression m�me du lien entre la Nation et ses arm�es : �videmment, il concerne le navire, mais aussi les femmes et les hommes qui y servent ; il est �videmment ind�pendant des choix politiques des autorit�s qui dirigent notre arm�e, que ce soit le Pr�sident de la R�publique ou le Gouvernement.
En ce qui concerne l'Irak, on ne sait pas si la France s'engagera dans une �ventuelle guerre ou un �ventuel conflit avec ce pays. Sur ce point-l�, en tous cas, je voudrais non pas rassurer M. GAREL mais lui dire qu'� titre personnel, je partage ses pr�ventions concernant un �ventuel conflit en Irak.
Mais il ne s'agit pas, � travers ce parrainage, de se prononcer sur cette question. Il ne s'agit pas de soutenir, comme vous l'avez dit, une quelconque agression militaire, mais tout simplement, de soutenir les personnels, les militaires qui servent ce navire. C'est pourquoi j'appellerai � un avis d�favorable.
(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P. et Union pour la d�mocratie fran�aise).
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Je mets aux voix le v?u n� 11.
M. Sylvain GAREL. - S'il vous pla�t...
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - M. GAREL voulait reprendre la parole une minute, et puis M. VUILLERMOZ pour une explication de vote.
M. Fran�ois LEBEL, maire du 8e arrondissement. - Pas de d�bat ! Il n'y a pas de d�bat.
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Mais si.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Une minute, Monsieur GAREL.
M. Sylvain GAREL. - Ce sera tr�s court. C'est sur les deux points qu'a soulev�s M. CARESCHE.
D'abord, en 1994, le parrainage a peut-�tre �t� vot� � l'unanimit� mais je vous rappelle qu'� cette �poque-l�, il n'y avait aucun �lu Vert.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Cela, nous le savons, Monsieur GAREL.
M. Sylvain GAREL. - Je tiens � le r�p�ter. Il n'y a donc pas contradiction dans nos positions.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Encore que...
M. Sylvain GAREL. - Deuxi�mement, ce v?u est conditionnel.
S'il vous pla�t, on peut finir de s'exprimer ?
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Monsieur GAREL, je crois qu'il y a une erreur parce qu'il y avait un �lu Vert � l'�poque que vous indiquiez.
M. Sylvain GAREL. - Il ne devait pas �tre dans l'h�micycle � ce moment-l�. Je suis � peu pr�s certain qu'un �lu Vert n'aurait jamais vot� le parrainage d'un porte-avions nucl�aire. Ce serait vraiment tr�s �tonnant.
J'ai bien entendu ce que vous disiez, Monsieur CARESCHE, sur le fait que vous esp�riez, comme nous, qu'il n'y aurait pas d'intervention de l'arm�e fran�aise. Mais ce v?u ne dit pas qu'il faut, aujourd'hui, refuser et d�noncer le parrainage. Nous disons qu'il faut faire cela en cas d'intervention de l'arm�e fran�aise aupr�s des Etats-Unis... C'est donc un v?u conditionnel. Ce n'est pas un v?u qui demande la d�nonciation du parrainage aujourd'hui.
C'est pour cela que nous pensons qu'il est important de montrer notre d�saccord avec une �ventuelle participation de l'arm�e fran�aise � cette agression.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Une explication de vote de la part de M. VUILLERMOZ. J'aimerais qu'il puisse �tre �cout� dans le silence. Ensuite nous passerons au vote, sauf s'il y a d'autres demandes d'explication de vote.
M. BLOCHE donc.
Je donne la parole � M. VUILLERMOZ.
M. Jean VUILLERMOZ. - Je pourrais comprendre ce voeu dans le sens o� il permet, � un moment donn�, de s'exprimer contre la guerre en Irak. L'objectif essentiel, aujourd'hui, est bien de faire en sorte que cette guerre n'ait pas lieu.
Il semble, et c'est une bonne chose, qu'un certain nombre de chefs d'Etat, dont celui de la France, que des gouvernements dont le n�tre ou celui de l'Allemagne se prononcent contre cette guerre.
Pour l'instant, tout cela va donc dans le bon sens. Il me semble quand m�me que ce qui va compter, et ce qui compte, ce sont les dizaines de milliers de personnes qui ont d�j� manifest�, tant � Paris que dans le monde entier, pour se prononcer contre la guerre. C'est cela qui me para�t le plus important en ce moment : faire en sorte que cette guerre n'ait pas lieu parce qu'elle ferait des dizaines et des dizaines de milliers de morts.
Face � cela, le probl�me du parrainage ou non par la Ville de Paris d'un porte-avions me para�t pour tout dire d�risoire.
