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Voeu relatif à la sauvegarde des télévisions locales associatives.



D�lib�ration affich�e � l'H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l'Etat le 21 juillet 2003.
Re�ue par le repr�sentant de l'Etat le 21 juillet 2003.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,
Les t�l�visions locales associatives jouent un r�le essentiel pour la d�mocratie de proximit�. Elles donnent la parole aux citoyens, aux associations, aux petits commerces, � tous les Parisiens qui font partager leurs passions, leurs inqui�tudes et leurs projets dans les quartiers. Elles cr�ent du lien social, renforcent la solidarit� entre g�n�rations, en offrant, par exemple, � de jeunes talents une audience pour des concerts de musique actuelle.
S'il y a 6 ans l'on comptait 4 t�l�visions locales associatives � Paris qui �mettaient de mani�re clandestine - OF, T�l� Bocal, T�l� Montmartre, T�l� Plaisance - elles ne sont aujourd'hui plus que 2 menac�es de disparition.
Le responsable de T�l� Bocal, Richard Soviet dans le 20e arrondissement vient d'annoncer son intention d'ouvrir largement son association � des financements priv�s. Quant � M. Navarro, responsable de T�l� Plaisance dans le 14e arrondissement, il n'a toujours pas r�uni les fonds n�cessaires � la diffusion pour octobre prochain.
La loi sur l'audiovisuel d'ao�t 2000 � l'initiative du pr�c�dent Gouvernement leur a donn� une existence l�gale en confiant au C.S.A. la possibilit� de d�livrer des fr�quences � des associations. Mais compte tenu de la raret� des fr�quences analogiques � Paris, elles se partagent � tour de r�le le canal 38.
M�me s'il est important de favoriser les programmes locaux sur l'Internet rapide, beaucoup de citoyen privil�gient encore leur poste de t�l�vision � leur �cran d'ordinateur. Quant au num�rique hertzien, qui mettra un terme � la raret� des fr�quences, il ne devrait s'ouvrir aux t�l�visions locales qu'en 2008.
En attendant, si les 2 seules t�l�visions associatives parisiennes disparaissent, Paris sera tr�s bient�t la seule capitale europ�enne � se priver d�finitivement d'un patrimoine audiovisuel associatif. En revanche, il est certain que des t�l�visions locales commerciales, port�es par de grands groupes, r�pondront pr�sentes � l'appel dans quelques ann�es.
Sur la proposition de Mme Dani�le POURTAUD, M. Patrick BLOCHE et des membres du groupe socialiste et radical de gauche,

Emet le voeu :

Que M. le Maire de Paris saisisse le Gouvernement pour que soit cr�� un fonds de soutien aux t�l�visions locales associatives, comparable � celui qui existe d�j� pour les radios libres.
Que la Ville de Paris prenne en compte les graves difficult�s du tiers secteur audiovisuel parisien et favorise le d�veloppement de t�l�visions locales associatives.
Que soit organis� un groupe de travail charg� d'examiner la situation de ces t�l�visions.

Juillet 2003
Déliberation
2003 V. 115
Conseil municipal
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