Le probl�me qui nous est pos�, � nous, c'est de tout faire pour que la guerre n'ait pas lieu. Apr�s, si la guerre a lieu, je le redis, il appara�t comme d�risoire de parler du seul probl�me du parrainage de ce porte-avions Charles de Gaulle. Vraiment l'objectif n'est pas l�.
A partir du moment o� l'on parraine un porte-avions, qui est forc�ment fait pour faire la guerre, le probl�me se pose de savoir s'il fallait, ou non, parrainer le Charles de Gaulle. C'est une autre paire de manches qui a �t� r�gl�e il y a longtemps. On est dans une autre phase.
Unissons-nous tous ici pour essayer de faire en sorte que cette guerre n'ait pas lieu. Si c'est cet objectif-l� qui est fix� � travers ce v?u, nous le votons ; si c'est autre chose, nous ne le voterons pas.
Disons le clairement : est-ce que oui ou non, les Conseillers de Paris qui sont ici sont contre cette guerre ?
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - M. Patrick BLOCHE a demand� la parole.
M. Patrick BLOCHE. - Je partage naturellement le point de vue exprim� par Jean VUILLERMOZ et le d�p�t de ce v?u interpelle � bien des �gards le groupe socialiste et radical de gauche.
Nous devinons, sinon sur les rangs de la majorit�, peut-�tre sur tous les rangs de cette Assembl�e, un sentiment commun, une mobilisation commune contre une intervention militaire en Irak, en ce qui concerne en tout cas les quatre groupes de la majorit� municipale, par leur expression publique et leur participation � de nombreuses manifestations ; et d'ores et d�j�, l'annonce de celle qui aura lieu le 15 f�vrier nous mobilisera tous.
Cette position commune, que nous avons exprim�e, se trouve confront�e au d�p�t de ce v?u qui, de fa�on paradoxale, �tonnante, et je pense que ce n'�tait pas l'intention de Sylvain GAREL, va diviser la majorit� municipale, si j'ai bien compris Jean VUILLERMOZ.
En tout cas, en ce qui concerne les socialistes, pour les raisons qu'a �voqu�es Christophe CARESCHE de fa�on pertinente, nous ne pourrons voter ce v?u.
En abordant une question aussi grave que la guerre, une intervention militaire avec les dizaines de milliers de morts qu'elle peut provoquer et la d�stabilisation qu'elle pourra entra�ner dans cette r�gion du monde et plus largement au niveau international, nous sommes �galement interpell�s par cette fa�on de se saisir d'un sujet aussi grave par un des aspects les plus d�risoires sans doute qu'il pr�sente.
De fait, je demande instamment � Sylvain GAREL, parce que je le connais, parce que nous le connaissons, parce qu'il a de la coh�rence parce qu'il nous avait d�j� interpell�s sur le parrainage de la Ville de Paris du porte-avions Charles de Gaulle, au regard de la situation internationale, au-del� des menaces qui p�sent sur la paix, de retirer son v?u pour ne pas �tre dans une d�marche qui va diviser toutes celles et tous ceux qui, sur ces bancs, sont contre la guerre et se mobilisent pour emp�cher qu'il y ait une intervention militaire dans cette r�gion du monde.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche).
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Une demande de parole de M. GOUJON, mais je souhaiterais quand m�me, puisqu'il y a une demande de retrait de ce v?u, savoir si M. GAREL le maintient ou non.
M. Sylvain GAREL. - Premi�re chose, ce n'est pas le v?u de M. GAREL, c'est un v?u qui a �t� d�pos� par M. GAREL et Mme LE STRAT et soutenu par l'ensemble des �lus "Verts". Nous avons eu une discussion il y a quelques jours, nous avons d�cid� de maintenir ce v?u.
Il ne suffit pas de dire qu'on est contre la guerre, il faut prendre des mesures pour montrer qu'on est contre.
Pourquoi avons-nous d�pos� ce v?u ?
Il se trouve que la Ville de Paris a parrain� ce porte-avions. Ce v?u a pour but de d�noncer la guerre et qu'on parle de cette guerre au sein de cet h�micycle. C'est pour cela que nous avons d�pos� ce v?u et que nous le maintenons car nous pensons que la lutte contre la guerre et l'intervention am�ricaine en Irak n�cessite de prendre des d�cisions symboliques car ce parrainage n'a �t� que symbolique. C'est un moyen de montrer que la majorit� de cette Assembl�e est contre la guerre en Irak et la participation de la France � cette guerre.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - La parole est � M. GOUJON.
M. Philippe GOUJON. - Nous assistons � un d�bat interne � la majorit� qui, une fois de plus, se divise et sur un sujet d'une extr�me gravit�.
M. GAREL a r�v�l� l'antimilitarisme coutumier des Verts car il va jusqu'� refuser que la Ville de Paris, compagnon de la Lib�ration, et c'est � ce titre que le parrainage avait �t� accord� au porte-avions Charles de Gaulle et vot� � l'unanimit� dans ce Conseil o� figuraient, contrairement � ce que dit M. GAREL un certain nombre de "Verts"...
Mme Gis�le STIEVENARD, adjoint, pr�sidente. - ... Si vous voulez bien donner l'explication, par rapport � l'expression du vote de votre groupe au-del�...
M. Philippe GOUJON. - ... C'est ce que je suis en train de faire ; cela vous d�range que nous insistions sur les divisions de la majorit�.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Que chacun dise clairement et fasse �tat de ses convictions !
M. Philippe GOUJON. - Je constate que les orateurs ne sont pas trait�s de la m�me fa�on selon qu'ils s'expriment sur les bancs de gauche ou d'ici et c'est ce que vous entendiez aggraver avec la r�forme du r�glement int�rieur que vous avez d� retirer. Comme d'ailleurs je constate que nous n'avons pas � d�battre de l'engagement de la France et de ses moyens militaires dans une action ext�rieure. Il ne semble pas que cela figure dans les comp�tences du Conseil de Paris.
Sur le fond, je voudrais simplement rappeler ce qu'a dit le Pr�sident de la R�publique, � savoir que la guerre �tait la pire des solutions ; c'est la conviction que nous partageons sur ces bancs, quels que soient ceux sur lesquels nous si�geons, mais le parrainage accord� au porte-avions Charles-de-Gaulle a �t� accord� bien s�r une fois pour toutes et je ne crois pas que cela puisse �tre un parrainage � g�om�trie variable.
Nous voterons bien s�r contre le v?u de M. GAREL et je crois que c'est une prise de responsabilit� de la part de notre groupe, une fois de plus.
(Applaudissements sur les bancs du groupe U.M.P.).
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Une demande d'explication de vote de la part du groupe U.D.F.
Mme de SARNEZ a la parole.
Mme Marielle de SARNEZ. - Quelques mots pour dire que je trouve que c'est bien que nous d�battions d'affaires s�rieuses ici, qui concernent le monde, et qui nous concernent aussi.
Le groupe U.D.F. ne votera pas ce v?u. Ce n'est pas sa fa�on d'aborder le d�bat.
Sur le fond, nous sommes, nous aussi, contre la guerre. Qui ne l'est pas ? Pas de guerre sans preuve ! C'est une affaire s�rieuse � aborder de fa�on s�rieuse et je ne suis pas s�re que ce soit l'esprit de ce v?u.
Merci, Madame la Maire.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - M. SCHAPIRA a la parole.
M. Pierre SCHAPIRA, adjoint. - Pour r�pondre � ce que disait Jean VUILLERMOZ, mais Christophe CARESCHE a r�pondu � l'affaire du parrainage, on est �videmment ici contre la guerre et des initiatives avec les Maires des capitales europ�ennes vont �tre prises, les contacts sont en cours avec le Maire de Rome, celui de Berlin et d'autres Maires pour une d�claration commune et montrer notre opposition � la guerre. C'est plus important qu'un gadget.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - M. Christophe NAJDOVSKI a la parole.
M. Christophe NAJDOVSKI. - Je voulais simplement r�agir � une contre v�rit� �nonc�e par M. GOUJON qui a indiqu�, lorsque qu'il y a eu le parrainage du porte-avions Charles de Gaulle en 1994, qu'il y avait plusieurs �lus "Verts", ce qui est faux. Il confond l'ancienne mandature entre 1995 et 2001 et la mandature pr�c�dente. C'est une pr�cision...
(Mouvements divers dans l'h�micycle).
...Il y a une contrev�rit� qui a �t� dite : il n'y avait pas "plusieurs �lus Verts" dans la mandature de 1989 � 1995, il y a eu un �lu "Vert" qui �tait Jean-Louis VIDAL auquel a succ�d� Jean-Fran�ois S�GARD entre 1992 et 1995.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Il y avait un �lu "Vert".
Je propose maintenant que nous passions au vote sur ce voeu.
M. GAREL, apr�s avoir entendu l'ensemble des intervenants, vous ne retirez pas votre voeu ? ... Je ne vous demande pas de r�intervenir, les arguments ont �t� �chang�s.
Vous ne souhaitez pas retirer votre voeu ?
M. Sylvain GAREL. - Non.
Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Nous passons au vote.
Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu n� 11.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le voeu n� 11 est rejet�.

Janvier 2003
Débat
Conseil municipal
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